Jeudi, 31 octobre 2019: Un dernier tour de Marseille avant de partir.



Demain, notre programme prévoit une visite à Aubagne, question de terminer notre périple Marcel Pagnol en beauté. Après demain, ce sera déjà le temps de revenir au Pays mais, pas question de rester à rien faire d'ici là, on ressaute dans nos bottines et, Go les jambes GO ! 

Destination un peu vague, sans itinéraire précis, on verra un peu de tout et de rien.



Vive la France.

Nous adorons la France pour l'architecture de ses bâtiments du XXième siècle.


Tout au fond, retour au Palais Longchamp.



Revoir la journée du 23 octobre 2019.

Annexé au Palais Longchamp se trouvait, autrefois, un charmant petit zoo qui agrémenta la vie Marseillaise de 1854 à 1987. C'est tout de même un sacré bail ! En 2012, quelques nostalgiques ont l'idée de recréer la magie du zoo mais de façon un peu plus économique !



La dernière partie de l'aqueduc de Marseille.



La fameuse fontaine, plus d'un milliard de fois photographiée !

Nous reprenons le cours des rues de façon à nous rapprocher du Cours Julien en vue d'une restauration sur terrasse malgré le temps frais.



Où l'expression : Vous habitez dans le coin ? Prends tout son sens !

Celle-là, c'est certain que je l'essaie l'été prochain.

Une madame......toujours heureuse.

Un coquelet un peu moins heureux mais surtout coriace !


Le Cours Julien, c'est le Quartier des Artistes avec ses couleurs, ses tags, ses  murales et ses caricatures.



Si jamais je reviens avec ma scie à chaine, je saurai ou aller !!!!

Il parait qu'il a fait très chaud cet été, on le croit facilement.

À chaque bout de rue, on retrouve un point de repère.


L'on se dirige maintenant vers l'une des plus vieilles églises de France et même de la Chrétienté toute entière.






L'Abbaye de St-Victor, c'est plus de 17 siècles de christianisme à Marseille. Selon ce que nous avons pu retenir ou crû comprendre, l'abbaye prit d'abord forme dans la carrière même qui fournit les matériaux à son érection. C'est ainsi, que lors des fouilles du sous-sol, réalisées dans un but très terre-à-terre d'étude de stabilité des sols, on se mit à découvrir des sarcophages et des catacombes datant du Vième siècle. Les Égyptiens auraient donc été les victimes du premier vol par espionnage industriel !!!


On découvrit aussi qu'un même sarcophage pouvait servir plus d'une fois ce qui peut passer pour l'un des premier exemple de recyclage !




Avouez que c'est beau !

Il nous reste encore deux visites sur notre To-Do-List. Nous retournons donc vers le Vieux-Port pour compléter notre périple ! 


Possiblement la plus vieille porte de Marseille ha ha ha .

Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves, tout près du Vieux-Port.


Location de ???? On sait pas !
Heureusement que l'on peut cadrer serré !

Sinon, on est  pogné avec ça !!!


On ne nous a pas , malheureusement,  donnée la permission d'aller plus loin.

Dernière visite de la journée à une institution tout ce qu'il y a de plus Marseillais : La Maison du Pastis, 108 Quai du Port.

Croyez nous, le Pernod, Le Ricard et le 51 passent un mauvais quart d'heure en ces lieux ! Fabrication commerciale à la va-vite, essence  et arômes artificielles, on ne se gêne pas pour vous vendre le produit bio, naturel et véritable! À bon prix d'ailleurs. Dégustation gratuite et explications sans réserve.





Comme le commercial est disponible au Québec, on se laisse tenter par le local. Notre choix s'est arrêté sur la Cuvée Prestige, 56 plantes aromatiques, 100% naturel, 5 mois de préparation ! Le tout pour 16,50 euros le demi-litre.





Bon, ce fut notre apéro pour cette journée. On s'interroge encore à savoir si on a aimé ou non ! Pour les curieux, il en reste encore une bonne quantité dans la bouteille, on sera heureux de vous en servir un verre !




Quand au Pierrôt, il demeure fidèle à ce type d'apéro, même russe !





Coucher de soleil sur l'archipel du Frioul !




Ha oui, vous vous souvenez de la photo du Palais Longchamp ? C'est la 6ième ! Des fois je me dis que vous pourriez vous demander pourquoi il y a souvent un certain écart entre nos voyages et la date de parution. C'est que nous prenons beaucoup de photos, parfois avec deux caméras. Il faut donc les synchroniser dans notre programme ACDSee puis les recadrer, les améliorer et, quelques fois, c'est plus long que prévu.





Ca, c'est la photo originale !









30 octobre 2019: Cassis.....en Provence !



Aujourd'hui, bande de chanceux, nous vous amenons visiter une petite bourgade pas tellement couru par les touristes fin automne et très connue lorsqu'on l'on parle de la crème de Cassis ou de la pierre de Cassis. 

Si le premier n'a rien à voir avec ces lieux, le deuxième, tout au contraire, provient directement de ses entrailles !

Il s'agit de notre deuxième excursion en train et, je crois du moins, que l'on a compris le principe. Les billets sont rapidement achetés À LA BORNE BLANCHE ! Environ 15 Euros chacun, aller-retour.


Des trains, en Europe, il en pleut et de tous genres.



Des rapides confortables !





Des colorés tout aussi confortables !

Et des modèles pour nostalgiques.

Nous, peut importe le modèle, en voyage, on est heureux !

Une gare digne des films de Pagnol

Seul petit problème, la gare est assez éloignée du centre-ville et le système d'autobus se fait désespérément attendre. 

Comme il fait très beau et que le trajet s'annonce comme une douce descente jusqu'au bord de la mer, nous prenons notre courage à deux mains et partons pédibus ! Plusieurs autres usagers nous emboîtent le pas.




Premier vignoble de Côtes-du-Rhone. Du moins, je crois ! Bouches-du-Rhones ???

Y'a pire comme paysage de ballade.

Tiens, il a un étang ???? Les habitués comprendront !

Bon, on va prendre à droite, surtout qu'on est pas malade !

Incroyable toutes ces fleurs en plein mois d'octobre.

Un touriste averti en vaut deux !



Ha ! C'est jour de marché ! C'est ici qu'est tout le monde !!!


La plage de Cassis



J'vous dis que la Madame....était contente !

 Après m'être assuré que le canard possédait bel et bien deux cuisses, j'ai pris la seconde.




Sylvie retrouve un vieil ami !

Puis, nous nous sommes mis en route pour aller visionner la calanque de Cassis où s'était terminé notre visite en bateau l'autre jour. Mais c'était pas la porte à côté et nous avons vite compris que la ballade descendante avait ses limites. Allez hop les mollets !



Partout, de petites plages charmantes et invitantes.


 Parfois, on se risque à prendre ce que l'on pense être un raccourci ce qui n'est pas toujours le cas !




 Et c'est finalement rendu à la calanque de Cassis mais du côté de la Méditerranée que le Pierrôt a réalisé l'un de ses rêves !!!



Avec le Cap Cànàille en toile de fond, ce ne peut être que sublime !





 Une eau d'un bleu magique et d'une limpidité telle que l'on aperçoit clairement le fond même à 10 mètres de profondeur. Une température idéale et un indice de flottaison inversement proportionnel à l'indice de masse corporelle dudit Pierrôt. Un bonheur.








 On finit par sortir de l'eau et à traverser la pointe de pierre pour se retrouver face à cette merveilleuse calanque, toute étroite et très profonde. Connue depuis l'antiquité comme un port naturel renommé.







Gel et Degel sont inconnus sous cette latitude.

Alignés, comme à la Parade !



 Et maintenant, un peu d'histoire pour vous coucher un peu plus instruits, ce qui sonne mieux qu'un peu moins niaiseux!

La Pierre de Cassis ! Vous connaissez ? Une pierre calcaire blanche très très prisée dans la construction française. On aperçoit encore très clairement les traces de l'exploitation des carrières de Cassis alors que les blocs, détachés de la paroi, étaient chargés sur les bateaux dont on aperçoit  ci-dessous les quais de chargement.




Fait véridique: La Statue de la Liberté à New York, est un cadeau de la France aux États-Unis pour célébrer le Centenaire de l'Indépendance Américaine. Ce qui est moins connu est le fait que les habitants de Casis se vanteraient que le socle de la statue est en Pierre de Cassis tandis que Wikipedia nous assure qu'ils s'agit de blocs provenant d'une carrière du Connecticut ! Qui croire ? A beau mentir qui vient de loin !




Tout au fond, le Garlaban !

 Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.

La Gloire de mon père (1957)  Marcel Pagnol.




Clin d'oeil !


Et Vive la France !




Bien sûr, il a fallu revenir vers la gare mais le seul et unique taxi de Cassis se repose, sans conducteur à l'horizon, sur les bords du port. On prend place à une terrasse, avec espoir d'un retour, en vain !

Finalement, un bon Samaritain nous indiquera quelle ligne d'autobus est encore en service et où y monter. 



Je vous dit que la Madame.....était fatiguée !

Finalement, le mini-bus se pointe et on s'entasse et on s'en tape ! Visite de tous les rond-points de Cassis à la vitesse grand V, occasion unique d'apercevoir tous les lieux de camping disponibles ! Finalement, on nous laisse à la gare, trop tard pour le train indiqué sur nos billets mais on nous assure de ne pas nous en faire avec un si petit détail. En fait, à moins d'être malchanceux, les contrôles semblent assez inexistants.


Commis: Vous désirez un billet pour Hyères ? Moi: Euh, non, je préfèrerais pour aujourd'hui !!!