Chroniques de Kuujjuaq. Partie 1:




Les journées se  suivent et ne se ressemblent pas :

Avec les températures assez froides de la journée, le moment idéal pour aller prendre de grandes marches demeure en soirée, au moment où le vent va se coucher. C’est aussi le moment où l’on espère apercevoir les aurores boréales et, un ours polaire !

C’t’une  joke ! Ça a pas l’air qu’il y en ait à Kuujjuaq des ours blancs, juste des noirs qui fouillent dans le dépotoir, comme au Sud ! De temps à autre, une migration de caribous et de très loin, des bœufs musquées. Pour la faune plus urbaine, on retrouve les lièvres et les renards. On ne partira pas en safari photos ici.





La grande marcheuse de notre groupe demeure, sans conteste, Sylvie ! Pas une, mais bien plusieurs fois par jour. Toujours en quête d’un partenaire de marche ou de jeu pour l’accompagner dans les rues ou sur la colline derrière la maison. Il faut dire que le paysage est vraiment beau autour avec ce ciel bleu mûr à mûr qui accompagne toujours le froid arctique.






C’est justement lors de l’une de ses promenades que Sylvie, probablement jalouse des petites attentions dont le Pierrôt fut l’objet dernièrement, décida d’y aller, elle aussi, d’une joyeuse cascade sur la glace ! Et Hop, les pieds qui se dérobent sous la marcheuse et elle se reçoit douloureusement en plein sur son épaule droite, ayoye. Heureusement, c’est quand même bien capitonné un manteau Canada Goose (merci Danilou!) et elle s’en tirera avec quelques séances de petits pois McCain !







Les enfants se sont laissé convaincre d’aller glisser et de se remplir les poumons d’air pur. Même Edward y a eu droit, bien au chaud et à l’abri dans son  amaütik. Ce n’est pas une bien grande côte mais ça suffit pour s’amuser. Les plus grandes côtes manquent cruellement de neige cette année, les roches affleurent et, avec la chance du Pierrôt, on peut être certain que ça va se terminer en catastrophe !







Les petits ont déniché de grands cartons mais ces derniers se révèlent peu efficace au grand découragement de Joshua dont le Papi doit se fendre en explications et en promesses pour aller lui faire prendre place dans le traîneau de plastique….pour bébé !











De retour à la chaleur des logis, l’on se rassemble tous autour de la table pour les repas et l’on comprend assez vite pourquoi la bouffe est aussi importante dans le Nord. Avec toute ces activités, ces dépenses d’énergie dont certaines uniquement pour combattre le froid, le corps a besoin de gazoline !











12 commentaires:

  1. J'attendais impatiemment la suite...et je ne suis pas déçue. Ça vaut le coup d'attendre. Bon ben j'attends l'autre suite!😀

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    1. Patientez encore un peu, j'en suis à corriger les 561 photos ! Merci.

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  2. francoise Bergeron8 janvier 2017 à 14 h 50

    wow c'est super. Courageux aussi d'etre aussi au grand froid. Salutations à vous tous, profitez en bien

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    1. Les Norvégiens disent qu'il n'y a pas de mauvaise température, seulement de mauvais vêtements !

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  3. Wooww beau récit, toujours intéressant de vous lire....

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  4. c'est bon de vous sentir plein de JOIE et de BONNE HUMEUR... Super les petits pois à Kuujjuaq...ils valent de l'or...

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    1. En cas de bobos, les petits pois valent leur pesant d'or, peu importe où !

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  5. Merveilleux récit d'une famille heureuse et pleine de vie. J'aime bien la photo de "Méchant retour en enfance".

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  6. Pourquoi des petits pois quand la glace est partout dehors??? :-) mais quelle chance vous avez de pouvoir vous y rendre et être accueillis.

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    1. Bonne réflexion mais les petits pois sont plus malléables !

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