Lundi, 19 septembre 2011: Chez le concessionnaire.

Ouais, personne avait dit que ce serait gratuit mais tout de même.

La fameuse lumière du tableau de bord indiquait que le réservoir de DEF (Diesel Exhaust Fluid) était vide et qu'il fallait le remplir. Sinon, Forest refuserait de démarrer à un moment donné.

L'opération est des plus simple: Il y a un gros réservoir avec un bouchon et ça se remplit comme un réservoir d'essence ou de lave-vitre. Au total, la capacité est de 13 litres. Archi-facile, je vous le dit.

Le hic est lorsque tu laisses le niveau tomber trop bas et que la tite-lumière s'allume. Alors, il te faut absolument te rendre chez Mercedes-Benz pour qu'ils effectuent une re-programmation du système après le remplissage. Coût de l'opération $172.00 soit $52 de DEF et une heure de travail à $100 de l'heure. C'est long pour remplir un réservoir mais le service est impeccable et le café est gratuit !

La chose à retenir est de toujours avoir du DEF sous la main et de continuellement maintenir le niveau du réservoir au top niveau. de cette façon, pas de tite-lumière et pas de grosse facture.

Il existe même des station-services où il y a une pompe DEF juste à coté de la pompe diesel. Pratique, n'est-ce pas ? C'est juste que le réservoir à DEF et celui du diesel ne sont pas du même coté sur Forest mais je crois que c'est un bien moindre mal.

Nous sommes présentement à trier notre linge de voyage et à effectuer quelques modifications dans Forest. Comme prévu, nous devrions reprendre la route le 20 octobre et Sylvie devrait fêter son anniversaire à Ste-Augustine le 23.

Lundi 12 septembre 2011 : On rentre à la maison.




Le temps est couvert mais pas de pluie à l’horizon. C’est un trajet sans grand problème qui nous ramène à la maison. La route 132 jusqu’à Trois-Rivières puis on enfile sur la 40 Ouest jusqu’à St-Cuthbert où la circulation est complètement paralysée par les travaux routiers. Comme la sortie est juste là, c’est la route 138 qui nous mènera à Repentigny où la 40 est encore transformée en stationnement à cause d’un accident 5 km plus loin à la sortie Henri-Bourassa. Nous continuons donc notre détour par la 640 Ouest puis nous redescendons par la 440 pour aboutir sur le Pont Papineau-Labelle juste à coté de la maison.

Juste en arrivant, une lumière s’allume dans le tableau de bord qui concerne le système anti-pollution, je crois que Mercedes-Benz va avoir ma visite !

D’un autre coté, j’ai découvert un forum de discussion dédié aux propriétaires de Forest River avec un sous-groupe concernant le Solera. Des heures de lecture en perspective. L’un des posts nous a déjà permis d’identifier un problème en devenir sur notre slide-out. Mieux vaut prévenir que guérir.

Dimanche, 11 septembre 2011 : Le bas-du-Fleuve.

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Bonne fête cher World Trade Center, espérons qu’un jour les Hommes se lanceront des fleurs au lieu de bombes et d’avions ! Quand les hommes vivront d'amour (Raymond Lévesque).

Nous renouons avec les matins frisquets qui vont de pair avec le camping Québécois. Tous les Floridiens devraient vivre l’expérience de marcher le matin dans l’herbe mouillée, en gougounes, pour se rendre au bâtiment des douches.

C’est une autre belle journée qui débute. Nous avons maintenant identifié le clocher d’église aperçu de l’autre coté du Fleuve, c’est celui de St-Irénée, en partie caché par la Pointe de Cap-aux-Oies. Toujours très pratique les cartes et la boussole à défaut d’un GPS.

Nous devions faire un peu de vélo ce matin puis prendre notre déjeuner à la Salle Communautaire du camping. Eh bien ! Il vente à écorner les bœufs et les déjeuners sont terminés depuis la Fête du Travail, on aurait dû s’en douter.

Nous plions donc bagages et dénichons LE restaurant de déjeuner de La Pocatière. Sur la rue principale qui est en fait la 4ième Avenue, au numéro 505 très précisément, se trouve le restaurant Opéra. Si on ne peut pas s’extasier sur le sourire de la propriétaire et des serveuses, on peut toutefois se délecter de leur assiette Brunch à $9,95. On y retournera sûrement en espérant qu’ils n’auront pas lu le blog !

Nous continuons notre lent retour par la route 132. Nous n’arrêtons pas à la Fromagerie de St-Roch-des-Aulnais car ce n’est plus là qu’ils le fabriquent. Quand tu veux l’original, tu te rends à la source.

Les villages se succèdent avec un arrêt à l’Islet, premier lieu d’établissement des D’Astous vers 1730. Les Le May nous battent à platte couture avec l’arrivée de leur ancêtre en 1653. Visite du cimetière pour tenter de dénicher un D’Astous, en vain, par contre, nous dénichons une Babin et une Durand. L’un de mes ancêtres ayant épousé tour à tour une Osithe Babin puis une Angélique Durand. Ceux qui me connaissent auront tout de suite deviner de laquelle je descends!






Nous en profitons également pour visiter de loin les campings rencontrés sur notre route.
Nous recommandons celui de l’Islet-sur-Mer directement à coté du quai et d’où vous pouvez aller visiter le Musée Maritime du Québec à pied. 


Aussi celui de Montmagny, juste avant ou après la Rivière du Sud selon la direction de votre voyage. Le Camping Pointe-aux-Oies, 45, av du Bassin N, juste de l’autre coté de la Rivière à l’endroit du traversier qui mène à l’île aux Grues. Cela a l’air compliquer expliqué de cette façon mais vous avez l’adresse, achetez vous un JP Esse !


C’est assez incroyable le nombre de Westfalia que nous apercevons sur notre route. Il va falloir vérifier si le rassemblement du CICCW se tenait en fin de semaine dans la région. Celui des Mononc’s en Folie se tient la semaine prochaine au Parc de la Rivière Gentilly de Bécancour. J’ignore encore si nous pourrons y aller.

C’est assez plaisant cette façon de voyager sans se presser et en arrêtant un peu partout au gré de notre curiosité. Enfin, une vraie fromagerie à St-Vallier et le fromage qui fait couic-couic sous la dent se retrouve dans Forest.

Arrêt diesel à Lévis. J’essaie autant que faire se peut, de trouver un Couche-Tard, histoire de bien garnir mon compte CAA. À chaque plein, c’est environ $3,00 qui est versé dans mon compte, une bien faible consolation mais bien meilleure que celle du gars qui attend ses 8,900 Pétro-points pour s’offrir un lavage de luxe !!!!

Magnifique demeure à vendre sur un promontoire dominant le Fleuve St-Laurent. Vues exceptionnelles sur plus de 180 degrés. Vaste stationnement pouvant aisément accueillir un Forest et plusieurs autres voitures. Libre immédiatement, on demande Mononcle Martial Le May.











 Vue vers Montréal. En face, derrière le gros bateau, le quai de Portneuf.




 Vue vers Québec. Sur la pointe, le Domaine Joly.












Pas étonnant que les terrains du bord soient libres !
C’est finalement au Camping Pointe de la Roche de Deschaillons que nous jetons l’ancre. Une descente vous mène directement au bord du Fleuve. Cette descente doit coûter les yeux de la tête à entretenir si l’on en juge par les prix demandé en cette période hors-saison. Finalement, nous avons opté pour un deux services dans la dernière rangée à $35 taxes comprises, Wi-Fi gratuit.

D’un autre coté, il fait beau et même assez chaud pour mettre des shorts si on est pas trop frileux. Faut savoir profiter de la vie et de la santé tant qu’on l’a. Paroles de Pierrôt.


La Paix du Hors-Saison !


 Les plus observateurs reconnaitront sûrement le bateau derrière !
Une campeuse heureuse, ça n'a pas de prix !
Bonne Nuit.

Samedi 10 septembre 2011 : Le lent retour.



Bon dodo, tranquille, pas d’idiots venant faire un test de pneus pendant la nuit. Au matin, il faut mettre la chaufferette car le mercure est maintenant de 50 F. Les nuages ont pris toute la place dans le ciel. Pas de douche pour Sylvie ce matin ni de café. C’est une visite au Clown qui sera notre déjeuner. Nous en profitons d’ailleurs pour prendre nos messages.

Il faut penser à l’eau mais aussi au propane. Le seul endroit, Accomodation Victoria, essaie d’appeler son préposé au propane depuis ce matin sans succès, on verra donc à Rivière-du-Loup.

Il nous reste une dernière Matante à visiter. Elle n’a pu se joindre à nous pour le souper suite à un imbroglio digne d’une pièce de théâtre d’été. Nous passons donc le reste de la matinée avec elle avant de reprendre la route vers la maison.

La route 85 nous ramène vers le Nord et, finalement, nous pouvons remplir les réservoirs d’eau et de propane. Sylvie pourra prendre sa douche avec, en prime, de l’eau chaude !

Pour le retour, nous décidons d’emprunter la route 132 et de passer dans chaque village. Il fait très beau maintenant même si la température demeure dans les 60 Fahrenheit. Il faut tout de même garder l’air climatisé car le soleil plombe littéralement au travers du pare-brise.

Arrêt dîner à Notre-Dame-du-Portage où nous expérimentons encore quelque chose de nouveau : Profitant du fait que personne ne se trouve autour, nous démarrons la génératrice (c’est une première!) et utilisons notre micro-onde pour réchauffer nos épis de mais. Mission accomplie, tout fonctionne très bien et l’opération ne dure que quelques minutes.








Nous décidons de nous camper de bonne heure et nous voici à l’arrêt dès 15h00. C’est au Camping Rivière-Ouelle que nous jetons l’ancre pour la soirée. Un gros $36 pour un terrain 3 services avec vue donnant sur le fleuve (enfin, euh, vue partielle mais agréable). Avec le WiFi gratuit, Pierrôt en profite pour mettre le blog à jour et faire enfin le ménage dans ses factures.

Nous avons crû que Forest allait nous couter beaucoup plus cher en carburant que Grisou mais, une fois les comptes fait, nous nous rendons compte que nous maintenons une moyenne de 16,5 miles au gallon alors que Grisou affichait une moyenne de 19. La grande différence vient surtout au fait que le prix du carburant a désagréablement monté depuis quelques temps.

Nous terminons la journée bien installé dans nos chaises sur la plage, verre de vin rouge en main, un cabernet sauvignon 2009, Casa, du Chili, de la maison Lapostolle, les mêmes qui font le Grand Marinier! L'arrière petite fille du fondateur est au Chili où elle fabrique le vin à la française. Ce vin se mérite 90 points au guide de je me rappelle plus qui mais c’est un excellent pointage et un excellent vin. D’ailleurs, une partie de ce texte est écrit sous l’influence de ce breuvage.

Euh, ouf, oubli ! Nous sommes sur la plage car c’est l’heure du coucher de soleil. Les outardes passent au ras de l’eau et nous boucanons en parlant. C’est aussi la pleine lune, j’aurais voulu prendre une photo mais je suis incapable de faire la mise au point même en mode manuel. Bonne soirée.

Vendredi 9 septembre 2011 : Edmunston.



Nous effectuons une courte visite au Camp puis nous quittons le Lac Baker vers 10h00 pour nous rendre à Edmunston. Il n’y a que 21 miles à faire. Nous nous dirigons au Centre d’information et mettons enfin nos vélos au sol. C’est d’ailleurs la première fois que nous mettons le support à vélo sur Forest et tout va bien.

Il y a 10,5 km entre Edmunston et le Parc Provincial de St-Jacques où nous avons prévu venir camper ce soir. La journée est superbe, des journées de pluie comme aujourd’hui, on en prendrais à tous les jours.

Cette piste cyclable se rend jusqu’à Rivière-du-Loup pour une distance de 134 km. Étant en majorité situé sur une ancienne voir ferrée, la pente dépasse rarement les 4 %. La partie la plus ardue se trouvant entre Rivière-du-Loup et Cabano.

Mauvaise surprise en arrivant au Camping…il est fermé !   Méchante organisation qui croît encore que la planète arrête de tourner après la Fête du Travail. Encore quelqu’un qui n’est pas au courant que la population vieillit, qu’il y a plus de retraités sur les routes qui font du camping. Des ignorants du réchauffement de la planète qui ne se sont pas aperçu qu’il est maintenant possible de camper jusqu’à la fin octobre ! Ou bedon tout simplement des employés trop heureux de mettre la clé dans la porte et de retourner pointer au chômage pour l’hiver. J’espère simplement qu’ils en profiteront pour écouter un peu les nouvelles, prendre le pouls de la planète et se mettre à jour sur certaines réalités de 2011.

En après-midi nous avons droit à une visite privée du moulin à papier Twin Rivers par mon cousin Donald mais, auparavant, il a fallu affronter LE douanier américain.

Nous n’avons jamais eu de gros problème aux Douanes mais là, ce fut différent; les douaniers du Madawaska parlent presque tous français et ne se gênent pas pour l’utiliser. Nous répondons au question d’usage puis, au but de la visite je répond que je vais visiter le moulin à papier avec mon cousin qui y travaille. C’est qui ton cousin ? Et l’on se rend compte que c’est son voisin immédiat. Je me dit que ça va aller vite ERREUR ! V’là qu’il se lance dans le questionnaire détaillé avec une fouille en règle de l’intérieur de Forest allant même vérifier si quelqu’un se cache dans la toilette ou sous le sofa. Au début je pense qu’il me fait une farce avec la complicité de mon cousin. BEN NON ! Y’é fou de même ce douanier là ! By the book jusqu’au bout des ongles. HORREUR, nous sommes surpris en possession d’une tomate non coupée. SAISIE immédiate de l’alien tomatoes avec visite au bureau pour compléter les formulaires de saisie. Il est dommage que je ne puisse vous décrire la face des autres douaniers devant effectuer la paperasse mais cela en disait loin sur leur opinion concernant ce confrère. Pour atténuer, disons que nous avons complètement paralysée la circulation pendant 10 minutes.

La porte du moulin se trouve environ 100 mètres plus loin que la douane et j’apercois mon cousin qui observe stoïquement la scène. Il a l’habitude, le chanceux possède la double citoyenneté.

Superbe visite guidée, Sylvie et moi sommes maintenant des connaisseurs en fabrication de papier. Nous savons aussi qu’il y fait très chaud et que c’est très humide. Sylvie a même eu droit à un beau splash de pâte à papier sur ses jeans neuves.

C’est ensuite les retrouvailles avec la famille et le souper au Lakeview Restaurant de Ste Agatha. Personne n’a pensé à nous dire qu’il y avait aussi un superbe camping juste à coté où nous aurions pu camper et Forest était demeuré stationné chez mon cousin.

Le Lakeview est à retenir. Situé en haut d’une montagne avec une vue sur……le Lac. Comment avez-vous deviné ? Le vrai nom de lac est le Long Lake mais tout le monde l’appelle Lac Ste-Agathe. La nourriture, succulente et une facture beaucoup moindre que ce que vous auriez pensé. Le fait que le cuisinier soit le frère du mari de mon autre cousine n’a rien a y voir.

Nous reprenons Forest et retraversons au Canada. Il n’y a pas de file d’attente. Le douanier est jasant : il trouve Forest superbe et se fout royalement du contenu de notre frigo. Il faut préciser que nous lui avons déclaré de rien avoir acheté aux States, il en aura déduit que notre frigo est 100% Kascher Canadien!

Le Parc Provincial étant fermé, il est maintenant temps d’expérimenter une nouvelle forme de camping et j’ai nommé : Le dodo chez Wal-Mart. Le douanier nous a d’ailleurs confirmé la légalité de la chose. Nous ne sommes pas seuls; déjà 2 gros Class A et 2 Class C occupent l’endroit. Nous choisissons un endroit plat, ouvrons le slide-out, fermons les rideaux et nous sommes prêts pour le dodo.

Seule petite ombre au tableau, la réserve d’eau est presque vide et Sylvie en aura juste assez pour sa douche

Mercredi 8 septembre 2011 : Retour au Lac Baker.


Lever matinal avec un beau soleil. Et dire que Miss Météo nous avait prédit de la mouille toute la journée, quelle belle surprise. Il reste beaucoup de sites de libre car la grosse période du camping s'est terminé avec la Fête du Travail.

Comme l’a si bien dit Matante Marielle hier soir, le monde n’arrête pas à Rivière-du-Loup, ce n’est qu’une ville de passage. Voulant faire exception à la règle nous décidons de nous y attarder un peu. C’est ainsi que Forest se retrouve stationné sur la rue Lafontaine et que Pierrôt et Sylvie partent en excursion pédestre dans ce qui fut le Projet Fraser. Il s’agit en gros de 3-4 rues où furent regroupé l’église, l’Hôtel de Ville et les autres bâtiments nécessaires à la création d’une ville, le tout songé, réalisé et en partie financé par le Seigneur Fraser lui-même. L’époque ? Je dirais fin 1800 début 1900.








1920
2011



 La visite se termine invariablement à l’Église où Sylvie allume son lampion à $3,00 et nous reprenons la route. J’ignore quoi exactement ce que demande Sylvie comme faveur avec ses lampions mais ce n’est assurément pas de prendre soin de la mécanique de notre monture si j’en juge au nombre de garage que nous avons fréquenté au cours des dernières années. C’est la première fois que j’aperçois des lampes à l’huile parmi les bancs d’église.

Parlant garage, je cherche justement un concessionnaire Sprinter car j’aimerais bien me procurer un litre d’huile moteur pour la journée où j’en aurai besoin. Nous finissons par dénicher le dealer Dodge Chrysler de l’endroit ayant abandonné l’idée de dénicher un concessionnaire Mercedes-Benz !

L’on se rend compte que c’est onéreux de rouler en Sprinter. Le litre d’huile coûte $16,00 et penser qu’il en rentre 12,5 litres dans le moteur me fait craindre la facture du prochain changement d’huile.

Autre arrêt garage chez Hyundai. Cessez de vous creuser les méninges, c’est tout simplement là que mon cousin Christian travaille et nous voulons le saluer avant de repartir.

Trajet par la 85 puis la 185. On bifurque sur la 232 Est qui nous mène à la 289 puis c’est l’arrivée au Lac Baker. Le reste de la journée concerne notre histoire de famille qui ne saurait intéresser les lecteurs de blog.