J’ai franchement adoré mon voyage à Mexico. Plusieurs personnes ne comprenaient pas
vraiment l’intérêt de se rendre là.
D’autres manifestaient de l’inquiétude.
Je peux dire que c’est une ville super intéressante à visiter et pas
plus dangereuse que Rome, Barcelone ou toutes ces villes américaines où on joue
du gun! J’ai adoré l’architecture, les
espaces verts, les musées, l’histoire, les marchés, les restaurants, bref, beaucoup
à voir et beaucoup d’expériences à vivre!
La température en janvier est absolument magnifique, environ
15 degrés la nuit, 25 degrés le jour.
C’est en altitude alors c’est pas mal toujours tempéré. Cependant, les mois où il y a le moins de
précipitations sont les mois d’hiver.
À part la fois où je suis revenue en métro à l’heure de
pointe, jamais je me suis sentie dans une mégalopole. Il y a du monde oui mais dans les quartiers
où je suis allée, je ne me sentais pas oppressée d’aucune façon.
C’est certain qu’il ne nous est rien arrivé de fâcheux mais
j’ai trouvé que les mexicains rencontrés ont été très gentils et
serviables. Finalement, il n’y aura eu
qu’un chauffeur de taxi qui nous aura fait suer.
Le seul irritant que j’ai eu, ce sont tous ces vendeurs,
rabatteurs, faiseurs de bruit! Il n’y a
pas moyen de sortir de chez soi pour aller où que ce soit sans se faire
interpeler et proposer une panoplie d’affaires.
C’est sur la rue, dans les restos, dans le métro, dans les wagons de
métro, aux attractions touristiques! Ça
va de signets à de la gomme en passant par des miroirs de poche, un chanteur qui chante mal, on propose
vraiment de tout, tout, tout!!!
Ce que j’ai finalement trouvé le plus pénible, c’est de
constater à quel point la vie peut être difficile pour beaucoup d’enfants. Il est passé 21h00, un petit bonhomme
d’environ 3 ans qui est assis sur un banc, il est fatigué et pleure mais sa
mère fait des churros. Je pensais à mes
petits bien couchés dans leur lit depuis un bout! La maman qui a un bébé dans ses bras, en
tient un d’environ 2 ans par la main et envoie celui d’environ 4-5 ans quêter
dans le restaurant, un petit Jérémie aux mains très sales. Des exemples, il y en aurait à
profusion.
Ça ne ternit d’aucune façon les joies de ce périple mais ça fait
réfléchir sur la chance qu’on a nous, nos enfants et petits-enfants!