27-28-29 août 2012 : Parc de la Rivière Batiscan.



Lundi : L’un dit que c’est au plus bas âge qu’il faut débuter l’apprentissage des nouvelles expériences. C’est donc pour fêter son premier mois que Penélope nous accompagne pour une sortie de 3 jours. Pour faire bonne mesure, on amène aussi son Grand-Frère, son Papa, sa Maman et son grand chien.

La restriction en matière de ceinture de sécurité de Forest nous oblige à voyager à deux véhicules. Bon, nous aurions toujours pu attacher TG2 derrière Forest et y installer les enfants et un parent, quelle belle façon de faire la une du journal !

« Les policiers de la SQ ont voulu intercepter un véhicule sans conducteur qui suivait de trop près un petit motorisé circulant sur l’autoroute 40. À leur grande surprise….. »

Sans même nous suivre, nous arrivons au Parc tous au même moment. Ce n’est pas le choix des emplacements qui manquent car le camping est quasiment désert. Nous nous installons donc sur le terrain numéro 8 que nous avions remarqué lors d’un séjour précédent. C’est le dernier terrain avec eau et électricité de la rangée et un sentier mène directement de ce site à la rivière. Bien que ce ne soit pas l’endroit idéal pour se baigner, l’option demeure possible.



Le premier après-midi est consacré à la grosse paresse sur le bord de la rivière et au concours de qui bercerait Penélope le plus longtemps. Le temps est frais et les moustiques rares. Joshua et son Papa en profite pour aller explorer la rivière en aval, suivi par le fidèle, le courageux, le, euh, le quadrupède Oscar. Le Papie, quand à lui, a décidé d’aller tâter le fond de la rivière et de se rafraîchir un peu.

Pas de péripéties ou d’aventures cocasses pour cette première journée. Il reste à établir le plan du dodo. Penélope a droit à la place d’honneur avec sa Maman, tétée oblige. Papie et Joshua se retrouve dans la capucine et Mamie se recroqueville sur le divan lit. Mais où est Jon ? Notre coureur des bois est allé se réfugier à l’extérieur, dans sa tente, chauffée par la chaufferette Oscar ! Bonne nuit tout le monde.

À cinq dans Forest, c'est vite le bordel !



Mardi : M’a’r dire comme on a déjà dit; on es-tu chanceux de pouvoir profiter de ça !

Le Parc de la Rivière Batiscan offre des activités pour toutes les tranches d’âges. Les tout-petits profitent du terrain de jeux tandis que les plus curieux vont visiter la petite exposition de tortues, grenouilles et couleuvres en plus de s’initier à la faune locale. Quand aux plus grands (lire ados), ils s’en donneront à cœur joie dans les sentiers de la Via Ferrata et la Via Batiscan : Deux activités de grimpettes, randonnées à flanc de cap rocheux et tyroliennes permettant de survoler les flots de la rivière. Toute l’information se trouve sur leur site web : http://www.parcbatiscan.com/

Enfin un peu de fraîcheur matinale après l’un des étés les plus chauds et les plus secs que le Québec ait connu. Les pantalons longs et les petites vestes refont leur apparition pour les premières heures de la journée. Le clan des femmes quitte pour une randonnée pédestre tandis que Papie part photographier les chûtes avec son Ti-fils en avant plan.


De nombreuses « marmites de géant » sont présentes le long de la rivière. Le phénomène est causé par une roche qui se déplace dans une cavité sous l’action d’un fort courant. La roche creuse petit à petit un trou bien rond tout en s’enfonçant et en s’usant. L’on en trouve de toutes les grandeurs dépendant de la force du courant et de la taille des roches je suppose.



En après-midi, Hélène amène Penélope à la grande plage. Il y a plein de sable, autant sur les bords qu’au fond de la rivière. Une partie fait office de pataugeuse tandis que la rivière elle-même présente un beau courant permettant de se laisser flotter sur quelques centaines de pieds.

L'ancienne centrale électrique.


Toute la tribu a tôt fait de la rejoindre et Jonathan se retrouve très vite à l’eau avec Joshua. D’une façon involontaire pour le premier et, ô combien volontaire pour le deuxième ! Ce sont ensuite les douches chaudes qui attendent les baigneurs !

Jon admire les poissons d'une façon personnelle !
Holy s..., le bâton, il a pêté !!!


Dans la soirée, autour du feu de camp, le Papie sort de sa cachette le sac de guimauve qu’il a malicieusement acheté un peu plus tôt au kiosque d’enregistrement. Ne vous y trompez pas, il n’y a que des chips, quelques chocolats et guimauves à vendre.

À la vue de ces grosses aspirines enceintes, les yeux d’Hélène se mettent à exprimer une désapprobation sans équivoque ! C’est quand même le Royaume de Mamie et Papie lorsqu’ils sont en camping et un décret est émis à l’effet que Joshua obtient la permission de déguster un et un seul marshmallow. En calculant les guimauves présents dans le sac, le nombre de camping par année et la présence de Penélope qui aura probablement aussi droit de déguster un et un seul marshmallow par soirée et nous en venons à la conclusion que le sac devrait être vide juste à temps pour fêter leur majorité !

Ah que c'est booooonnnnnnnnnn  !!!!!!
S'il peut se tanner, je vais pouvoir la lui voler !!!


Mamie se sacrifie pour passer une nuit blanche à bercer notre nouveau poupon qui résiste au sommeil malgré les effluves d’air forestier et permettre à Hélène de prendre quelques heures de sommeil réparateur. 

J'adoooorrrrre le camping !!!!!!



Mercredi : Si vous trouvez un bon jeu de mot avec mercredi, prière de me le faire parvenir car je n’ai pas trouvé ! En fait, j’ai pensé à Omar Khadir ( Ô mercredi) mais j’ai laissé tomber !

Une marmite de géant...géante !


Il n’y a aucune pression pour quitter l’endroit de bonne heure et nous en profitons pour aller marcher le sentier qui longe la rivière. C’est ainsi que nous passe au-dessus de la tête de curieux athlètes glissant le long d’un câble de métal. Ce sont les fameuses tyroliennes de la Via Batiscan. Plus pour m’amuser qu’autre chose, j’en photographie quelques-uns en passant.



En revenant au campement, nous croisons à nouveau les tyroliens qui sont maintenant revenus sur terre et j’en profite pour les informer que je leur ferai parvenir les photos s’ils me communiquent leur adresse courriel. La maman se met à me comparer à un Ange de la Providence car sa caméra s’est retrouvée les piles à plat et elle n’a pu immortaliser les prouesses de sa progéniture. Des fois, le hasard fait bien les choses et tout ce beau monde a maintenant un souvenir de cette journée.



Tout le monde reprend la route en espérant que notre petite-fille gardera un bon souvenir de cette première sortie.

Bien sûr que nous allons revenir !

3 commentaires:

  1. Décidément, photos intéressantes, légendes de photos toujours humoristiques et textes aussi documentés que personnels.
    Même si le bâton n'avait pas "pété", je suis certaine que le monsieur serait tombé à l'eau quand même: on ne se relève pas d'une telle position, hihi!

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  2. comment ça peu de moustiques??? À quoi ont servi alors la crème chasse-bibitte, les spirales, ;e feu de camp avant qu'il fasse noir et la fan malgré la brise? et tou ça, sorti dans les 30 premières minutes de notre arrivée! Hélène

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