Samedi, 26 juillet 2014 : La Vallée de Codroy.







Nous reprenons la Trans-Canadienne Highway (TCH) et notre première destination de la journée est le Codroy Valley Provincial Park, une langue de terre fermant la vallée là où elle rejoint la mer. 






C’est en fait une longue plage sur laquelle nous rencontrons deux Terre-Neuves Ontariens. L’un d’eux vient tout jute de sortir de la mer et a la bonne idée de venir nous faire une grosse caresse. Ouach, quelle odeur de gros chien mouillé ! Je crois que Cléo va capoter en sentant nos culottes.




La Vallée Codroy
Les Tables Mountains

Les collines Jumelles.

Mais qu'ossé tu la tache blanche dans la montagne ?
Ben oui, d'la neige !


La TCH (Trans-Canada Highway)

Facile de deviner de quel bord vient le vent !

Nous roulons un bout sur les petites routes de la Vallée Codroy puis reprenons la TCH jusqu’à Stephenville, première ville d’importance doté d’infrastructures modernes, j’ai nommé le WalMart, le McDo, le Tim Horton et le Canadian Tire ! Nous en profitons pour faire le plein de carburant, d’eau fraîche et de victuailles.


 
Sur la Main street de Stephenville.

Direction Cape St-Georges par la route 460 nommée La Route des Ancêtres Français. Nous nous arrêtons à Port-au-Port. Un nom comme ça, ça ne s’invente pas! Nous nous stationnons dans le stationnement prévu pour cet usage et allons galoper sur le sentier des Acadiens d’une longueur de 2,3 km aller seulement. Il longe la mer d’anse en anse et, heureusement que le numérique existe pour les photos !





De la végétation malmené par le vent.


Voyez-vous le nounours ???

 
Si quelqu'un peut m'expliquer ce phénomène géologique, y gagne un toutou !
Petit détour au retour par l’église de Notre-Dame de la Merci, la plus grande structure en bois de Terre-Neuve. L’église ne tient plus de service religieux réguliers depuis quelques années mais sert pour les occasions spéciales comme ce mariage qui a eu lieu 2 heures à peine avant notre visite. Prière d’apporter $3,00 chacun pour la visite.

Ca va en prendre des $3,00 pour réparer tout ça !



Au côté de l’église se trouve un centre sportif avec un grand stationnement où l’on ne vous dérangera sûrement pas si vous décidez d’y faire dodo. Pour notre part, c’est dans le Parc au-bout-du-bout de Cape St.George que nous devrions coucher ce soir. Justement, nos amis Natalie et Michel viennent tout juste de passer vers cette direction.

Il reste 43 kilomètres à parcourir et le ciel se couvre de plus en plus au même rythme que la température descend. Grosse horreur d’exploitation d’une carrière de pierre en haut d’un cap puis on retrouve un paysage pouvant s’apparenter aux Iles-de-la-Madeleine, couleur rouge de la roche en moins.

On cherche le Sprinter de nos amis et on espère qu’ils n’ont pas poussé tout droit en ne nous apercevant pas. Finalement, des booondockers du Parc nous confirment l’avoir vu passer quelques minutes plus tôt et c’est complètement au boutte du au-bout-du-bout qu’on les retrouve.

Vue à notre gauche !

Vue à notre droite !

 C’est là que nous décidons de passer la nuit, aux grands vents, face à la mer.




Pendant que je suis affairé à mettre Forest au niveau, une jeune femme  arrive à pied pour admirer la vue avec ses yeux protégés par un fort joli chapeau. Elle n’était pas rendue au bord de la falaise qu’un coup de vent lui arracha le fort joli chapeau qui se mit à rouler et à rouler avec sa propriétaire à ses trousses.

Quel soupir de soulagement lorsqu’elle a cessé de courir au moment même où le fort joli chapeau effectuait un ultime plongeon de quelques centaines de pieds !

Alors qu’elle revenait, piteuse, vers sa voiture, je lui ai confirmé qu’elle avait pris une très sage décision d’arrêter de courir. Sa réponse me parvint emplie d’un accent bien connu. Mais oui, une Parisienne (qui demeure toutefois depuis 15 ans à Chelsea Qc). Le chapeau pouvait bien être fort joli car il n’avait que 4 jours d’usure. De plus, c’était un Tilley ! J’ignore si elle fera sa réclamation mais les chapeaux Tilley sont assurés contre la perte, même dans les cas où le chapeau commet un acte désespéré !

Notre Parisienne nous ayant informé de la présence d’un sentier longeant les caps, c’est là où nous allâmes nous promener après souper, espérant avoir droit à un magnifique coucher de soleil. Il faut parfois deviner le sentier qui se fait tout petit pour se faufiler au travers de cette végétation qui se serre les épinettes au coude-à-coude pour mieux résister aux éléments. L’appareil photo peine à rendre justice à tous ces points de vues et le soleil disparu dans un banc de brume sur la mer avant d’aller au lit.


On attend le coucher du soleil !







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