Du 7 au 10 août 2016 : On pédale le Lac St-Jean ! Partie 4 de 4



Étant donné que l'on retourne sur la route demain pour une nouvelle Aventure, il vaut mieux terminer d'abord la précédente !!!!


Dernière journée ! Tiens, le spa se fait moins présent il me semble ! On change de côté, on descend maintenant vers le Sud, seul problème, le vent aussi a décidé de changer de côté et on l’a encore en plein devant ! J’ai enfin résolu le problème du passage au petit plateau, une ficelle enroulée autour de l’un des chevaliers de mon dérailleur arrière empêchait la chaine de se tendre et donc, elle débarquait ! Ce qui m’a valu deux belles chûtes au sol en pleine montée !

Sylvie: Francine et moi allons en profiter pour retourner sur nos roues et aller visiter Péribonka et son musée dédié à Louis Hémon et à son roman Maria Chapdelaine.

 

 

 

 
 
Triste histoire de cet écrivain, mort en pleine jeunesse et  incompris de sa propre famille qui empocha les profits réalisés avec la vente de son oeuvre!

Pierrôt: La température est de notre côté encore aujourd’hui mais on va griller de la face ! On serpente un peu au départ du camping pour nous retrouver à Ste-Monique. C’est ensuite le bout platte avec un trajet sur la 169 avec toute la circulation lourde et bruyante. La seule consolation est que, lorsqu’on se fait dépasser par un camion-remorque, notre vitesse augmente brièvement de 2 km/h ! Trois camions en ligne et c’est 6 km/h de plus pour un instant !

C’est ainsi jusqu’à St-Henri de Taillon où nous retrouvons enfin une vraie piste hors-route et…des framboisiers ! Autant Ghislain que moi tenons à prendre cela mollo aujourd’hui, on l’admet, on a plus la forme mais on a sûrement quelque chose d’autre en lieu et place !

 

Et que ça a l'air facile en photo !


La véloroute nous fait quitter de temps à autre la route 169 pour nous faire visiter quelques champs et quelques quartiers résidentiels. Sur ces segments, on dirait qu’on va plus vite !


 

Le trajet se termine par un passage au Centre d’information de la Véloroute des Bleuets situé à Alma, puis le passage de deux barrages sur la Grande Décharge du Lac St-Jean, le tout entrecoupé par une trop courte ballade en traversier !


L'un des moments agréables de cette randonnée !
 
 

Une dernière montée qui achève de consommer nos dernières réserves et nous voici dans le stationnement du Centre de villégiature de Dam-en-Terre, notre point de départ d’il y a six ans. Nous y arrivons en même temps que nos équipages. Après les embrassades et les Plus Jamais, chacun prend des routes différentes.

Nous entreprenons de défaire notre route vers la maison.

Un seul arrêt pour souper au Parc des Chûtes de La Tuque. Nous aurions bien pris le temps de visiter les lieux mais Miss météo en a décidé autrement. Dommage, les expositions d’animaux, de draveurs et de Félix Leclerc devront nous attendre encore un peu de même que le spectacle des chûtes de la Bostonnais se jetant dans le St-Maurice.

C’est aussi dommage car ça nous a permis d’être témoins de comportements routiers assez douteux.

La route 155 est tortueuse. Elle longe la rivière St-Maurice avec des vues fantastiques qui attirent de nombreux touristes. C’est également la route qu’empruntent les camions de bois en longueurs et autres cargaisons entre le Lac St-Jean et Trois-Rivières, les uns et les autres ne font pas exactement bon ménage.

Il y a donc ce trio de motocyclistes en Harley-Davidson qui trônent à l’avant du peloton qui doit se se traîner à une vitesse de 75-80 km/h. C’est une motocycliste qui mène le tout, indiquant de la main à ses deux sbires, les fabuleux points de vue. Elle ferait peut-être mieux d’apprendre à regarder de temps à autre dans ses rétroviseurs, au nombre de deux, et à se rendre compte qu’une file d’au moins 20 véhicules est à sa traîne.

De temps à autre, la chaussée se double pour permettre le dépassement et quelques rares voitures en profitent pour prendre le large. J’en profite aussi pour dépasser les camions-remorques et m’approcher du trio. Finalement, je suis en bonne position pour les doubler à la prochaine montée. C’était sans prévoir l’incroyable.

Mettons immédiatement quelque chose au clair. Forest fonctionne au diesel, pas à essence, les reprises sont toutes sauf époustoufflantes. Au minimum, je pèse 5050 kilos ! De plus, la cylindrée du moteur est de trois litres seulement ! En d’autres mots, on est loin de la Mustang
.
Au pied de la côte, je prends mon élan, rétrograde en quatrième et commence mon ascension qui devrait me permettre d’avoir la route libre devant nous. Je dépasse le troisième larron puis le deuxième, la fin de la voie double approche mais je devrais en avoir assez pour finaliser le dépassement.

C’est alors que le gros tata (comme dans tatabarn…)  en troisième position tord sa poignée, passe entre son compagnon et Forest,. Me dépasse et, dès qu’il a passé mon aile, se rabat devant moi et….lâche le gaz !!!! Le tout pour que Madame la Meneuse de claque (s’a yeule) puisse réintégrer la voie de gauche.

Le gros innocent est chanceux d’être encore en vie car, même en montée, ça n’arrête pas sur un dix cents un Forest. Heureusement que j’ai de bons réflexes car j’aurais bossé mon capot avec sa tête dure !!! Le Roi de la Route existe, je l’ai rencontré et c’est un gros imbécile qui se promène en moto !

Sagement, j’ai attendu que l’autoroute 55 se pointe à l’horizon pour enfin les dépasser. Ouf, ça m’a fait du bien de vous en parler !

Dans les derniers kilomètres qui mènent à la maison, Sylvie et moi nous interrogeons sur le sort de Monsieur Léon qui s’est fait la malle juste avant notre départ. Est-il revenu ? A-t-il utilisé la chatière du garage ?? Est-ce que quelqu’un a laissé un message téléphonique car Monsieur Léon a un beau collier avec son nom, son adresse et son numéro de téléphone ???
Et bien, au dernier tournant avant notre rue, voilà que le Vagabond traverse la rue devant nous et se couche sagement sur le côté de la rue où Sylvie va le cueillir  tranquillement, belle fin de voyage.

Hein ? Quoi ? Ah ! Les batteries ! Et bien deux batteries Big Red à décharge profonde flambants neuves ! Ho Y’able la dépense ! On est maintenant équipé pour veiller tard…..full autonome !

4 commentaires:

  1. Bon retour à la maison. Nous attendons les histoires d'automne.

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  2. C'est dans un peu plus d'un mois. Le départ est prévu pour le 25 septembre. Hâtif cette année !

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