Jeudi, 20 octobre 2011 : Un départ automnal.


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Nous avions dit que nous partirions lorsque nous serions prêt et Sylvie avait estimé que nous serions prêt à 11h00 donc…nous sommes partis à 11h00.

Petits arrêts aux produits naturels (devinez pour qui!) puis au garage pour mettre tous les pneus de Forest à la bonne pression. Tous les 6 étaient en manque de 5-6 livres. Des pneus bien gonflés font économiser le carburant.

Nous embarquons finalement sur la 40 vers l’Ouest pour le Sud (on se comprend). Dès l’échangeur l’Acadie, c’est l’embouteillage total car une voiture est en peine à l’échangeur Décarie et le bon patrouilleur n’a rien trouvé de mieux pour protéger le peiné que de fermer complètement la voie de droite, bravo ! Un bon samaritain à coté de nous en profite pour nous informer que le vélo de Sylvie ne tient plus que par la chaine du cadenas. Nous nous en étions déjà rendu compte grâce à la caméra de recul mais nous ignorions pourquoi.

Nous prenons donc une sortie et trouvons un stationnement pour enquêter le tout. La poigne de la barre transversale est entièrement dévissée et je me souviens très bien l’avoir fixée. Nos soupçons se portent sur le voleur de vélo de la ruelle qui nous en a déjà chipé trois. Celui-là, il ne l’a pas eu car les deux vélos étaient bien enchainés sur le support.

Enfin on roule, mais pas pour longtemps. Aussitôt passé le pont de l’Ile-aux-Tourtres, jam pack again sur 3 voies cette fois. À l’échangeur d’Ottawa, un gros camion a embrassé le garde-fou de gauche, encore une fois, les bons patrouilleurs n’ont rien trouvé de mieux que de tous se stationner du coté droit ! Tous les automobilistes, camionneurs et VR-istes doivent effectuer un superbe slalom pour poursuivre leur route vers le bonheur.

Au final, en plus d’une heure et demie, nous avons parcouru un incroyable 50 miles (85 km) et nous sommes maintenant bien assis devant un café Tim Horton’s ontarien. Les haltes routières EnRoute sont un superbe exemple d’efficacité. Le Québec suivra dans 10 ans.

Les douanes s’offrent à nous sur le coup de 15h30. Le douanier s’appelle Larche (probablement un Laroche ayant égaré son O). On le fait quasiment rêver avec notre statut de retraités dans la cinquantaine et notre Forest. On lui a même offert une visite à l’intérieur qu’il a accepté. Il faut dire qu’il n’y a aucune attente et deux autres guérites sont ouvertes. Bizarre, il ne nous a pas parlé de alien tomate lui! (Voir 9 septembre 2011).

Arrêt au Welcome Center, nous avons décidé de tous les visiter et de mettre la main sur le guide des terrains de camping et une carte routière pour chaque État.

Nous avons maintenant la route pour nous seuls. La I-81 se déroule sous nos pneus et c’est vraiment un charme que de conduire Forest malgré les rafales de vents qui nous prennent de travers. C’est une journée très nuageuse, mouilleuse et venteuse.

Tout va pour le mieux jusqu’à Mexico. Non, non, ne partez pas en peur, nous ne sommes pas rendus si loin. Il s’agit de Mexico, New York State, 28 miles au Nord de Syracuse. Nous venons de faire le plein lorsque je remarque qu’une partie de la génératrice pend sous Forest, il me semble que ce n’est pas normal et j’ai bien raison.

Imaginez-vous que la génératrice se trouve dans une sorte de cage en métal et que cette cage est fixée au chassis de Forest. Il n’y a malheureusement que trois petites soudures pour tenir le tout et ce sont ces soudures à l’arrière qui ont cassées, toutes les trois. La chute de la génératrice vers le sol a été stoppée uniquement par son propre tuyau d’échappement qui est fixé à la partie arrière du chassis. Toute une frousse et une pluie de jurons contre l’imbécile qui a patenté ce système. En tous cas, pas question de poursuivre notre route ainsi, s’il fallait que les soudures de l’avant cèdent aussi, ce serait la catastrophe.

Nous trouvons un petit RV park tout près : Le J & J Campground. Je raconte ma mésaventure au propriétaire qui me déniche un soudeur en moins de 30 secondes. Tout un service!  Juste le temps de stationner Forest le long de son garage que Jeremiah se présente avec sa soudeuse MIG. Il a fallu entièrement déboulonner le fer angle du haut pour pouvoir le ressouder au chassis. Encore aujourd’hui je m’interroge pour comprendre comment il se fait que cette pièce n’était pas boulonnée au chassis comme tout le restant de la cage, un vrai illogisme. Quoi qu’il en soit, après une heure de travail, Jeremiah a empoché son salaire et nous nous sommes installés sur notre terrain pour écrire une belle histoire d’horreur sur le forum de Forest River.

Comme si ce n’était pas assez, voilà que la fournaise au propane refuse de fonctionner. Le ventilateur part mais pas la combustion ce qui fait que le tout s’arrête au bout de 45 secondes.
Nous nous mettons à avoir une pensée pour Lynda et Gilbert qui ont connu les mêmes ennuis. C’est donc bien caché sous les couvertures que nous passerons notre première nuit à 6 Celcius.

Au coucher et au lever, nous nous réchauffons à la méthode westfalienne…..soit d’allumer les ronds du poêle et d’entrouvrir une fenêtre!

Et dire que tout le monde, y compris nous, pensait que s’en était fini des Aventures ! Méchante journée de marde, croyez-moi !

2 commentaires:

  1. Et la personne qui vous a vendu le Solera n'avait jamais remarqué que la génératrice était bizarrement installée?

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  2. La génératrice était bien à sa place lorsque nous avons quitté ce matin.

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