27-28 octobre 2017 : Payne’s Prairie State Park, Gainesville.





C’est un autre State Park où nous n’avions pas mis les roues, les pieds et les pneus depuis un certain temps. C’est ici que se déroulèrent nos premières vraies expériences de Walk-a-Bike parmi les sentiers parfois sablonneux du Park ! Cette fois-ci, nous sommes avisés et c’est Pédibus que nous profiterons des lieux.

La ville de Gainesville, surtout connue pour avoir donnée naissance au Gatorade, la boisson énergétique de l’équipe de football locale, mais aussi pour une certaine patiente qui quitta la ville sans payer sa consultation chez le médecin et qui, même poursuivie jusque dans sa province de résidence refusa obstinément de payer un service non rendu. J’approuve et suis même prêt à fournir toutes les preuves requises pour supporter ses dires et actions.

Nous sommes chanceux de pouvoir atteindre le Park sans trop d’encombre car les autorités viennent tout juste de rouvrir la route US441 , submergée depuis le passage d’Irma en septembre de cette année. Fortement gorgée d’eau par des orages tropicaux tout au long de l’été, le sol n’a tout simplement pas été en mesure d’en absorber une goutte de pluie.

Les ravages d’Irma, nettement visibles au Fort Clinch SP sont également fort présents ici aussi. Partout, sur les bords de route, trainent de gros paquets de branches en attente de déchiquetage regénérateur et compostant, vive le mulching floridien.

Comme nous avons retourné le Tow Dolly à ses propriétaires, c’est en mini-convoi que nous effectuons la route entre les deux State Parks. Luna, sans hésiter, a choisi de voyager sur le siège passager de la fourgonnette avec Sylvie plutôt que de profiter de la grande et douillette banquette de Forest, allez comprendre pourquoi !?!?!?

Étant donné qu’une visite à l’épicerie s’impose, Sylvie passe devant car, en plus de Luna, il s’adonne que Germaine voyage également en sa compagnie sauf que, après l’avoir vu effectuer quatre virages à droite consécutifs, j’en viens à la conclusion que Germaine se fout de sa gueule. Heureusement, la technologie du Walkie-Talkie nous permet de nous mettre d’accord sur un plan B soit celui de vivre sur nos réserves pour les deux prochains jours.

Terrain numéro 8.

Luna dans une séance de Ça me démange !


Alors ? Vous venez ? On va rater le coucher du soleil !

Un bel endroit pour se dire OUI, je le veux !



Après les Trois Amigos, les Trois Paquets de poils !




Bon, l’activité principale du Payne’s Prairie consiste en de grandes randonnées pédestres dans ce qui est le paysage le plus représentatif de la Floride intérieure. À vue de nez, je dirais que le circuit total des sentiers cumule une dizaine d’heures de marches, give or take one or two, selon votre vitesse de chaussures et le nombre de photos à prendre. 

La section chevaux, alligators et NO PETS !


De nombreux arbres, surtout de gros pins, jonchent le sol, jetés par terre par Irma la pas douce du tout puis achevés à grands coups de scies à chaine. Pas question de ramasser et de récupérer, on laisse la nature faire son œuvre ce qui est dommage car ça fait pas très beau et pas très propre.

D'accord, celui-là, c'est pas la faute à Irma.


Il y a beaucoup de chevreuils et, lors de notre dernier passage, il y avait des chevaux sauvages que nous n’avions aperçus que de très loin. Il y avait aussi des alligators mais qu’eux, nous avions vu de très près ! D’ailleurs, le secteur des alligators est interdit aux Pets, repas favoris des féroces court-sur-pattes. La devise des alligators étant : Si je l’avale d’un seul coup, peut-être qu’ils n’en sau-ron-riens !

Y'en a partout !

J'veux aller voir mes amis !!!



C’est donc à cette activité à laquelle nous nous sommes livrés pour une grande partie de notre vendredi (je devrais éviter les longues phrases sans ponctuation). Le restant de la journée étant dévolu au nettoyage par étape de notre fidèle Forest. À date, disons que l’avant, la partie Sprinter, est terminée. Reste à aborder la section capucine mais là, il va vraiment falloir des encouragements.

Essai de lentille !

Pour ceux qui ne croient pas mes explications sur les alligators !

Chronique Luna :

On se doutait bien qu’un Husky de Kuujjuaq trouverait la température Floridienne un peu plus élevée. C’est ainsi que Luna profite de chaque point d’eau pour s’y rafraîchir. Faut juste les choisir pour elle car elle ne fait aucune différence entre un gros trou de bouette et un petit ruisseau cristallin !

Tiens, un chien-chaud !



10 commentaires:

  1. Un autre coin de la Floride à découvrir. Merci de partager.

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  2. On va changer le dicton :''Heureux qui comme Ulysse...'' pour ''Heureuse qui comme Luna...''.

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  3. Ce n'est pas la banquette ou le siège que Luna a choisi, comme tout bon chien, elle a choisi son chef de meute... Sylvie. Enfin, c'est ce que je pense.
    Me rappelle tellement quand j'ai voyagé avec ma chienne à poils longs... blancs. Une tout autre façon de voyager et de voir et de chercher les points d'eau.

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    1. Ouais et c'est bien ansi, les filles avec les filles ! On vit dans le poil !

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  4. J'aime bien la photo des trois poilus. Celle de l'oiseau en plein vol, tout un exploit.

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    1. Pour les poilus, on repassera. Pour l'oiseau, c'est facile. Tu le cadres bien, tu lui fait peur pour qu'il s'envole puis tu prends une dose de LSD. Ha Ha Ha...

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  5. Est-ce que Luna s’accommode bien de sa laisse? Ça ne doit pas être facile pour une ancienne vagabonde d'être ainsi harnachée.

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    1. Incroyablement bien. Avec le nouveau harnais, elle ne tire même pas. Une soie à promener. Vive les vieux chiens.

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