Jeudi, 15 mars 2012 : La Terre appele Fort Pickens.

Le Fort Pickens National Park fait partie du Gulf Shores National. Vous devez vous rendre à Pensacola Beach puis vous diriger vers l'Ouest jusqu'à ce que la route s'arrête. Vous êtes alors rendus.

C’est la quatrième fois que nous tentons d’aller à Fort Pickens depuis que nous voyageons. Camping en réparation, route fermée, évènement spécial, nous avions quasiment perdu espoir mais cette année est la bonne nous voici !

Nous avons véritablement l’impression d’être au bout du monde. À partir du moment où vous entrez dans le Park, ce sont des dunes et des dunes qui se succèdent de chaque côté.

Si vous aimez la mer couleur émeraude, le sable blanc, le vent dans vos cheveux, le bruit des vagues pour vous endormir, le petit brouillard au matin, les oiseaux, les longues marches sur la plage ou le vélo sans peur de perdre une jambe, c’est Fort Pickens qu’il vous faut.

La Mer couleur Émeraude !

Nous sommes arrivés juste à temps pour nous rendre sur la plage assister au coucher du soleil. Ce dernier nous a joué un tour en se couchant dans les nuages. Nous en avons alors profité pour marcher un peu et faire la rencontre du Jelly Fish le plus venimeux qui soit !

Au retour, les vrais cyclistes connaissent cette impression, le vent est tombé et les vélos roulent sans aucun bruit et sans aucune résistance. On a l’impression de pouvoir rouler des heures et à des vitesses incroyables. Ce n’est malheureusement qu’une impression mais elle est très agréable le temps qu’elle dure.

Toute la nuit, la brume qui se condense sur les arbres fait dégouter les branches sur le toit de Forest. L’on se croirait au début ou à la fin d’une averse. Au matin, c’est encore dans ce brouillard que le Pierrôt enfile son kit de cycliste pour aller réveiller les muscles qui dorment depuis trop longtemps.

Avant de quitter, nous allons faire un tour au Fort Pickens lui-même. Ayoye, il va falloir plus d’une heure pour visiter cet endroit. Décidément, il semble de plus en plus probable que nous revenions sur nos pas en revenant du Texas au lieu de couper par les États du centre.

Nous ne savons toujours pas si nous aurons un site au Gulf Shores State Park en Alabama. Depuis deux semaines, nous essayons d’aller sur leur site de réservations sans succès. Le site s’entête à nous répondre qu’il ne peut gérer notre demande pour l’instant et d’appeler directement. Ça aussi, nous l’avons essayé au moins à 15 reprises, sans plus de succès, tombant toujours sur le même message enregistré qui nous conseille de visiter leur site web de réservation ou de raccrocher et de rappeler plus tard car…..your call is important for us…..Alabamian Bull Shit !

Finalement, notre copain René a réussi à mettre notre nom sur la liste d’attente, nous sommes en deuxième position. Les terrains vacants seront attribué à 15h00, il nous reste une heure à attendre. Il y a d’ailleurs le terrain 211 de libre, juste à côté de celui de Louise et René.

À l’heure dite, on énumère les numéros des sites disponibles. Misère, le 211 n’y est pas. Ensuite on appelle les noms et, le premier n’y étant pas, c’est à moi que l’on demande quel site je veux. Je lui réponds que je veux le 211, qu’ils ne l’ont pas nommé et René renchérit en disant que ce n’est que pour deux nuits….on l’a eu !

Même Sylvie a trouvé le moyen d'être sur la photo !!!

C’est donc avec soulagement que l’on s’installe pour 2 nuits avec nos copains. La priorité est de lutter contre la déshydratation puis de se diriger vers la plage pour un bain de soleil.  Louise et Sylvie font une grande marche sur la plage.

C’est Louise et René qui nous reçoivent ce soir pour souper, un succulent pot-au-feu mijoté au Crock-Pot !

Nous sommes revenus assez tard dans Forest pour profiter d’une accalmie sur le Wi-Fi et transmettre une autre journée de Blog. Le Wi-Fi est accessible partout mais, avec 493 sites, mettons que la bande passante gagnerait à engraisser un peu.