Lundi, 16 avril 2012 : Le bateau-passeur.



Nous nous sommes levés sans avoir aucune idée de ce qui nous attendait. Le réveil s’est effectué très tard et l’on a automatiquement remis à demain notre excursion en canot. On s’est plutôt tranquillement installé sous les arbres pour lire tout en écoutant les oiseaux chanter. Nous nous sommes également remis aux pamplemousses, quelle belle façon de commencer une journée.


Côté blog, je suis en train de rattraper mon retard en même temps que je suis à écrire les présentes journées, vous comprenez ? Non ?? C'est pas grave !!!!

Côté santé, Sylvie a des hauts et des bas et désire justement se rendre à une pharmacie. Aucun problème d’autant que Germaine nous en trouve une à moins de 10 miles d’où nous nous trouvons. Alors, tourne à droite et tourne encore à droite. WO les moteurs! Nous voici sur une route de sable en train de traverser l’Australie ! Veux-tu bien me dire où est-ce qu’on s’en va ? Faisons confiance à Germaine ! Ce que je présumais arriva au bout de 6 miles lorsque la voix de Germaine ordonna : Embarquez sur le traversier !

Euh !  You-Houuuuuuu !!!!!


Il n’y a pas d’heures fixes de départ et d’arrivée et étant donné que toute l’administration (Hum! Hum!) de l’entreprise se trouve de l’autre côté de la Rivière St-John, ils ont dû élaboré un système très sophistiqué pour les aviser du désir de traverser de leurs clients. Il faut embarquer la voiture sur la partie en bois de l’embarcadère et faire des appels de phares !!! Ne riez pas, cela fonctionne !!!



Teuf ! Teuf ! Teuf ! Teuf ! Teuf ! Teuf ! Teuf ! Teuf !


Le bateau en question date de 1919, est équipé d’un moteur diesel de 65 HP affichant plus de 15000 heures au compteur et est attaché à une plate-forme flottante sur laquelle embarquent les voitures. Selon moi, deux au maximum ou un pick-up avec sa remorque à chaloupe. Le tarif est de $10 du passage et permet d’économiser 45 miles de route. Le Capitaine Haddock déclare qu’il transporte une moyenne de 10 voitures par jour soit 300 par mois et que cela lui suffit comme revenus. Il ne prend que les mardis comme jour de congé.

C’est ainsi que nous traversons une partie de la Floride vraiment inconnue des touristes Québécois. De la pauvreté comme on n’en trouve nulle part dans notre Belle Province. Pourtant, tout le monde sourit et vous envoie la main comme si vous étiez de vieilles connaissances.  Nous nous retrouvons dans la ville de Crescent City. Une ville qui semble en train de reprendre du poil de la bête après une longue période de dépression économique pas comique.

Les magasins poussent le long de la route principale nouvellement asphaltée et certaines personnes se déplacent sur les trottoirs extra-larges à bord de leur kart de golf comme dans les Sun City de la Californie. La petite bibliothèque, qui est pourtant fermée les lundis, offre un signal WiFi de première avec la haute-vitesse en prime. Nous en profitons pour acheminer deux autres journées de blog, ce sont les lecteurs qui ont dû rester surpris.

 Retour à Salt Spring par la même route, le même traversier et le même capitaine. Revenu à terre, le Pierrôt décide de gars-gosser un peu en empruntant de petits chemins avec l’espoir d’apercevoir un beau nounours floridien car apparemment, il y en aurait beaucoup dans le coin. En vain, Ti-Gris Two c’est quand même pas un Grisou pour s’aventurer ainsi hors des sentiers battus. 



Notre seule rencontre fut avec un écureuil noir à face et oreilles blanches, beaucoup plus gros que le modèle standard disponible en gris. Désolé pour la qualité de la photo mais on était assez loin et lui (ou elle) assez peureux !



La journée se termine avec une trempette en privé au Spring car il n’y a jamais personne dans l’eau passé 17h00. Sur les berges, à peine quelques passants faisant leur promenade digestive. Il est 18h00, le soleil est encore haut et nous ne souperons que vers 19h30.

Et Glou, et Glou, et Glou de dire le modèle standard !!!

2 commentaires:

  1. Tes photos cette années sont réellement supérieures. Tu t'appliques plus?

    Tu n'as pas parlé de la consommation d'essence comparé à Grisou. C'est donc acceptable?

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    1. Pour les photos, j'ai eu un conseil de mon ami MH que j'applique. J'ai aussi trouvé deux super application sur ACDSee qui font des merveilles, c'est tout, c'est encore le même petit appareil Canon que j'utilise.

      Grisou faisait 19 MPG, Forest fait 14,5 MPG en tirant TG2 et 16,6 MPG à vide, on s'attendait à mieux mais c'est quand même mieux que les 8-9 MPG des Ford 450. De plus, comme on fait tous les petits déplacements en TG@, ça compense énormément.

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