Jeudi, 17 novembre 2011 : Le retour.


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L’alarme du radio réveil se met à bipper dès 06h40. Le problème est qu’il s’agit du radio de la chambre d’à côté et il semble n’y avoir personne pour peser sur le satané bouton OFF!!! Malgré la très bonne insonorisation des murs, le fait d’avoir la tête collée dessus nous empêche de retrouver le sommeil. Bon, cela nous donnera un peu plus de temps pour nous préparer.

Calculons : L’avion décolle à 12h15 donc il faut se pointer vers 10h15 mais compter 30 minutes pour se rendre à l’aéroport. Nous sommes donc dans le Hall de l’hôtel à 09h30 où, surprise, nous attend déjà un taxi qui vient juste de débarquer des clients. Hier, il a fallu attendre 10 minutes !

Le chauffeur souffre d’énurésie verbale; à la fin du trajet nous saurons qu’il vient de Puerto Rico, que ce sont ses parents qui lui ont avancé l’argent pour le taxi, que son frère vit en Californie mais que lui trouve que c’est trop froid l’hiver, qu’il a une maison, une Harley et un Chris-craft de 32 pieds sur lequel il n’a pas les moyens de prendre d’assurance ni de l’entreposer. Il nous aime beaucoup, nous les Canadiens, on ne fait pas la guerre même si je lui rappelle qu’on a quand même des troupes en Afghanistan, il est bien content de nous avoir à la frontière Nord pour protéger leurs arrières et qu’il faut faire attention, ici, dans la limite de 15 MPH parce que les policiers font du radar cachés entre les voitures taxis et que lui n’a jamais eu de contraventions et là, on est rendu ! 

Trajet Westin-FLL : $37,00 avec pourboire.

Vraiment pas long l’attente au guichet de Westjet, au plus 15 minutes et $20 pour le second bagage ! Méga-hyper-grosse valise = gratis,  deux tites-valises = $20 pour la deuxième ! Bon, le billet est de $113,00 avec les taxes, j’imagine qu’ils doivent se reprendre quelque part ! Ça ne m’étonnerait pas qu’il fasse payer les chips à bord !

C’est ensuite la fouille; enlèves tes souliers et ta ceinture, vides tes poches, toutes tes poches, sors le portable de l’étui puis passes au rayons-X. À force de se rayonner ainsi, les américains risquent de devenir un gros peuple de stérile ! Pierrôt et Sylvie passe haut la main !

Il faut maintenant attendre car le vol WS1055 a du retard, pas grand-chose mais nous ne partirons finalement qu’à 13h00. Pendant que tout le monde autour de nous s'I-Phone, se portabilise, se Face de Bouc  et se Twit à qui mieux mieux, nous en profitons pour manger une salade car je serais très surpris qu’ils nous servent le dîner à bord !

Et non, ça ne bronze pas sous les palmiers !


Faudrait surtout pas se perdre !
Un vol sans problème aucun, j'avais raison, il faut payer les chips et les biscuits mais pas l'eau et le café. Le ciel est beau et bleu, du moins jusqu’au Canada où il prend de belles teintes de gris en même temps que le pilote nous annonce une température de 4 Celcius avec un peu de pluie. 












Surprise, voici l'immeuble où mes parents habitent puis, quelques minutes plus tard, c'est notre maison qui défile sous notre hublot.

Bon, maintenant, avec le retard, il est 17h00 et c’est l’heure de pointe. Nous abandonnons l’idée du taxi qui sera immanquablement pris dans cette mélasse, jamais intéressant de voir le compteur rouler et non les pneus ! C’est donc la navette 747 qui nous conduit directement au Métro Lionel-Groulx en 30 minutes grâce aux voies réservées. Il nous suffit ensuite d’un autre 40 minutes pour nous retrouver à la station Sauvé à quelques mètres de la maison.

Beurk ! On peut apercevoir de la neige fondue sur les voitures, il vente et il fait froid. Les valises deviennent de plus en plus lourdes à mesure que l’on se rapproche. Vive les valises à roulettes, on apprend à tous les jours. C’est finalement à 18h30 que nous retrouvons la maison et les minous.
Ils se sont quasiment pas ennuyé !!!!!!!


Prochaine publication : Les statistiques.

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