Lundi, 27 avril 2015 : Ayaye, ayaye, ayaye, on prie dans les Missions.





Quelle nuit, me semble que je suis trop vieux pour des maux d’enfants. Presque pas dormi de la nuit, à serrer les dents et les oreilles. Je claque des dents en plus à cause de la fièvre ou de l’air climatisé puis, pour couronner le tout, un vent démoniaque se met à souffler pour annoncer un changement drastique de température et je dois me ruer dehors, flambant bobette, pour détacher puis rouler l’auvent.

 Finalement, je me souviens que j’ai des Advils X-Tra dans ma sacoche de vélo et je réussis à mettre la main puis les dents dessus. Ouf, enfin, un peu de soulagement et un peu de dodo.

Cadeau du mécano de Mission. Je mets du sirop d'érable au centre !


Lever vers 10h00 seulement, on met des gouttes, on prend des anti-douleurs, on espère et surtout, on va inspecter TG2 et on découvre d’où vient la pièce. Elle se visse sur le bout du compresseur de l’air climatisé. Aucune idée pourquoi elle est sortie et le bruit saugrenu provient probablement de la courroie qui grippe quand l’embrayage du compresseur saisi. 




Je revisse le tout en place puis j’appele Toyota de Cowansville où on me répond que tout devrait rester en place. Nous repartons donc pour visiter les deux missions restantes.

Il nous faut aussi attendre l’appel de notre fille qui est présentement à la maison et qui nous a appris que notre gros Tommy filait un très mauvais coton. Elle a un rendez-vous chez le vétérinaire en direct avec nous avec l’aide de Skype, Facetime et Messenger.

Bon, il semble qu’il y ait de l’espoir, prise de sang et on attend les résultats demain.

Finalement, Toyota avait tort; à peine 200 pieds sur l’autoroute et la pièce se dévisse encore et prend le bord du fossé, adieu veau, vache, cochon, couvée. TG2 continue à avancer, c’est du solide. Nous poursuivons notre route après une brève recherche.

Nous nous stationnons à la Mission San Juan puis utilisons les vélos pour nous rendre à celle de San Francesco de la Espada. Encore une fois, la chaleur nous accompagne ainsi que le mal d’oreille.



Dicton: Ne jamais réveiller le tigre qui dort !

De l'eau en-dessous, de l'eau en-dessus. Un aqueduc qui fonctionne encore après 350 ans !

Ici, on garde l'eau sous clé !

Direction Sud vers Espada !

Bixi, Vélib, ici c'est B-cycle !

Mission de l'Espada. Toujours en service.

L'intérieur entièrement rénové depuis décembre dernier. Les lampions sont au fond, à gauche !


Ha ! Le bout de la piste direction Sud. Reste à faire demi-tour !

Par cette journée de ciel bleue, c’est tout simplement magnifique ces vieux édifices qui contrastent.  Sur les 4 missions visitées, il est quand même étonnant de voir 3 églises d’entre elles qui sont encore utilisées régulièrement.  Dans la dernière, nous avons allumé 2 lampions, ils se reconnaîtront!

De retour au Park pour une nouvelle séance de gouttes. On en est rendu à de l’ail écrasé dans l’huile avec des frottis-frottas de pavillon enflé à l’orégano. Ajoutez quelques minutes de dodo, ça ne peut que soulager.

Ho! Une nouvelle voisine, elle a du style !
 
Je me réveille sur le coup de 18h00, probablement par une voix intérieures qui me rappele que c’est ce soir le souper de briskets du RV Park. En plus, c’est la porte juste derrière Forest. Pour $8,00 chacun : Deux tranches de porc rôti, salade de patate, fèves au jus et un petit pain. Petite salade verte et thé glacé sucré ou non. J’aime bien encourager les cuisinières.

Quand ? Quand ? Quand est-ce que tu vas aller chercher la pièce ?


Re-petit dodo avec d’autres gouttes et, encore une fois, le réveil par une petite voix qui me dit que la pièce perdue n’est probablement pas très loin dans le fossé. Sylvie m’accompagne et c’est elle qui porte la veste fluorescente car elle ne veut pas marcher dans les hautes herbes.

Finalement, c’est Pierrôt qui mettra la main sur la pièce. Pas pour rien qu’il a passé 17 ans de sa carrière au SIJ à rechercher les choses cachées ! En prime, un gros washer en caoutchouc du même diamètre que la pièce, rapport ou pas rapport ? On verra demain lors du rappel de Toyota et le verdict du vétérinaire.

5 commentaires:

  1. Je compatis avec toi Pierrôt, il n'y a rien de plus souffrant qu'un mal d'oreilles. Je me souviens d'avoir bercé mes enfants des nuits entières pour consoler leurs pleurs à cause de la douleur. Vite au matin, je courais chez le docteur qui demeurait en face et qui avait la solution. J'espère que tu trouveras toi aussi la solution à ton mal. Bonne chance, tu as le droit de verser une petite larme.

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    1. Le pire, ce sont les élancements sans avertissements. Merci.

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  2. Quelles aventures, mes amis! Votre mal d'oreilles me chicote un peu, vous devez avoir hâte que ça passe.

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