On
n’ira pas tellement loin aujourd’hui. Notre première destination se trouve à
Latta Plantation, à peine 16 km de Charlotte.
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Nous sommes tombés en pleine sortie scolaire ! |
L’histoire
d’une plantation deux fois centenaires dont les débuts remontent aux temps où
il fallait près d’un mois pour faire le trajet Charlotte-Charleston
aller-retour. Prix d’entrée $8,00 par tête-de-pipe.
En
fait, Monsieur Latta n’était même pas un planteur mais une personne qui
s’occupait de faire parvenir les biens essentiels aux colons répartis au fin
fond des forêts. Il était donc souvent absent de la maison mais, étant fortuné,
il fit l’acquisition d’esclaves pour faciliter la tâche de son épouse qui
demeurait à la maison.
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Pour mon petit-fils.......Gal-lo-way ! |
La
dame était-elle à plaindre? Mais non puisqu'elle demeurait déjà dans cette maison
lorsqu’elle épousa Mister Latta, elle changea donc quatre trente sous pour une
piastre mais pu profiter d’un bon taux d’échange avec cette union. Le plus
drôle de cette histoire est que Susky, la première esclave du domaine, survécut
à ses maîtres et à toute leur descendance !
Ce
n’est qu’à l’âge de la retraite, à près de 63 ans, que Senor Latta se laissa
tenter par la vocation de planteur et acquis une trentaine de nouveaux
esclaves, catégorie agriculturale. Il cultiva le coton et devint encore plus
prospère.
Bon,
c’est une histoire connue que nous revivons en parcourant les lieux et en
visitant les différents bâtiments mais, à la lecture de leur guide, nous nous
rendons compte que c’est la première fois que l’on ose appeler un chat un chat
! Ici, on reconnait volontiers que l’esclavage était une chose odieuse et l’on
s’interroge même sur les raisons qui ont pu inciter les hommes à commettre une
telle abomination à part l’appât aveugle du gain.
Une
autre attraction, juste à côté, attire notre attention et nos dollars ! Le
Centre de Réhabilitation des Rapaces vous demandera $12 chacun pour vous
laisser déambuler dans leur forêt ($2,00 de rabais si vous êtes allé à la plantation) peuplé de rapaces en cage plus ou moins
éclopés et confiés à leurs bons soins.
Fait
surprenant, j’ignorais qu’un rapace puisse vivre si longtemps, captivité ou
non. Certains pensionnaires dépassent allégrement les 30 ans.
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J'ignore sur quel patte danser ! |
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Vous m'excuserez, je ne suis pas à mon meilleur là ! |
Ce
qui est malheureux est que la grande majorité de ces bêtes parfois majestueuses
ne revivront jamais l’ivresse de voler en plein ciel. Prouesse assez ardue avec
une moitié d’aile pendouillante. Par contre, on leur présente parfois un joli
compagnon ou une jolie compagne, aussi magané des fois, et on leur demande de
faire leur gros possible pour sauver l’espèce et, ça semble réussir, rarement
mais oui !
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Borgne ? Mais non, j'te fais un clin d'oeil ! |
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Chouette, un photographe, prenons la pose ! |
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Mon handicap ? Suis collé sur le poteau ! |
Destination
dodo juste à côté au Lake Norman State Park, un sans service ! Une fois n’est
pas coutume et il faut bien mettre nos batteries et autres gadgets à l’épreuve de
temps à autre. Chose certaine, nous n’aurons pas à utiliser de chaufferette !
Il faut toujours au-dessus de 80°F et nous ne souhaitons qu’une chose : qu’il
vente un peu !
Le
Lake Norman SP semble être l’endroit idéal pour les VRAIS ! Les mordus du vélo,
les campeurs en tentes qui se lavent à l’éponge, les amateurs de canot-kayak et
pédalos. Il y a un lac immense qui, sauf erreur, doit servir à alimenter
Charlotte en eau potable. Un grand secteur de baignade se trouve à quelques
coups de pédales du camping mais il est toutefois possible d’aller se baigner,
illégalement peut-être, directement à partir du camping.
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Terrain 28 |
Belle
rencontre, 5 Wests de 1961 à 1974 se trouvent sur place en route pour un
rassemblement devant avoir lieu en fin de semaine à Charlotte. Par chance, je
porte mon super beau T-Shirt Split Window ramené de Barcelone, j’ai fait fureur
et j’ai obtenu le droit de photographier les bêtes !
Je suis déçue, pas de photo du-dit T-Shit de Barcelone. Trop cute les Westfalias antiques. Très jolie la photo du coucher de soleil sur le lac, c'est si paisible. Et que dire des oiseaux qui parlent, nous avons le goût de les adopter.
RépondreEffacerVoyons Patricia, regarde bien les jours d'avant, je l'ai toujours sur le dos !
EffacerC'est le mot "Barcelone" qui m'a mal aiguillé. Je ne faisais pas le lien entre la ville de Gaudi et les Wesfalias.
RépondreEffacerVa voir la journée du 14 mai quand j'achète les Kryspy Kreme.C'est un t-shirt que Sylvie m'a acheté lors de son voyage à Barcelone.
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