Bon, c’est une première pour nous. On l’a déjà écrit mais on
le répète encore des fois que…Première fois que l’on réserve un site pour une
si longue période de temps. Ajoutez en prime que nous n’avons jamais visité ce
camping, que l’on ignore complètement à quoi s’attendre et vous aurez une
petite idée du degré d’appréhension qui nous habite. On aime vivre dangereusement!
C’est sur le forum de la FQCC que Sylvie a lu sur ce Resort,
que l’on pouvait pédaler et ramer directement à partir du camping. Que l’auto
devenait même quasiment inutile tellement tout était à la portée des pédales.
Comme ce sont nos deux activités favorites dans le Sud, nous nous sommes laissés
tenter et sommes allés profiter d’un petit rabais en allant visiter le Salon du
VR à Montréal. Ayant versé un acompte de $200, la location, au final, revient à
$796 pour le mois complet soit $26,50 par jour, le même prix qu’un State Park
mais avec 3 services, une piscine, une buanderie etc etc etc…
En route, on se concocte toutes sortes de plan B : Si
ça ne pait pas de mine, on reste une semaine MAX et on fugue. Si c’est VRAIMENT
pas de mine, au diable le dépôt, on passe droit et on va ailleurs, ce n’est pas
le choix qui manque en novembre, les spéciaux non plus. Notre plus grande peur
est de se retrouver sur un camping style stationnement sur l’asphalte au gros
soleil où le moindre pied carré est exploité au maximum.
Cela ne s’est pas passé du tout comme nous l’avions
appréhendé ! Premièrement, le Resort est à environ 1000 pieds du boulevard
Laurel, on longe d’abord un grand parc de maisons mobiles pour y accéder. Ce
sont ensuite les arbres que l’on remarque, beaucoup d’arbres. À l’entrée, deux
grands drapeaux, celui de nos hôtes et un autre tout blanc et rouge, le nôtre,
première belle surprise.
À l’accueil, ça respire la propreté et le professionnalisme.
C’est la propriétaire elle-même qui nous reçoit et j’ai nommé Madame Beverley
Malouin, plus français que ça, tu chantes la Marseillaise. Bon, elle m’explique
que Malouin est le nom de son époux. J’en suis un peu déçu mais juste le temps
qu’elle ajoute que son nom à elle c’est Audet !!!! Elle se prépare même à
entreprendre des cours de français pour pouvoir accueillir sa clientèle du
Québec dans leur langue, au diable Shakespeare !
Ô Canada ! |
On nous assigne le terrain 23A alors que nous pensions avoir
le 24 selon ce qui était écrit sur nos documents. Un transfert de sites ?
Jamais de bonne augure ça! Et ce A, un terrain subdivisé ? Un fond de placard ?
On nous a déclassés ? Encore une fois, peur pour rien, le terrain 23 A est
superbe, probablement celui que j’aurais choisi si on nous avait laissé aller
en choisir un nous-mêmes. Aucun voisin devant, une largeur de 40 pieds par 45
de profond (grosso modo 13 m x 15 mètres). Séparé d’un voisin par un beau
palmier et niché sous de grands pins dont les aiguilles roussâtres tapissent le
sol. Oubliez le stationnement en rangée, ici, tu te stationnes sur le gazon,
dans le sens que tu veux et, sois heureux !
On est au fond de la photo ! Juste après le VUS rouge ! |
C’est peut-être mon instinct suspicieux, hérité de 30 ans
d’un métier où le soupçon était de mise mais je sais toutefois reconnaitre mes
torts et, j’avoue, pour le Royal Coachman de la chaîne Encore, j’avais tout
faux. Je sens que l’on va passer du beau et du bon temps ici et que le repos va
être régénérateur.
On vous promet de meilleures photos ! |
Quand les avions se mettent à jouer au Tic-Tac-Toc |
Full Moon Tonight ! |
Tellement contente pour vous. Profitez de tout.
RépondreEffacerOn essaie, autant que Luna se peut !!!
EffacerTellement plaisant quand nos doutes s'avèrent non fondés! C'est pourquoi il faut prendre des chances dans la vie et avoir un plan B au cas où.
RépondreEffacerOuais, les seules fois ou je préfère avoir tort que raison !
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