Il semble que l’on soit
maintenant tombé sur l’un ou l’autre des 65 jours sans soleil du Nouveau-Mexique
! Les températures sont en chute libre, le vent s’est levé et le soleil est
carrément disparu derrière les nuages.
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Le Thunderbird, symbole d'Albuquerque ! |
La situation est parfaite pour
une longue ballade en automobile et Sylvie a quelques bonnes adresses dans sa
sacoche.
Premier arrêt au Park Rio Grande
Nature Center assez facile à trouver, juste un peu en dehors de la I-40, il
vous en coûtera seulement $3,00 pour le stationnement.
Malheureusement, un fois le
stationnement payé, on s’aperçoit que les quadrupèdes canins sont relégués aux
seules pistes cyclables qui bordent le Park. Les administrateurs ont peur que
le gros pitou dérange et perturbe leurs pensionnaires. Je peux leur donner
raison concernant certains chiens mais sûrement pas en ce qui concerne Luna. On
est donc reparti avec notre petit bonheur et…$3,00 en moins.
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Tant qu'à se faire reléguer là ! |
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C'est pas vraiment mieux ! |
Bon, la destination principale de
la journée est l’ascension de la grosse montagne surplombant Albuquerque. Pour
s’y rendre, il faut attaquer le massif par sa face arrière. C’est peut-être un peu
hypocrite mais c’est drôlement efficace car c’est la seule face où se trouve
une route !
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Viens Sylvie, je vois notre bonheur au loin ! |
Il faut donc reprendre la I-40
vers l’Est puis sortir sur la 14 puis la 536 jusqu’au sommet.
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Ça, c'est un signe que ton camion consomme énormément ! |
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Au travers du volant ! |
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Squattage ? J'espère qu'ils ont des bouchons.....de circulation ! |
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Tiens, parlant bouchon !!!! |
Ça débute mal, la I-40 est fermée
bien dure, gros accident et, à voir les dégâts dans l’arrière de la voiture, il
est clair que Monsieur Camionnette n’a jamais rien vu. On répète tous en
chœur : Au volant, on ne texte pas !
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Le pire est l'attitude nonchalante du fautif. Y'a des coups de pieds au cul qui...... |
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Très occupée la Police ! |
Sortie 175, pour Tijeras, la même
que lors de notre arrivée de Manzano Mountain et, dès la sortie, on se met à
grimper. Pas trop raidement mais steady pis égal comme on dit chez nous.
Nous quittons la vallée par une
température de 26°C. Une superbe route à flanc de montagne avec virage en
lacets et en épingle à cheveux. L’une des courbes est tellement raide que j’ai
pu lire ma plaque d’immatriculation à l’arrière !!!
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Un conseil: Ralentissez VRAIMENT à 20 MPH ! |
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Enfin ! |
Nous atteindrons le sommet
environ 13 miles plus tard ! Température extérieure de 10°C et consommation de
11,7 litres au 100km pour la montée. On devrait faire mieux à la descente. La
ville d’Albuquerque se situe à plus ou moins
5,312 pieds d’altitude et le sommet sur lequel nous nous trouvons
affiche 10,678 pieds. On est donc monté de plus d’un mile ! Un mile, c’est
aussi la différence entre le haut du Grand Canyon et la Rivière Colorado qui
coule au fond.
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Quand t'es rendu la tête à la hauteur des nuages ! Cool !!!! |
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Tiens ben ta capine ! |
Pour les photos, il faut falloir
que j’utilise tout ce que ACDSee peut m’offrir car le temps n’est pas clair du
tout. La visibilité est réduite et un haze flotte sur la ville. Ça m’a pris
tout mon sens de l’orientation pour trouver le centre-ville d’Albuquerque.
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Merci ACDSee ! |
Incroyable le bruit que le vent
fait en soufflant ici. De plus, une multitude d’antennes de toutes sortes crée
une belle barrière dans laquelle le vent s’engouffre sans pitié. Ajoutez que
les nuages semblent maintenant foncer sur nous et mettons que le mercure va en
prendre pour son rhume.
Ici encore, on réclame $3,00 pour
le stationnement. Au moment même où notre enveloppe touche le fond du coffre-fort,
j’aperçois la petite pancarte qui nous informe que la carte nationale, que l’on
a, inclus le stationnement. On va finir par se ruiner !
Le hoodie, la sous-veste, la
tuque et les mitaines sont les bienvenus sur la crête même si l’un des randonneurs
arbore le plus beau déguisement de la Haute-Savoie, chapeau à plume bien callé
sur sa tête et bâton de marche plusieurs fois centenaires.
Après les photos panoramiques
d’usage, nous allons faire quelques pas dans le sentier qui mène au Tramway.
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En attente de feuilles ! |
Qu’est que le Tramway ? Une
gondole sur câble, communément appelé téléphérique. Vous pouvez la prendre aux
pieds de la montagne, du côté Nord soit du côté de la ville d’Albuquerque et
elle vous conduit au sommet de la crête juste au-dessus de la station de ski. Ceci
permet aux habitants de ne pas avoir à se taper toute la route de contournement
et sûrement d’éviter une hécatombe sur les routes.
Ouvert à l’année, le tarif est de
$25 par personne. Vous montez pendant 15 minutes, vous vous promenez sur la
crête tant que vous voulez et vous redescendez lorsque vous êtes tannés. La
distance entre la station de Tramway et le stationnement où nous nous trouvons
est de 1 ½ miles et ce n’est pas asphalté, on préfère vous en aviser.
Il nous semble que la montagne
entière est parsemée de sentiers pédestres. Nous en avions découverts
quelques-uns lors de notre visite à la maison de Hank (DEA) Schrader et,
maintenant, celui du Tramway porte le numéro 130 !
On s’est donc promené un peu au
bord des abîmes avec une Luna qui tient absolument à aller voir ce qui peut
bien se trouver en bas ! Pas reposant. Moi, le vertige, je l’ai mais je le
contrôle assez bien mais là, j’avoue que j’avais des serrements quelque part !
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À gauche les prudents, à droite les intrépides ! À gauche Pierrôt, à gauche ! |
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Aux sensibles du vertige, on vous conseille de passer par ici avant ! |
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Toute l'eau de la montagne passe par cette plaine d'irrigation ! |
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Dans les ubacs (Merci MH), un restant de neige ! |
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Sylvie constate que le temps se morpilonne !!! |
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Le TOP ! On s'est rendu à Ze Top !!!! |
Il s’agit maintenant de
redescendre dans les mêmes courbes et, surprise, pas très loin du sommet,
qu’est-ce que c’est que cette amoncellement blanc recouvert de poussière de
route rouge ? Ah ben misère, Luna, débarques et viens t’amuser.
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Ça vire autant à la descente qu'à la montée ! |
Ai-je besoin de vous rappeler
d’où vient cette chienne ? Elle se précipite dans la neige, gratte, gratte,
lèche, avale, se roule dedans c’est la Grande Extase Canine !
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Une fois le dessus bien gratté, c'est excellent ! |
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T'as de belles courbes tu sais ? |
Un autre arrêt à l’intersection
d’une autre route annoncée, la 165 ! Elle permet de rejoindre Albuquerque par
le Nord au lieu du Sud. Toutefois, les mises en garde sur l’état de cette route
ont vite fait de permettre à Sylvie d’utiliser son droit de veto sur ce nouvel
itinéraire. Vivement un Jeep que j’aille m’amuser.
Bon, la température est tombée à
18°C mais la consommation, elle, bat tous les records avec 1,6 litre au 100 km.
J’aimerais bien que ça descende ainsi jusqu’à la maison !
Le retour en ville s’effectue
tout tranquillement en empruntant la Historic 66 tout du long jusqu’au camping.
Un gros 40 minutes de petits motels sur Central Avenue qui nous amène à
traverser le Dowtown, ses itinérants et le secteur universitaire de Nob Hill.
Tous les bons restos s’y trouvent mais aucun qui n’accepte Luna, faudra y
revenir un jour! D’ailleurs, à ce point de vue, le
Nouveau-Mexique demeure l’un des États les moins Pet Friendly que l’on ait
visité.
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Abri-bus ! |
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#MeToo ! |
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Ho !!!! Une terrasse ! |
Wow, c'était vraiment beau. On ne dit pas: Sylvie regarde le ciel qui se morpionne, on dit: elle médite.
RépondreEffacerMerci de tant nous montrer de diversité.
La terrasse... et personne: on sait qu'on est aux États-Unis!
Oui, en effet, elle médite sur le temps qui se morpionne !
EffacerPour les terrasses, ce sont les seules tables que nous ayons vu à l'extérieur mais pas très invitantes.
Ma photo préférée: "La tête à la hauteur des nuages. Cool!!" Je serais restée assise là longtemps. Pour la descente de la route en lacets avec des virages en épingle, je serais morte de peur et Serge et moi on se serait disputé. Il ne comprend pas ma peur. Le droit de véto, il ne comprend pas ça non plus.
RépondreEffacerIl y eue une époque où je ne comprenais pas moi non plus ! Espoir !
EffacerWow, la belle randonnée ! Je la mets dans mon carnet de notes...
RépondreEffacerCertainement. L'avantage des journées venteuses est que l'on a moins chaud à gambader partout !
EffacerLes précipices pas pour moi, mais j’adore les photos !
RépondreEffacerFaut affronter ses peurs pour satisfaire les lecteurs ! Mais sans exagérer.
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