1er-30 novembre 2017 : Retour à Myakka River State Park :





Nos lecteurs savent depuis longtemps combien ces grosses bébittes que sont les alligators nous fascinent. Un animal tout droit venu de la période des dinosaures et ayant subi peu ou pas de grande transformation évolutive. Un cerveau de la taille d’une noix pour une longueur pouvant atteindre facilement 12 pieds.



Même si ce n’est que pour cette ballade que nous trainons OT146 depuis notre départ, cela en vaut amplement la peine. Il est difficile de communier plus efficacement avec la Nature Floridienne qu’en utilisant le canot ou le kayak, motorisé ou non.




Les alligators, c'est bien connu, adore joué à la pétanque !


En fait, sans être un expert, j’avoue que j’aurais une certaine crainte d’approcher les Gators à bord d’un kayak, surtout non-ponté. Me semble que ça lui donnerait une vue trop alléchante sur nos appétissantes paires de cuisses. Pour eux, ça doit goûter le poulet !

Sylvie: "Recule Pierrôt, recule, on est assez proche comme ça !!!"


Notre canot est construit pour être quasiment indestructible. C’est mon nouvel ami Robert Gauthier, un expert des plastiques, qui m’a expliqué en long et en large comment fut fabriqué OT146 et, surtout, pourquoi on trouve sur le marché des canots Pélican à $150 alors qu’un Old Town se détaille facilement au-dessus de $600.

On est full-confiant !


Il y a aussi l’histoire, non vérifiée, du gars qui roulait sur l’autoroute et dont le canot s’est détaché du toit de son camion. Beding, bedang, roule tangue et varlope jusqu’à l’arrêt, le vaillant canot n’affiche que de grosses éraflures, sans plus. Est-ce qu’il a aussi vu l’homme qui a vu l’ours en passant? Ça, c’est une autre histoire !!!

On nous avait avisés que le niveau de la rivière Myakka était bas, tellement bas que le petit moteur a passé plus de temps à l’horizontale qu’à la verticale. Une hélice pognée dans la bouette, ça vide une batterie assez rapidement. Nous avions donc tout intérêt à demeurer le plus possible au centre du chenal; au moins, à cet endroit, nos avirons touchaient moins souvent le fond. Pas vraiment envie de débarquer pour tirer ou pousser.

Pour vous donner une idée du tirant d'eau !


Voici maintenant la meilleure suggestion que vous pouvez recevoir de la bouche même du cheval; procurez-vous une carte bien détaillée du State Park. Celle que vous fournira le Park ne vous permettra que d’aller vous perdre dans des cul-de-sacs vaseux où vous dépenserez une énergie folle et inutile.



Même si ce n’était pas notre première sortie sur cette rivière, même en sachant que certains passages étaient difficiles à trouver, nous avons tout de même réussi à nous égarer deux fois. Le bon coté est qu’il n’y a habituellement pas d’alligators dans cet endroit car ces derniers préfèrent les eaux plus profondes.

C'est beau mais c'est pas par là !

Ça, c'est la bonne route !



Toutefois, personne ne nous avait parlés de ces trois arbres qui sont tombés au travers de la rivière lors du passage de l’ouragan Irma. Palmiers et chênes qui bloquent complètement la route aux Aventuriers Canoteurs que nous sommes ! Il a fallu se résigner à mettre pied et coque à terre et à portager sur une centaine de pieds pour franchir l’obstacle. 




Une fois de retour sur l’onde, il a suffit de deux coups de rames pour découvrir un splendide Wally qui se tenait à moins de 50 pieds de l’endroit de remise à l’eau. Je crois qu’il avait déjà bouffé les deux kayakistes qui nous précédaient et qu’il était full rassasié car il n’a pas bougé d’une écaille !



Encore une fois, je le répète, le comportement des alligators est en relation directe avec la température ambiante. Plus elle est basse, moins Wally bouge, alors, comme lui, gardez votre sang-froid !






Certains avanceront l’idée qu’il est possible d’admirer ces sauriens à partir du pont qui surplombe la rivière. En effet comme cette partie de la Myakka est la plus profonde du Park, c’est ici que l’on retrouve la plus grande concentration de Gators au mile carré. Par contre, pour voir les plus gros et les plus beaux, il faut absolument se rendre au fin fond du Park. Tellement vrai qu’une route secrète y mène, accessible seulement aux préposés du Park !



Y'a pas juste des Wally, y'a aussi de beaux oiseaux !

Bon, je m'en vais, c'est terminé pour aujourd'hui !





6 commentaires:

  1. Vous êtes malades!!! Mais des malades heureux! LOL

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  2. Vous êtes imbattables pour nous faire rire. Je viens d'envoyer votre lien à des amis américains qui ne parle pas le français. J'ai hâte de voir leur réaction. C'est vrai qu'ils peuvent utiliser la traduction, mais ils vont perdre la subtilité de votre humour. Pauvres eux!

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    1. La mère de mon gendre, qui réside en Angleterre, se sert du volet traduction disponible sur mon blog. Elle dit que c'est tout à fait compréhensible mais, effectivement, on perd la subtilité des blagues et des insides jokes !

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  3. Intéressant comme toujours et de très belles photos ! Bonne continuité !

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    1. Venant d'une Pro de Matamata, le compliment n'en est que plus grand. Merci.

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