27 mars 2011, Gulf Shore State Park, Alabama

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On se réveille assez tôt.  Cependant, il y a trop de nuages pour le lever de soleil.
Sylvie veut quand même aller marcher sur le bord de la mer et le Pierrôt lui, rêve de pédales.   

Un compromis est trouvé.  Nous pédalons ensemble jusqu’à la plage et Sylvie ira marcher tandis que le Pierrôt ira sécrété ses endorphines sur son destrier!  Rendez-vous dans une heure.

Sur la plage, on voit très bien les traces du Oil Spill de BP.  Hier soir, nous avions vu un écriteau qui nous informait que la plage avait été contaminée mais nous n’avions rien vu.  Ce matin, il y a une équipe sur les lieux avec des pelles et des sacs afin de ramasser les dépôts que la marée a laissé et 2 hélicoptères de l’armée survolent la mer pour évaluer la situation et diriger les bateaux ramasseur s'il le faut.  La facture sera acheminée à BP.  Selon nous, ils en ont encore pour 20 ans à payer des factures comme celle là!  Méchante cochonnerie!




Sans l’aide d’aucune montre ou cellulaire, Pierrôt arrive vis-à-vis la plage au même moment que Sylvie en émerge.  Hé, on es-tu connecté, rien qu’un peu!

On range lentement, c’est nuageux mais il fait déjà très chaud et humide. S’il n’y avait pas de nuages, on pourrait faire cuire des œufs sur des capots d’autos noires.







Nous entrons en Floride par la route du Golfe qui est juste à coté. Nous avions peur de devoir remonter jusqu’à la I-10. Mais non, 10 minutes après avoir quitté le State Park, nous voici aux pays des oranges. Malheureusement, il n’y a pas de Welcome Center sur cette route pour nous offrir notre petit jus de bienvenue.








Sylvie, fidèle à la tradition, s'en va enlacer le premier palmier venu et remercie, du fond du coeur, le Pierrôt de l'avoir mené jusqu'ici.

Toute la journée nous roulons vers l’Est, c’est vraiment plus long que l’on pensait le Panhandle. De Pensacola jusqu’à Jacksonville, c’est une distance de 355 miles soit, à la vitesse Grisouienne, un bon 7 heures et demi non-stop. Sylvie n’en peut plus d’avoir le soleil sur son coté mais, que voulez-vous, on roule vers l’Est et le soleil se tient au Sud, on peut pas changer cela.

Le lifter continue à se décharger dès que j’ose rouler à plus de 60 MPH et ce, malgré la straight 30 de Lafayette. Va vraiment falloir amener Grisou se faire ajuster l’intérieur pendant que nous serons dans la région d’Hollywood. D’ailleurs, nous profitons d’un arrêt McDo pour transmettre le blog et effectuer la location d’une voiture via Hotwire.com.  A 168$ pour une semaine, millage illimité, je crois que c’est dur à battre.

Nous nous présentons au Suwannee River en nous disant que c’est dimanche soir et qu’en plus, il mouillasse un peu mais, on ne savait pas qu’il y avait un Festival de quelque chose dans le coin. Le Stephen Foster, un peu plus loin, affiche aussi complet.

C’est finalement au Lake City Campground qui nous accueille. Accueil est un bien grand mot car il n’y a personne. On est passé 20h00, nous sommes de retour au fuseau horaire de la Côte Est, et l’office est fermé. Les toilettes sont barrées et le WiFi nous exige un mot de passe !
Nous nous installons sur un terrain de tente complètement dans le fond du terrain. Il mouillasse un petit peu et les bibittes en profitent pour nous attaquer sournoisement aux chevilles. On s’installe rapido puis le Pierrôt se met en quête des numéros magiques donnant accès aux douches.

Je n’ai pas à attendre longtemps qu’un campeur s’y pointe. Je lui explique que je viens d’arriver, que l’office est fermé et que j’apprécierais d’avoir le code pour les toilettes. NIET, pas question, il ne peut prendre la responsabilité de me divulguer une telle information. J’ai pourtant pas l’air d’un vagabond ni d’un junkie, je suis même rasé de frais ! Je n’en reviens tout simplement pas. En 15 ans de camping, nous n’avons jamais connu cela.

J’avais souvent entendu parler du Boss de Bécosse. Je peux maintenant vous affirmer qu'il existe; je l’ai rencontré !

C’est finalement un Camphost qui me founira les chiffres magiques: 1117, à retenir si vous passez dans le coin. Terrain 59, au fond avec les remorques remisés mais avec le bruit de la fontaine de l’étang en bruit de fond, $19,00 avec AAA ou Good Sam. Idéal pour un West !

3 commentaires:

  1. Bon, me revoilà!

    J'aurais voulu pointer sur la carte "le premier palmier venu" enlacé par Sylvie, mais j'avais peur de ne pas pointer le bon...

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  2. --Pierrôt lui, rêve de pédales.--

    Pas besoin d'aller si loin pour ça, il y a un village à Montréal.

    Pour ton West je ne comprends pas pourquoi ça prendrais une huile différente, même au Québec on a ces températures là, au moins une journée par année.

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  3. Ben mon Pierrôt, qu'est-ce qui se passe ??

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