Dimanche, 24 août 2014 : Encore Burgeo mais le village.


La lumière du matin et du soir donnent de superbes photos.



Ah ! Le dimanche ! Habituellement, journée de décision pour la semaine. On part ou on ne part pas ? C’est quoi la météo pour les 7 prochains jours ? Rien de mieux pour aider à penser que de se remplir la bedaine et, comme c’est dimanche, on reprend une tradition longtemps mise de côté, on va au resto !



Wô ! Resto ? Où ça un resto ? À Burgeo ? Non mais tu rêves ou quoi ? Bah, qui n’essaie pas ne réussit jamais ! On décampe donc et on se met à tourner dans le village. Ce n’est vraiment pas évident car il n’y a aucune rue droite et Germaine n’est jamais venue ici ! 

C’est par monts et par vaux et on dirait que les maisons sont parsemées à tout vent. C’est tout de même un village de 2000 âmes, ça prend des services !



C’est tout à fait par hasard que l’on arrive au Gillett’s Motel et que Sylvie aperçoit le mot Dining Room. Bon, on s’approche. Flûte, la salle à dîner est ouverte de 08h30 à 10h00 et ne rouvrira qu’à 11h30 après les messes ! Il est déjà 10h30 et c’est tout de suite qu’on a faim ! Le Pierrôt entre et se dirige vers la cuisine où l’accueille la toute en chair Barbara. Avec mon accent français charmeur, je réussis à faire ouvrir la cuisine avant l’heure.

Le Gillett’s Motel, comme si c’était neuf mais il date de 2005. Tout est propre, extra propre et on dirait que le magazine décoration chez soi vient de passer. C’est beau, c’est propre et…c’est à vendre !
  
Super bon déjeuner quoique tout simple. On n’a même pas laissé un dé de patates dans l’assiette juste pour lui montrer qu’on ne la dérangeait pas pour rien. Généreux pourboire, très grand sourire, on est prêt à commencer notre journée dès 11h30 !




On se promène encore un peu, il y a un belvédère au centre, juste à côté de l’école et en face du Burgeo’s Inn, un B&B où l’on loue des kayaks et offre des tours de bateaux. On essaie différents endroits; école, bibliothèque, musée, pour profiter du WiFi mais, peine perdue, tout ce beau monde nous réclame un mot de passe pour communiquer avec le reste de la planète.



C’est finalement au Musée que l’on échoue vers 12h30 et il faut patienter encore 30 minutes avant l’ouverture. On se rend au quai du traversier qui se rend à Ramea, une île au large, 2 fois par jour.



Très vaste choix de chaufferettes !

Entièrement confectionné à l'aiguille !


Le Musée d’histoire familiale de Burgeo expose des objets du siècle dernier, du fer à repasser en fonte en passant par les radios à lampe, rien de vraiment nouveau mais c’est comme flâner au Roi de la Brocante. Ce n’est qu’au départ que l’histoire se corse lorsque je demande au jeune en charge de toute cette richesse de bien vouloir me confier le mot de passe du WiFi.

-I don’t know ! I’m new here !

Ben là, coudonc, on peut peut-être appeler quelqu’un !

-This phone doesn’t work !

Bon, prends mon cellulaire, y fonctionne très bien !

-I don’t have his telephone number and don’t even know if he has a phone !

Bon, pis ça sur le babillard, c’est pas une liste de numéros de téléphone ?

-I will call the one in charge.

Ben fait ça mon ti-pet et vu qu’il répond pas appelle donc quelqu’un d’autre qui finit par lui dire de fouiller dans la boite du modem, là où je lui avais suggéré de fouiller mais qu’il ne trouvait pas la boîte mais là il vient de la trouver et BINGO, WE HAVE A PASSWORD ! 0123456789 c’est ça ! Utile si jamais vous passez par Burgeo.



Nous en profitons pour expédier 2 journées de blog au moment où l’une des responsables du Musée se pointe à notre porte. Charmante, nous discutons de certains points pouvant amener plus de touristes dans ce Paradis. Elle a bien aimé ma métaphore du sac rempli de restants de montagnes.

Elle nous conseille d’aller marcher le Aaron’s Arm Trail juste à la sortie du village et, comme on écoute
toujours les conseils des gens de la place, on y est allé. Ouf, pas évident de se stationner là, parait qu’ils vont bientôt régler le problème pour que plus de gens puisse aller s’y dégourdir les jambes.




Super le sentier, presqu’entièrement en trottoirs et escaliers, beaucoup d’escaliers ! Une longueur de près de 2 km tout en bois ! Des paysages magnifiques ! En fait, je crois que ce l’on trouve magnifique dans les paysages de Terre-Neuve est le fait que la main de l’homme n’a rien changé. Ce que vous avez sous les yeux est le même spectacle que ce qu’on eut Jacques Cartier, James Cook et compagnie.






Mais où conduit-il ce sentier ? Vous vous rappelez de l’escalier au bout de la plage ? Celui d’hier ? Ouais, exactement là ! Le Pierrôt s’est bien fait avoir sur ce coup là !!!




Un autre passage au Musée et une autre page de blog plus tard et nous voici de retour au Sandbank sur le terrain 30. Sylvie ne file pas fort, elle croit à une intoxication aux céleris et carottes ! Ça doit être sérieux car elle ne vient même pas voir le soleil se coucher préférant se coucher elle-même !



Notre place sur le traversier est réservée pour mardi prochain 11h45, toute bonne chose doit avoir une fin si on veut pouvoir la répéter.

2 commentaires:

  1. Super coloré ce village. J'adore.
    Vous ne l'auriez pas eu pour stationner sur le bord de la route de même.
    surtout pas en Alaska avec un VR loué.

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  2. Quoi! le James Cook qui a découvert New-Zealand que nous visiterons bientôt est aussi allé à Terre-Neuve! Quel grand explorateur! Pas prire la débrouille avec le gars du musée. Il n'y a rien qui l'arrête ce Pierrôt.

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