Nous avons passé proche de la catastrophe samedi le 25 février dernier. Le bac de rétention d'eau dans le sous-sol de la maison et les 2 sub-pumps ne suffisaient pas à la tâche et avec la pluie, l'eau montait. Il a fallu installer une 3e sub-pump qui évacuait dans la fosse septique. Nous avons dû également écoper. Depuis, il y a eu des mesures de débouchage de tuyau et de mise en place de boyau d'évacuation. Cependant, ce sont des mesures provisoires. Suite à des analyses, calculs de pente, des travaux sont à prévoir. En prévision de ces travaux, on doit faire nos devoirs et préparer le chantier.
Version longue du Pierrôt:
Ouf, on a failli payer très cher cette belle journée du 25 février 2017. Le mercure est monté jusqu'à 18°C, un record.
Mais, à la fin de l'après-midi, il s'est mis à pleuvoir, un
déluge.
Puis les pompes du sous-sol se
sont mises à faire de drôles de bruits.
Puis l'eau s'est mise à rentrer
par où c'est pas prévu.
Les deux pompes du puisard ne
suffisaient pas.
J'en ai bricolé une troisième
rapido pour évacuer par la cuve de lavage tandis que mes trois mousqueteuses
écopaient à l'aide de chaudron et de bacs, mettant en place un système à la
chaine du sous-sol au dehors.
La maison ressemblait à une
ile.....entourée de flotte menaçante.
Avec la troisième pompe, on a
repris le dessus au moment même où l'eau commençait à filtrer au travers des
joints du plancher flottant.
Tandis que Sylvie contrôlait
les pompes, Aileen et moi sommes partis courageusement dans la tempête pour
tenter de faire baisser le niveau de l'étang, grand contrôleur du niveau d'eau
et déversoir des drains et gouttières de la maison.
Aucune possibilité d'utiliser
le John Deere, le terrain est trop mou, on va s'enliser. C'est donc à la fourche et au
sarcloir que l'on s'attaque aux 250 pieds du déversoir en débutant par le fossé
qui longe notre rue. Au fur et à mesure de notre humide progression, le courant
augmente régulièrement.
La pluie se change
miraculeusement en gros flocons blancs, c'est assez spécial avec l'éclairage
très blanc de ma frontale.
Arrivant à l'étang, nous
constatons que le niveau de l'eau a baissé d'environ 8 pouces et Sylvie, debout
sur la galerie, nous crie que la situation semble maintenant sous
contrôle.
Nous sommes revenus à la
maison, trempés jusqu'aux os, mais heureux de cette victoire sur les
éléments.
Bravo Sylvie, Caroline et
Aileen, on a évité toute une catastrophe même s'il va quand même falloir
inspecter les fondations de la maison pour découvrir la source de toutes ces
infiltrations et y remédier.
Autre raison majeure; le papa de Sylvie attendait depuis un certain temps de voir sa médecin car ça n'allait pas fort. Le ventre qui enfle, les jambes également, par le fait même, le souffle court et la fatigue qui s'installent. Lui qui allait prendre sa marche d'une heure tous les jours, obligé d'arrêter et d'attendre. Quand il a vu sa médecin, elle l'a immédiatement fait admettre à l'hôpital pour une batterie de tests.. On attend présentement les résultats et les propositions qui seront faites. Il aurait un cancer du côlon mais on n'en sait pas plus, y aura-t-il chirurgie, traitements, y a-t-il métastases? Nous sommes dans le néant.
Donc, c'est certain que le voyage au Nouveau-Mexique est reporté, c'est trop loin, perdu et il n'y a pas possibilité d'en revenir rapidement. Nous avons donc dans notre ligne de mire la Floride que nous connaissons bien mais pour le repos, le vélo, le canot et la mer, elle n'a pas son pareil!. Il y a également tellement de possibilités de revenir en avion rapidement, entre autres d'Orlando ou Fort Lauderdale.
Nous prévoyons donc partir autour du 25 mars mais c'est à suivre...