Dimanche 13 septembre 2020 : Des mineurs majeurs sous terre !

 


 

Lever de bonne heure, dans la bruine et la pluie. Décor de fantôme ! L’Halloween s’en vient, c’est certain. Très bonne occasion pour aller se déguiser!

La visite dure trois heures. Il y en a aussi une de 1 ½ heure pour les moins curieux ou plus claustrophobes ! Il faut être présent dès 08h30 ! Heureusement, on n'a qu'environ 100 mètres à marcher, cela adonne bien, il pleut !




COVID oblige, deux mètres de distance, pouch-pouch des mains, masques sur la figure, allouette. Le bon côté est la taille réduite du groupe, on est quasiment en visite privée.

 


Des rails en bois rond, vive l'épinette !

On est pas ici pour s'amuser, non Monsieur !

 

Directives et conseils de sécurité puis on passe au cinéma pour visionner l’histoire de la Mine Lamaque.

On passe ensuite à la DRY ou, en français, le séchoir ! Lorsque les mineurs arrivaient à la mine, ils rangeaient leur vêtement dans un casier puis allaient décrocher leurs habits de travail qui pendaient au plafond au bout d’une corde.

 


 

 

Mais que faisaient leurs habits ci-hauts perchés vous entends-je me demander ???

C’est que les mineurs sortaient de la mine passablement mouillés de par l’eau qui dégouttait constamment des plafonds des galeries souterraines jusqu’au nettoyage au boyau d’arrosage pour se débarrasser de la saleté. Il fallait donc suspendre les habits, les gants, les bottes etc. et la méthode de monter le tout en l’air s’est révélée la plus efficace.

Bon, il mouillait sur les mineurs tout au long du déshabillage mais c’était ensuite direction la douche puis celle des casiers où les attendaient leurs vêtements secs. Pendant la nuit, leurs habite de travail séchaient, prêt au travail à leur retour.

 


 
Équipement pour voir la lumière au bout du tunnel !

Amenez-en du minerai !

Ti-Jésus, protèges-nous !

 

On nous embarque à bord d’un drôle d’engin. Confort assuré, chaque siège étant muni d’une suspension ressort individuelle ! On se rend ainsi jusqu’à l’entrée de la mine où notre excursion en vélo (voir 31 août) nous avait mené. Attention à la tête, pas question d’enlever le casque.

 

All ABOARD !


C'est l'heure de faire toute la lumière sur cette excursion !

 

 

On descend ainsi jusqu’à 91 mètres de profondeur avec un arrêt à mi-chemin, question de s’assurer que tout le monde se porte bien.

Je ne ferai pas le travail du guide en essayant de vous expliquer la vie de mineur et l’exploitation d’une mine, il faudra y aller vous-mêmes. Mais voici quelques photos  pour vous donner le goût.

 


Ce genre de roche suppose une présence d'or.

Bon, le mineur est dans la cage grillagée. Le tout bascule à la verticale et le mineur drille au-dessus de lui, protégé (enfin supposé) par le grillage.

Spécial! On ramasse par terre et on bascule le tout par-dessus pour aller dans le wagon derrière. FAUT RIEN ÉCHAPPER !

On veut faire sauter le X, on dynamite tout autour.

 

 

Retour à la surface pour aller visiter d’autres aspects moins connus  de l’exploitation d’une  mine.

 



 

Le SHAFT, ou ascenseur ou cage, benne ou mécanisme de descente. Le conducteur  tient vraiment la vie des mineurs au bout de son câble, alliant vitesse, dextérité et sécurité. Il faut avoir à l’esprit que la même cage qui descend les mineurs au fond sert aussi à remonter le minerai extrait !

 


 

 Un bris et c’est toute la mine qui est en péril à commencer par les mineurs !

On passe ensuite à la partie plus scientifique de l’exploitation. Le laboratoire doit déterminer la teneur en métal des spécimens rocheux qui lui sont apportés en vue de déterminer la rentabilité de la veine exploitée. 

Et c'est là que les batteries de la caméra ont lâchées.

On y travaille avec des produits dangereux à des températures extrêmes. La santé et la sécurité des travailleurs à cette époque ? Je vous laisse le soin de tirer vos propres conclusions.

Est-ce qu’on recommande ? Haut la main et amenez les enfants, ils vont adorer.

Notre tournée Abitibienne prenant ainsi fin, nous décidons de remettre à plus tard la tournée Témiscamingienne après un bref coup d'oeil à Météo Média. 

Nous reprenons la route du Parc vers le Sud. Rien de nouveau, toujours en réparation quelque part ! Par contre, il y a de plus en plus d'endroit qui permettent un dépassement sécuritaire, bravo.

 


 

Il n'y a quasiment plus rien au Domaine à part la station-service. Ce n'est pas la première fois que je l'écris; au chapitre des infrastructures touristiques, en dehors des grands centres, on est comparable au Tiers-Monde !

 



Bon le Parc n'a pas le monopole, le pont de Grand-Remous y a aussi droit !



Heureusement que la ville de Mont-Laurier essaie de remédier un peu à la chose en mettant une halte campeur à la disposition des voyageurs de passage. Pour les remercier, on a été faire l'épicerie !

 

 




 

 

Samedi, 12 septembre 2020 : Senneterre, nous voici.........enfin !

Bien qu’ayant vécu à Rouyn-Noranda pendant 6 ans et demi, jamais nous n’y étions passé. À notre décharge, il faut spécifier que, comme Amos, ce n’était pas sur notre route habituelle. Il était donc grand temps de combler cette lacune.

Nous quittons donc le Lac Castagnier. En passant devant la maison de Monsieur Yves, un petit coup de klaxon et, en réponse, un immense bye-bye de sa part et de celle de son épouse; C’est ça l’Abitibi. 

L'itinéraire est assez simple, il suffit de redescendre la route 397 vers le Sud jusqu’à Barraute puis de tourner sur la 386 vers l’Est, direction Senneterre. 

 


 

Vous arrivez directement sur la rue Principale qui se nomme ici : La 10ième Avenue. Une rue très large, avec des stationnements au 45 degré, comme il est de coutume en Abitibi. 

 

 

Je me souviens qu’à Noranda, l’hiver, les grattes empilaient la neige au centre de la chaussée, créant ainsi un mur séparant les deux voies ! 

On trouve un stationnement au bout de la 10ième où se trouve l’Hôtel de Ville, l’information touristique, le Wi-Fi et la borne de recharge pour les véhicules z’à batteries !

 

 

 



La belle Rivière Bell 

 

 C’est à pied que nous visitons cette partie de la ville, désespérément tranquille avec toutes ces fermetures Covidiennes ! Pas d’action en cette fin de semaine ! On se retrouve ainsi à la Polyvalente pour y admirer une œuvre des étudiants à l’imagination débordante.

 

 




 

 Puis, c’est le retour par de petites rues jusqu’à l’ancienne gare du Canadien National, le train de Senneterre ayant servi de porte d’entrée Abitibienne à la grande majorité des colons venus s’établir dans cette grande contrée. 

 

Une "track" de fleurs !


 S’il y a une attraction qu’il ne faut pas négliger à Senneterre, il s’agit bien de l’ancienne base aérienne de l’aviation située au Mont Bell. Il s’agit véritablement d’un village en périphérie de la ville elle-même mais là s’arrête son indépendance.


 

C'est par là, je crois !
 

 Si les bâtiments sont demeurés en place, le mode de vie militaire n’existe plus. 

 

A Vendre, pas chère, beaucoup de places, surtout assises !

L'ancienne école, convertie en Palais de Justice de Senneterre !!


 

 

 La base fut construite de 1950 à 1953 et demeura en opération jusqu’en 1988. Il s’agissait, en résumé, d’une station de radar destinée à localiser, identifier et intercepter toute menace aérienne en provenance de l’ennemi Russe au temps de la Guerre Froide. 

Un petit tour en photos:

 




Sylvie peut attester de la solidité de l'installation !





Les paris sont ouverts: Quelle année la Chevrolet ?

Au loin, la VRAIE ville de Senneterre.


La ville, la centrale, le lac Parent et le quartier PMQ de l'ancienne base.


Vestige de salle de bain !!!
Un incontournable, ne serait que pour le point de vue panoramique sur cette immense région. 

 Avant de quitter Senneterre, il nous reste à aller admirer une fameuse sculpture, tribut à la présence autochtone en ces lieux. On nous indique qu’elle se trouve à l’entrée de la ville ! Entrée ? OK mais laquelle ??? 

Grosse recherche avant de finalement découvrir l’œuvre, bien nichée dans une intersection en triangle mais peu accessible pour le piéton ! 

 

 




 

Ajoutez-y le fait qu’aucun stationnement ne s’y trouve…..On a donc squatté le stationnement d’un commerce, fermé pour la fin de semaine et on s’y est rendu en bravant la circulation. 

 

 

 


Nous quittons finalement Senneterre pour se diriger à nouveau vers Val-d’Or. Direction la Mine Lamaque pour une visite souterraine cédulée depuis le 31 août dernier. L’attraction met même une halte camping, 3 services, à la disposition des visiteurs. On aura seulement qu’à se lever demain pour la visite. 

 

Un pull-thru !!!!!

Bonne nuit, à demain !