Mardi, 24 juin 2014: On parle pour parler !

Premièrement, Bonne St-Jean Baptiste ou Fête Nationale selon vos goûts et préférences.

J'avais prévu poursuivre la construction de la cheminée mais...il pleut. J'en profite alors pour passer quelques temps devant l'ordinateur tout en grignotant mes graines de tournesol, secret méconnu pour perdre du poids. Dans mon cas, 23 livres en 4 mois !

Ce fut avec joie que je me suis remis sérieusement à l'écriture du blog et j'ai été ravi de voir que les lecteurs étaient toujours présents. Juste pour notre petit séjour en Ontario, c'est plus de 1000 clics qui se sont ajoutés au compteur.

Toujours en ce qui concerne les membres qui nous suivent, nous sommes passés de 60 à 65 membres même s'il n'y avait pas de publications. En espérant avoir les bons noms, bienvenue à Unik et Mamie en cavale qui nous suivaient depuis un certain temps ainsi qu'à Johanne, Denis et France. Si j'ai oublié ou confondu quelqu'un, ne vous gênez pas pour me rappeler à l'ordre.

Côté voyage, Sylvie est déjà dans les réservations du Sud cet automne en débutant par Anastasia State Park, un classique. Cette année, il est fort possible que nous laissions tout l'équipement (Forest et TG2) en Floride pour revenir, en avion, passer le vrai hiver à la maison.

Ce qui est prévu pour cet été ??? Rien de moins que la visite de notre dernière province canadienne soit Terre-Neuve avec un saut de puce vers Blanc-Sablon et un autre à Saint-Pierre et Miquelon. Nous pensions être sur la route pour 1 mois, il semble plutôt que nous y serons pour 6 semaines !

Coté mécanique, comme prévu, la lumière check engine s'est éteinte après 5 démarrages. La mauvaise nouvelle est qu'elle s'est rallumée après un nouveau plein d'essence. Peut-être devrais-je cesser de l'alimenter ? À suivre.

Samedi, 7 juin 2014 : On rentre à la maison.

Ce fut très court comme escapade si on la compare avec nos autres voyages mais Sylvie avait vraiment besoin de renouer avec Forest suite à notre rendez-vous manqué (encore une fois) avec le Texas et la Floride.

Nous passons la matinée avec les enfants qui font merveille dans le rôle de réveil-matin. Dès 06h30, cocorico, j’ai faim, j’ai soif, ma couche est pleine, alouette !

Moi, je veux rester ici !

Les parents viennent récupérer les enfants un peu avant midi et profitent un peu du camping avec nous. L’exploration et description complète du Camping Municipal Brownsburg-Chatham fera l’objet d’un autre billet car nous n’avons pour ainsi dire rien vu !

♯♩ ♪ À la pêche aux moules moules moules...♫ ♬

Côté mécanique, les bobos se réparent. Un phare de brûlé, les feux de position qui avaient encore lâché suite à un fusible de sauté, le plafonnier du slide-out qui est revenu à la vie de lui-même. Reste la lumière du check-engine qui s’est allumée suite à un hoquet sur la route peu après le plein de carburant. Le bouchon est bien serré, le tout devrait se régler tout seul ou par une visite chez le concessionnaire $$$ Mercédès-Benz !

Vendredi, 6 juin 2014 : Camping Municipal Brownsburg-Chatham.

Finalement, la pluie nous laisse le répit nécessaire pour tout ranger au sec et nous quittons le terrain vers 11h00. 

Bye-Bye, ce fut bien plaisant !

Juste un peu plus loin, nous laissons Forest au stationnement du Parc et continuons avec TG-2 en direction du chemin de la Presqu’île. Les recherches d’hier sur le Web nous ont permis de retracer l’un de nos anciens voisins de la rue Berri à Montréal. Joe et Ginette ont vendu un duplex identique au nôtre quelques semaines après nous. Ils coulent maintenant des jours heureux au bord de la Rivière des Outaouais (Y’a un jeu de mot là pour les moins perspicaces!).

Avant de quitter Plaisance, Sylvie m’a convaincu d’acheter la carte d’accès familiale pour les SEPAQ au coût de $135. Bon, ca me fera un peu moins rager devant le coût d’un séjour de camping. Saint-Bruno, Yamaska et Orford, nous voici !

La rivière et le ciel bleu, un beau mélange !

Un peu de route sur la 50 jusqu’au Camping Municipal de Brownsburg-Chatham que l’on nous a tant vanté. Vu qu’il est l’un des plus près de chez notre fille, il devrait recevoir notre visite assez régulièrement.  Nous nous y pointons donc sans attente et surtout, sans réservation !

Wow, belle première impression, situé directement sur la Rivière des Outaouais et traversé par la piste cyclable du même nom ! À l’accueil, on nous cherche, hum, on hésite, on s’interroge, bon, allez donc voir le terrain 38A, c’est juste un deux services mais, des fois.

Vraiment parfait le 38A, c’est même un pull-thru, situé dans une fourche d’intersection. Tout près du parc à Ti-Pooh et de la plage, pas trop de moustiques, parfait je vous dis ! Il faudra juste que Cléo se fasse discrète car les animaux domestiques (y compris les furets) sont anima non grata !

Rapido-presto, direction la garderie pour aller surprendre nos deux amours et les amener camper avec Papi et Mamie. Il nous faut d’abord passer par leur maison et là, on s’est trompé dans le code de l’alarme, ça hurle, le chien court, Sylvie fait les deux ! On a ramassé les bagages puis on a foutu le camp sans attendre la Police, désolé les confrères!

On a passé le reste de la journée à jouer avec les petits, aller au parc et marcher sur le bord de la rivière. 

Sous la surveillance de Papie !

Prêt pour le souper.

En soirée, Joshua a eu droit à 2 guimauves et au maïs soufflé, pourri gâté. Pas évident de le mettre au lit après cette diète !

Jeudi, 5 juin 2014 : Il pleut sur Plaisance.

Même si ce n’est pas l’orage, la pluie qui tombe nous freine dans nos élans cyclistes. Ce ne sera pas une grosse journée.

Relaxe. Je me lève dans 5 minutes !

Bon, nous sommes dûs pour un peu d’épicerie et d’exploration aux alentours. Les plus heureux furent deux jeunes Français, dans le sens de natifs de la France, qui quémandent un lift du bout de leurs pouces. Ils sont tout trempés les pauvres. C’est leur troisième et dernière journée à Plaisance et ils n’ont pas eu droit au soleil, c’était pourtant un voyage tout inclus !

Le blogeur en train d'abreuver ses lecteurs.

Nous les laissons au Poste d’Accueil où nous profitons du WiFi pour expédier une journée de blog et effectuer quelques recherches.

Quelques emplettes à Papineauville puis direction Notre-Dame de la Paix pour visiter deux de nos plus fidèles lectrices, Claude et Louise. Elles vivent dans un lieu enchanteur au beau milieu d’une plantation de pins quarantenaires. Nous passons ainsi l’après-midi à parloter de tout et de rien mais surtout d’écouter les souvenirs de ces deux grandes merveilleuses voyageuses aventureuses.

Étais-ce de la neige dans le champ de Notre-Dame-de-la-Paix ?

Retour tranquille à notre terrain où l’on renouvelle l’expérience du feu de camp. Soudain, un claquement retentit sur l’eau, bientôt suivi par un autre, puis un autre et là, un gros castor passe tout près de nous à une dizaine de pieds dans l’eau puis disparait de notre vue. Quelques instants plus tard, on peut clairement l’entendre se mettre au travail. Ce n’est qu’à la brunante qu’il repassera dans l’autre sens. La journée est terminée pour lui aussi.

Et pourtant non, le voici de retour une quinzaine de minutes plus tard. Nous croyons qu’il est allé demander la permission de faire un peu d'overtime car il se remet aussitôt au bouleau, ou au tremble, qui sait ?