Lundi 31 août 2020, on découvre Val d’Or :

 

Nous en avons souvent entendu parler, nous en sommes passé assez près souvent mais jamais nous n’avions pris la peine de nous y attarder. Aujourd’hui, nous corrigeons cette erreur.

Le village minier de Bourg Lamaque fait partie intégrante de l’histoire de Val d’Or. Construit au début des années 1930, en pleine dépression économique, il est érigé pour loger les ouvriers et les dirigeants de la toute nouvelle mine Lamaque.

Aujourd’hui, c’est encore presque l’entièreté du village original qui est conservé et…HABITÉ!  Les cabanes de rondins se sont agrandies et modernisées mais conservent leur apparence d’antan.

Il aime pas ça le brun !

Beaucoup ont ajouté un étage

Mais c'est de l'entretien !

On se promène donc dans les rues du Bourg à pied ou à vélo, ce n’est pas très vaste.

La mine elle-même, souterraine, a repris du service en proposant des excursions guidées sous terre. En temps de COVID-19, l’attraction fonctionne toujours mais le nombre d’invités est fortement réduit. Les tours sont complets jusqu’au 12 septembre. Nous y avons réservé deux places, quitte à faire la route depuis Rouyn !

On revient le 12 !

Non mais, tu parles d'une belle découverte ! C'est Grisou !!!!

Inassouvie par les quelques coups de pédales Bourglamaqueste, une gentille dame de l’accueil touristique nous dirige vers le secteur de Vassan et du Lac Blouin.

Vous trouverez facilement un endroit où vous stationner dans l’un des quartiers résidentiels qui bordent la piste cyclable.

La piste, que j’ai nommé axe Nord-Sud, est tout sauf plate. Longeant parfois la route 397, traversant des quartiers résidentiels, oui, je me répète, c’est l’âge, puis plongeant en pleine forêt et longeant le lac Blouin, vous en avez pour tous les goûts.

Le Pierrôt se rend maintenant compte qu’il devra réfléchir sérieusement à changer de monture s’il veut continuer à rouler. L’expression le cœur n’y est plus prend tout son sens. On débutera par un modèle à assistance, on verra bien ce que cela donnera. C’est Mom qui sera contente, elle qui m’a répété durant 62 ans de faire attention à ma santé !

Il n’y a pas d’effort sans récompense et Sylvie a un don pour dénicher l’endroit idéal pour de nouvelles découvertes.

Dans le temps de la dire, nous nous retrouvons stationnés sur la 3^ième Avenue (qui est en fait la rue Principale de Val d’Or). À noter que les parcomètres doivent être régulièrement nourris au tarif de $1,00 l’heure. L’aubergine pousse également en Abitibi, pensez-y !

Aucune idée de ce que c'est !

L'Église Russe.

Arrêt chez Chocolat Mango puis, changement de programme, on échange le Café Baltazar pour la Brasserie du Prospecteur. Très bonne initiative.

Merveilleuse façon de terminer la journée !

29-30 août 2020: Virée en Abitibi, pays de souvenirs heureux.

 En ces temps difficile créés par la COVID-19, nous avons réussi, jusqu'à maintenant, à profiter de ce bel été fort chaud en effectuant quelques sorties avec Forest.

Avec la complicité de nos petits-enfants, l'un par après l'autre, chacun eut droit à une sortie de camping avec Papie et Mamie. Joshua et le camping du Pont Couvert de Waterville. Penélope et le camping Coolbreeze d'Hemmingford et Edward+Victor, au camping de la Rivière Nicolet à Wotton.

Il était maintenant temps de penser à nous et uniquement à nous. À se gâter quelque peu quoi !

Normalement, le Pierrôt devait aller y faire un saut au début juin, question de voir s'il savait encore taquiner le doré. Mais, Maman Pierrôt en changea rapidement les plans en décidant subitement de nous quitter pour un monde meilleur, snif. Toutefois, la graine était plantée.

Les travaux de la maison étant terminés et la plupart des vacanciers étant de retour dans les chaumières, nous avons jugé que c'était le moment idéal pour fuir nos obligations parentales. Plusieurs raisons s'imposèrent d'elles-mêmes:
    Le mercure était descendu en bas des 30 ° C, et même des 20 parfois.
    La saison des moustiques est bel et bien terminé.
    La production de notre jardin a atteint son apogée.
C'est ainsi que, le 29 août 2020, sous une pluie battante, nous avons quitté notre coin de Paradis pour se mettre en direction d'un autre cher à notre coeur. 
Un premier arrêt pour aller serrer bien fort notre petit Victor qui aura repris la route de Kuujjuaq avant notre retour. Qui sait quand nous aurons la chance de le revoir ? Il faut vivre d'espoir que cette maudite maladie sera vaincue un jour.

 

Bye Bye Papie, bye bye Mamie, bizous XXXXXX

Première journée 100% sous la pluie. Les autoroutes 30, 40, 50 et 5 nous mènent jusqu'à Maniwaki où nous passerons la nuit, bien à l'abri, dans la cour de mon cousin Tony sur la réserve de Kitigan Zibi. Une belle soirée de placôtage et de remise en ordre de nos idées sur la façon d'aborder la vie. On est des philosophes !
Départ le lendemain sous un beau ciel bleu et une température des plus fraîches ! 58 °F, combien ça donne en Celcius ?
Mon ami Alain Perreault m'avait bien écrit que la route 117 entre Mont-Laurier et Val d'Or était à l'agonie ! Il avait en partie raison quoique de longues parties sont refaites à neuf. Il est toutefois inconcevable que le seul lien routier Québécois menant à l'Abitibi (exception faite de la route de Chibougamau) soit en si mauvais état ! C'est sûrement la faute du précédent gouvernement !!!!
Arrivée dans la Vallée de l'Or sur le coup de 14h00. Comme c'est un dimanche de COVID, il est doublement compréhensible que la majorité des attractions touristiques soient fermées. 
Direction Camping Sagittaire, camping moderne sur les rives du Lac Lemoyne. Ce n'est pas très loin de l'aéroport. terrain 28, 3 services, $45 taxes comprises.

 

On érige le campement puis on saute dans TG-3 car Sylvie a découvert un site récréo-touristique qui promet. C'est situé juste en face de l'aéroport, ça s'appelle la Forêt récréative avec sentiers de vélo, vélo de montagne, marche, hébertisme, vraiment de tout pour la famille!

On pensait avoir retrouvé Grisou !

 

On  débarque les vélos suite aux avis d'un habitué des lieux et nous voici partis en randonnée, question de délier les muscles inactifs depuis les derniers 500 km !

Abitibi = Épinettes

Ils ont même prévu des lits d'arrêt pour les cyclistes en panne de freins !

On aurait eu le goût de s'y étendre !

Bon, ce ne sont pas des palmiers mais on va faire avec.

 
 De retour au stationnement, ce n'est pas encore Grisou mais c'est bougrement intéressant comme alternative et ça demeure de l'allemand !

Sprinter Mercedes-Benz, 4X4, aménagé par NomadVan.

 
Retour au camping ou le Pierrôt se remet à l'écriture du blog. On verra s'il persévèrera ! La mise en page a changé, juste la gestion des photos se révèle ardue !

Tout au loin, la route 117. Le pont de la Rivière Thompson ?

La Madame est contente !