21 novembre 2021: Un départ pour le SUD !!!!!

 

Dimanche, 21 novembre 2021 : Un nouveau départ vers le Sud. Comme le dirait si bien André Sauvé dans ses capsules, QUI L’EUT CRU ? Pierrôt et Sylvie on the Road Again ou plutôt on the Wings Again ! 

Nous reconnaissez-vous ???
Mais oui, c'est nous !!!!

 

 

C’est bien beau amasser des Aéroplans mais il faut aussi savoir les dépenser. La première raison de cet amassage quasi compulsif est qu’il nous permettait de visiter la famille à Kuujjuaq sans nous ruiner. Ladite famille étant maintenant de retour au Sud de façon permanente, il est temps de dépenser le tas de points autrement. 

 

Il y a longtemps que la Sylvie désire amener le Pierrôt en terres mexicaines, c’est maintenant fait et dans le charmant village de Playa del Carmen que nous passerons les deux prochaines semaines avant notre retour dans la neige. Oui, au moment d’écrire ces lignes, nous savons déjà ce qui nous attend au retour ! Le Pierrôt se remet donc à l’écriture du si beau Blog en prenant pour acquis que vous êtes des néophytes (comme nous) de la Playa. Pour les autres, avis vous est donné de me corriger s’il y a lieu. 

 

Lever au milieu de la nuit car notre avion décolle à 6 heures du matin et il faut être présents trois heures à l’avance. Depuis le 11 septembre 2001, même avec les achats de billets et les enregistrements en ligne, le délai, lui, n’a pas varié d’un iota ! Faudrait évoluer ! Aéroport quasi désert, des bornes informatiques pour enregistrer ses bagages à partir du numéro de confirmation de ton vol, on imprime le long papier qui va autour de la poignée et zou, tu les embarque toi-même sur un convoyeur tout aussi automatique. Pas encore aperçu le moindre préposé. Je commence même à craindre qu’on tire au sort et que l’on demande à l’un des passagers d’aller piloter l’avion !!!! Pour le décollage, je crois pouvoir y arriver mais, en ce qui concerne l’atterrissage, j’ai des doutes !!! 

 

Pas de vol direct Montréal-Cancun, il faut passer par Toronto, une escale d’environ 1 heure pour changer d’un Airbus 220 au Boeing 767. Facile à trouver, dirigez-vous vers le terminal E qui est celui des envolées internationales, c’est bien indiqué, faut marcher un peu, pas trop. Une fois sur place, un grand panneau indique les numéros de porte d’embarquement vis-à-vis votre numéro de vol, AC930 pour nous, porte 67. 

 


 

 

Sylvie a choisi la dernière rangée de sièges, parait qu’on y a plus de chance de survie ! C’est également une rangée avec seulement deux sièges sur les côtés. Pas de voisin et personne dans le dos pour te pousser le dossier. C’est aussi près des toilettes ! Un vol tout en douceur qui dure environ 4 heures, le temps d’un film et d’un petit dodo pour récupérer de la courte nuit. 

 

Riez pas mais le gars derrière est VRAIMENT en train de prier !!

 


 

Environ 30 minutes avant la chute libre contrôlée, le personnel de bord nous remet un document à compléter pour les douanes et l’immigration. ATTENTION, il faut remplir la partie du haut ET la partie du bas même si c’est exactement la même chose. C’est qu’ils en conservent un et toi, tu DOIS conserver l’autre à tout prix au risque de devoir demeurer au Mexique pour le reste de tes jours !!! Tu le gardes donc dans ton passeport précieusement. 

Holà Mexico !
 
Holàlà Mexico !!!!


Pour la douane, c’est assez simple, tu suis le troupeau ! N’importe quelle entrée, fais la file, ton tour viendra. No Habla Espagnol est acceptée comme excuse à toute force d’ignorance. Tu récupères ensuite ton bagage et tu roules la valisa vers la sortie en passant au travers d’un dernier rempart de douaniers guettant toute personne à l’allure suspicieuse et LÀ, CARAMBA, ILS T’ATTENDENT !!!! 

 

Des dizaines de chauffeurs de taxi plus disponibles les uns que les autres, des vendeurs d’excursions, de simples hombres prêts à te porter la valise pour quelques pesos, un barrage à traverser. Heureusement, on nous avait mis en garde. On tient la poignée des valises d’une main ferme tout en brandissant bien haut les billets de notre autobus pour Playa del Carmen. Billets achetés sur internet avant notre départ. Suffit donc que vous pliez votre document pour mettre le sigle rouge de la compagnie ADO bien en vue et personne ne s’occupera plus de vous. 

 

Il a fallu attendre le suivant, on était trop tôt !

 

 

Le quai des ADO se trouve à droite en sortant du terminal 3, facile à trouver. Quai numéro 5 pour Playa del Carmen et là, assurez-vous d’avoir bien coordonné l’heure de votre arrivée en avion avec votre départ en autobus car, impossible d’en changer sur le go; les sièges sont assignés et les autobus sont pleins. Même s’il n’y a que 10 passagers avec vous, l’autobus va aller faire le plein aux terminaux 1 et 2 avant de prendre la grande route vers le bonheur. Il faut compter une heure entre Cancun et Playa del Carmen. Assez spécial de visionner Yogi l'Ours en espagnol !

 

 Le terminus ADO se trouve au coin de la rue de la Constitution (écrit en espagnol bien sûr) et de la Cinquième Avenue surnommée la Quinta, une longue rue piétonnière avec sollicitation aux 30 secondes, on s’y habitue. 

 

Pour vous rendre à vos appartements, à moins que le transport ne soit inclus, faites vous plaisir et prenez un taxi au lieu de tenter de trimballer votre bien sur les trottoirs inégaux de la ville, les roulettes de vos valises vous en remercieront. Il ne devrait pas vous en coûter plus de 150 pesos, environ $9,00 au cours d’aujourd’hui. Assez facile pour nous : 100 $MEX = 6$CAN. Il suffit maintenant d’apprendre à s’orienter. Les avenues (avenidas) sont parallèles à la mer et leur nom croit en s’en éloignant. Dans l’autre sens, ce sont les rues (calle). La rue de la Constitution divise le Nord et le Sur. Il y a donc des calles Norte et des calles Sur. Même chose pour les avenidas, il y a la partie Norte et la partie Sur. Il suffit de mémoriser l’intersection la plus près de votre hébergement et d’apprendre à la dire en espagnol ! Facile. 

 

Demain, on vous parle de notre logis.