Par un bel
après-midi, nous avons profité du gros camion pour aller explorer en dehors du
village sur la route surnommée : The Road to Nowhere.
De son vrai
nom la Aqpik road, cette route permet de monter jusqu’au radar de NAV
Canada, puis de se rendre au Canadian Tire, au dépotoir, à la marina et,
finalement, au crusher. Donc, dans l’ordre :
Le radar de
NAV Canada sert à la navigation aérienne. C’est sa seule utilité mais, comme il
est construit sur l’une des collines les plus élevées des alentours, il sert de repère pour les nouveaux
arrivants et, en s’y rendant, permet de jouir d’une superbe vue même s’il est presque toujours exposé aux brises
glaciales.
Chouette, une boite à exploration !!! |
Le Canadian
Tire. Non, ne rêvez pas, ce n’est que le surnom que l’on a donné à la décharge publique des
objets pouvant être réutilisés. On y trouve les carcasses de voitures, de
camions, des pneus, tout pour la salle de bain et des fournitures électriques,
servez-vous, c’est gratuit. Le vrai dépotoir, celui où l’on fonctionne encore
en brûlant des poubelles, est situé juste à côté. C'est aussi là qu'on trouve les ours !
La marina est
l’endroit où les navires viennent accoster pour approvisionner le village. Six
fois l’an, deux compagnies maritimes
apportent les voitures, quatre-roues, motoneiges et camions commandés au Sud,
les matériaux de construction, les denrées non-périssables et de grosses boîtes
individuelles contenant toutes sortes de produits (dont la bière) que des
particuliers se font livrer chez eux. Il y a aussi les bateaux citernes qui
viennent remplir les énormes réservoirs de carburants essentiels au déroulement
des activités de la communauté.
Oui, bâtiments de l'autre côté, Umingmaqautik,C'est un camp pour les jeunes. |
Finalement, le
crusher, un énorme concasseur transformant les pierres en gravier qui sert à
allonger, chaque année, le réseau routier de quelques kilomètres. Tous espèrent
un jour que la Road to Nowhere conduira un jour vers quelque part et ce
quelque part devrait normalement être à l’endroit où la rivière Koksoak rejoint
la Baie d’Ungava.
Un camp avec une vue de 1 million de $$$. |
Ça fait du bien à lire et à voir en cette journée maussade avec ses petits amoncellements de neige qui n'ont plus rien de blanc immaculé.
RépondreEffacerIl va falloir que j'écrive encore car il parait que ce temps maussade n'est pas prêt de nous quitter.
EffacerLe bâtiment de l'autre côté de la rivière sert de camp d'été pour les jeunes.
RépondreEffacerJe prend votre commentaire comme parole d'évangile et je l'ajoute. Comment savez-vous cela ?
EffacerMagnifiques photos qui donnent une réelle vision du bout du monde. Bravo encore pour votre site.
RépondreEffacerMerci beaucoup. Nous y retournons fin-janvier 2018 pour une troisième fois.
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