Lever de bonne
heure, dans la bruine et la pluie. Décor de fantôme ! L’Halloween s’en vient,
c’est certain. Très bonne occasion pour aller se déguiser!
La visite dure
trois heures. Il y en a aussi une de 1 ½ heure pour les moins curieux ou plus
claustrophobes ! Il faut être présent dès 08h30 ! Heureusement, on n'a qu'environ
100 mètres à marcher, cela adonne bien, il pleut !
COVID oblige,
deux mètres de distance, pouch-pouch des mains, masques sur la figure,
allouette. Le bon côté est la taille réduite du groupe, on est quasiment en
visite privée.
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Des rails en bois rond, vive l'épinette !
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On est pas ici pour s'amuser, non Monsieur !
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Directives et
conseils de sécurité puis on passe au cinéma pour visionner l’histoire de la
Mine Lamaque.
On passe ensuite
à la DRY ou, en français, le séchoir ! Lorsque les mineurs arrivaient à la
mine, ils rangeaient leur vêtement dans un casier puis allaient décrocher leurs
habits de travail qui pendaient au plafond au bout d’une corde.
Mais que
faisaient leurs habits ci-hauts perchés vous entends-je me demander ???
C’est que les
mineurs sortaient de la mine passablement mouillés de par l’eau qui dégouttait
constamment des plafonds des galeries souterraines jusqu’au nettoyage au boyau
d’arrosage pour se débarrasser de la saleté. Il fallait donc suspendre les
habits, les gants, les bottes etc. et la méthode de monter le tout en l’air
s’est révélée la plus efficace.
Bon, il mouillait
sur les mineurs tout au long du déshabillage mais c’était ensuite direction la
douche puis celle des casiers où les attendaient leurs vêtements secs. Pendant
la nuit, leurs habite de travail séchaient, prêt au travail à leur retour.
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Équipement pour voir la lumière au bout du tunnel !
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Amenez-en du minerai !
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Ti-Jésus, protèges-nous !
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On nous embarque
à bord d’un drôle d’engin. Confort assuré, chaque siège étant muni d’une
suspension ressort individuelle ! On se rend ainsi jusqu’à l’entrée de la mine
où notre excursion en vélo (voir 31 août) nous avait mené. Attention à la tête,
pas question d’enlever le casque.
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All ABOARD !
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C'est l'heure de faire toute la lumière sur cette excursion !
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On descend ainsi
jusqu’à 91 mètres de profondeur avec un arrêt à mi-chemin, question de
s’assurer que tout le monde se porte bien.
Je ne ferai pas
le travail du guide en essayant de vous expliquer la vie de mineur et
l’exploitation d’une mine, il faudra y aller vous-mêmes. Mais voici quelques
photos pour vous donner le goût.
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Ce genre de roche suppose une présence d'or.
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Bon, le mineur est dans la cage grillagée. Le tout bascule à la verticale et le mineur drille au-dessus de lui, protégé (enfin supposé) par le grillage.
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Spécial! On ramasse par terre et on bascule le tout par-dessus pour aller dans le wagon derrière. FAUT RIEN ÉCHAPPER !
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On veut faire sauter le X, on dynamite tout autour.
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Retour à la
surface pour aller visiter d’autres aspects moins connus de l’exploitation d’une mine.
Le SHAFT, ou
ascenseur ou cage, benne ou mécanisme de descente. Le conducteur tient vraiment la vie des mineurs au bout de
son câble, alliant vitesse, dextérité et sécurité. Il faut avoir à l’esprit que
la même cage qui descend les mineurs au fond sert aussi à remonter le minerai
extrait !
Un bris et c’est toute la mine qui est en
péril à commencer par les mineurs !
On passe ensuite
à la partie plus scientifique de l’exploitation. Le laboratoire doit déterminer
la teneur en métal des spécimens rocheux qui lui sont apportés en vue de
déterminer la rentabilité de la veine exploitée.
Et c'est là que les batteries de la caméra ont lâchées.
On y travaille avec
des produits dangereux à des températures extrêmes. La santé et la sécurité des
travailleurs à cette époque ? Je vous laisse le soin de tirer vos propres
conclusions.
Est-ce qu’on
recommande ? Haut la main et amenez les enfants, ils vont adorer.
Notre tournée Abitibienne prenant ainsi fin, nous décidons de remettre à plus tard la tournée Témiscamingienne après un bref coup d'oeil à Météo Média.
Nous reprenons la route du Parc vers le Sud. Rien de nouveau, toujours en réparation quelque part ! Par contre, il y a de plus en plus d'endroit qui permettent un dépassement sécuritaire, bravo.
Il n'y a quasiment plus rien au Domaine à part la station-service. Ce n'est pas la première fois que je l'écris; au chapitre des infrastructures touristiques, en dehors des grands centres, on est comparable au Tiers-Monde !
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Bon le Parc n'a pas le monopole, le pont de Grand-Remous y a aussi droit !
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Heureusement
que la ville de Mont-Laurier essaie de remédier un peu à la chose en
mettant une halte campeur à la disposition des voyageurs de passage.
Pour les remercier, on a été faire l'épicerie !