Samedi, 12 septembre 2020 : Senneterre, nous voici.........enfin !

Bien qu’ayant vécu à Rouyn-Noranda pendant 6 ans et demi, jamais nous n’y étions passé. À notre décharge, il faut spécifier que, comme Amos, ce n’était pas sur notre route habituelle. Il était donc grand temps de combler cette lacune.

Nous quittons donc le Lac Castagnier. En passant devant la maison de Monsieur Yves, un petit coup de klaxon et, en réponse, un immense bye-bye de sa part et de celle de son épouse; C’est ça l’Abitibi. 

L'itinéraire est assez simple, il suffit de redescendre la route 397 vers le Sud jusqu’à Barraute puis de tourner sur la 386 vers l’Est, direction Senneterre. 

 


 

Vous arrivez directement sur la rue Principale qui se nomme ici : La 10ième Avenue. Une rue très large, avec des stationnements au 45 degré, comme il est de coutume en Abitibi. 

 

 

Je me souviens qu’à Noranda, l’hiver, les grattes empilaient la neige au centre de la chaussée, créant ainsi un mur séparant les deux voies ! 

On trouve un stationnement au bout de la 10ième où se trouve l’Hôtel de Ville, l’information touristique, le Wi-Fi et la borne de recharge pour les véhicules z’à batteries !

 

 

 



La belle Rivière Bell 

 

 C’est à pied que nous visitons cette partie de la ville, désespérément tranquille avec toutes ces fermetures Covidiennes ! Pas d’action en cette fin de semaine ! On se retrouve ainsi à la Polyvalente pour y admirer une œuvre des étudiants à l’imagination débordante.

 

 




 

 Puis, c’est le retour par de petites rues jusqu’à l’ancienne gare du Canadien National, le train de Senneterre ayant servi de porte d’entrée Abitibienne à la grande majorité des colons venus s’établir dans cette grande contrée. 

 

Une "track" de fleurs !


 S’il y a une attraction qu’il ne faut pas négliger à Senneterre, il s’agit bien de l’ancienne base aérienne de l’aviation située au Mont Bell. Il s’agit véritablement d’un village en périphérie de la ville elle-même mais là s’arrête son indépendance.


 

C'est par là, je crois !
 

 Si les bâtiments sont demeurés en place, le mode de vie militaire n’existe plus. 

 

A Vendre, pas chère, beaucoup de places, surtout assises !

L'ancienne école, convertie en Palais de Justice de Senneterre !!


 

 

 La base fut construite de 1950 à 1953 et demeura en opération jusqu’en 1988. Il s’agissait, en résumé, d’une station de radar destinée à localiser, identifier et intercepter toute menace aérienne en provenance de l’ennemi Russe au temps de la Guerre Froide. 

Un petit tour en photos:

 




Sylvie peut attester de la solidité de l'installation !





Les paris sont ouverts: Quelle année la Chevrolet ?

Au loin, la VRAIE ville de Senneterre.


La ville, la centrale, le lac Parent et le quartier PMQ de l'ancienne base.


Vestige de salle de bain !!!
Un incontournable, ne serait que pour le point de vue panoramique sur cette immense région. 

 Avant de quitter Senneterre, il nous reste à aller admirer une fameuse sculpture, tribut à la présence autochtone en ces lieux. On nous indique qu’elle se trouve à l’entrée de la ville ! Entrée ? OK mais laquelle ??? 

Grosse recherche avant de finalement découvrir l’œuvre, bien nichée dans une intersection en triangle mais peu accessible pour le piéton ! 

 

 




 

Ajoutez-y le fait qu’aucun stationnement ne s’y trouve…..On a donc squatté le stationnement d’un commerce, fermé pour la fin de semaine et on s’y est rendu en bravant la circulation. 

 

 

 


Nous quittons finalement Senneterre pour se diriger à nouveau vers Val-d’Or. Direction la Mine Lamaque pour une visite souterraine cédulée depuis le 31 août dernier. L’attraction met même une halte camping, 3 services, à la disposition des visiteurs. On aura seulement qu’à se lever demain pour la visite. 

 

Un pull-thru !!!!!

Bonne nuit, à demain !

 

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