Incroyable mais vrai, il est de
plus en plus difficile, voire impossible, de réserver un site de camping dans
un State Park du Texas situé le long de la I-10 et ce, pour une fin de semaine
du moins dans la région de la Hill Country.
Sur semaine, pas vraiment de
problème, il y a suffisamment de sites de libres pour nous accommoder mais, dès
le jeudi soir, Sylvie doit se brancher sur le net pour trouver où nous
dormirons. Heureusement, nous n’en sommes pas encore à devoir laisser l’air
climatisé fonctionner toute la nuit mais les petits ventilateurs électriques
sont bien appréciés.
Pour compliquer le tout, beaucoup
de ces State Parks possèdent un nombre très limités de sites; 19 par çi, 24 par
là, la demande dépasse allégrement l’offre !
Nous n’avons donc pu mettre la
main que sur une seule nuit au Palmetto SP. Heureusement, nous y sommes arrivés
de bonne heure et avons pu profiter de l’après-midi pour circuler dans deux des
sentiers.
Sur la route, nous avons eue la
chance de faire de belles découvertes : Dans la ville de Shiner se trouve
la brasserie du même nom. Installations pas mal plus moderne que celle de Yuengling mais dont
la visite est interdite aux toutous poilus à quatre pattes.
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Mais c'est quoi ce toutou là ? |
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Faut pas veiller su'l perron ! |
Personne n’aime trouver un poil
dans sa soupe, imaginez alors dans sa bière ! Nous n’avons alors fait qu’un
rapide repérage des lieux pour une future visite.
Un tout petit arrêt dans le
village de Hallettsville, motivé par l’apparition d’une structure en brique
élevée dans notre champ de vison, un clocher d’église ou autre chose ?
Attaboy, un autre Courthouse et,
encore une fois, je me répète; au temps où les villages du Québec se compétitionaient
au niveau de la grandeur et de la splendeur de leurs églises catholiques, les
Américains faisaient de même dans leurs comtés avec leur Cour de Justice.
Quiconque a un faible pour l’architecture ne peut que s’ébahir devant tant de
travail.
Heureusement qu’il demeure de
tels endroits pour animer un tant soi peu le petit centre-ville de l’endroit car ce ne sont
plus les commerces autour qui remplissent ce rôle !
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À moins de concurrence déloyale, les commerces qui s'en tirent le mieux sont souvent les quincailleries. |
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Hum, ça serait pas une ancienne caserne de pompiers ? |
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Soyez avertis, leur véhicule fantôme, c'est lui ! |
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J'avoue que côté compétition, le Sud faisait aussi grand dans le catholicisme !(Ici, Shiner) |
Situé sur la rivière San Marcos,
le Palmetto Park sert de protection au palmier palmetto nain. On ignore toutefois
si cette protection est en rapport avec leur quasi extinction due au fait que
35,000 plants furent utilisés pour la couverture de l’immense salle de
réception du SP, salle construite par les CCC dans les années 1930 suite à la
Grande Dépression.
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Heureusement qu'on a découvert le bardeau de cèdre ! |
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Sylvie adorerait fêter son anniversaire dans un tel endroit. |
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Je pense pas que le coin chit ! |
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Ils étaient bien nourris les CCC. |
Quoi qu’il en soit, les plants
présents semblent en nombre assez abondant pour la survie de l’espèce.
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Très beaux les sentiers. |
Assez surprenant de voir le débit
de la rivière San Marcos et un panneau d’interprétation nous en apprend des
belles concernant la gestion hydraulique de la région. Bien que la terre soit
assez abondante, sa profondeur n’est pas des plus grande et, sous le sol arable
se trouve une hypocrite couche d’argile qui empêche l’eau des pluies de
s’enfoncer profondément dans le sol. Elle chemine donc rapidement sous la terre
en suivant le bassin versant et alimente la rivière de tous bords et tous côtés.
Dans le temps de le dire, c’est le Flash Flood !
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La San Marcos. Elle vient de redescendre après un flash flood. |
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Tout de même pratique quand il s'agit de prendre le mal par la racine ! |
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Clin d'oeil à l'ami Jissé. Ici aussi, les chevreuils lèvent la tête pour brouter ! |
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Descente vers la rivière, très facile à nettoyer après la boue ! |
Monsieur Ernie, un des Volunteer du
Park nous raconte qu’une course de canot, kayak et autres embarcations a lieu
tous les ans sur cette rivière. La Texas water Safari débute à San Marcos à l’origine
de la rivière du même nom. Les participants naviguent jusqu’à la ville de
Gonzalez où la San Marcos se jette dans la Guadalupe River. C’est ensuite une
longue descente jusqu’au Green Lake puis jusqu’au Golfe du Mexique, une course
de 260 miles à l’unique force de la propulsion humaine. Cette course existe
depuis 1963. Selon Ernie, la course doit se terminer dans un délai de 92 heures
maximum.
Selon les années mais surtout en
raison du débit des deux rivières, la course se révèle plus ou moins ardue.
Cette année devrait permettre d’établir un nouveau record selon notre expert. La course est prévue pour le 11 juin 2018.
Toujours aussi généreux dans vos commentaires, informations et photos, c'est super !!! Les State Park...maintenant rendus peut-être trop populaire et certainement les weekend ! Nous sommes en Caroline du Sud...plutôt frisquet...c'est comme une transition avant notre retour au Qc...
RépondreEffacerÇa nous fait plaisir de partager car ça nous fait de beaux souvenirs pour plus tard.
EffacerEffectivement, même les Texans commencent à trouver qu'il y a trop de monde qui campe !!!
Pour nous, pas question de retour encore même si le temps s'est également rafraîchi.