Jeudi, 5 avril 2018 : Palmetto State Park, TX.




Incroyable mais vrai, il est de plus en plus difficile, voire impossible, de réserver un site de camping dans un State Park du Texas situé le long de la I-10 et ce, pour une fin de semaine du moins dans la région de la Hill Country.

Sur semaine, pas vraiment de problème, il y a suffisamment de sites de libres pour nous accommoder mais, dès le jeudi soir, Sylvie doit se brancher sur le net pour trouver où nous dormirons. Heureusement, nous n’en sommes pas encore à devoir laisser l’air climatisé fonctionner toute la nuit mais les petits ventilateurs électriques sont bien appréciés.


Pour compliquer le tout, beaucoup de ces State Parks possèdent un nombre très limités de sites; 19 par çi, 24 par là, la demande dépasse allégrement l’offre !

Nous n’avons donc pu mettre la main que sur une seule nuit au Palmetto SP. Heureusement, nous y sommes arrivés de bonne heure et avons pu profiter de l’après-midi pour circuler dans deux des sentiers.

Sur la route, nous avons eue la chance de faire de belles découvertes : Dans la ville de Shiner se trouve la brasserie du même nom. Installations pas mal plus moderne que celle de Yuengling mais dont la visite est interdite aux toutous poilus à quatre pattes. 



Mais c'est quoi ce toutou là ?


Faut pas veiller su'l perron !

Personne n’aime trouver un poil dans sa soupe, imaginez alors dans sa bière ! Nous n’avons alors fait qu’un rapide repérage des lieux pour une future visite.

Un tout petit arrêt dans le village de Hallettsville, motivé par l’apparition d’une structure en brique élevée dans notre champ de vison, un clocher d’église ou autre chose ?



Attaboy, un autre Courthouse et, encore une fois, je me répète; au temps où les villages du Québec se compétitionaient au niveau de la grandeur et de la splendeur de leurs églises catholiques, les Américains faisaient de même dans leurs comtés avec leur Cour de Justice. Quiconque a un faible pour l’architecture ne peut que s’ébahir devant tant de travail.



Heureusement qu’il demeure de tels endroits pour animer un tant soi peu le petit centre-ville de l’endroit car ce ne sont plus les commerces autour qui remplissent ce rôle !


À moins de concurrence déloyale, les commerces qui s'en tirent le mieux sont souvent les quincailleries.

Hum, ça serait pas une ancienne caserne de pompiers ?

Soyez avertis, leur véhicule fantôme, c'est lui !

J'avoue que côté compétition, le Sud faisait aussi grand dans le catholicisme !(Ici, Shiner)




Situé sur la rivière San Marcos, le Palmetto Park sert de protection au palmier palmetto nain. On ignore toutefois si cette protection est en rapport avec leur quasi extinction due au fait que 35,000 plants furent utilisés pour la couverture de l’immense salle de réception du SP, salle construite par les CCC dans les années 1930 suite à la Grande Dépression.


Heureusement qu'on a découvert le bardeau de cèdre !

Sylvie adorerait fêter son anniversaire dans un tel endroit.

Je pense pas que le coin chit !

Ils étaient bien nourris les CCC.

Quoi qu’il en soit, les plants présents semblent en nombre assez abondant pour la survie de l’espèce.


Très beaux les sentiers.

Assez surprenant de voir le débit de la rivière San Marcos et un panneau d’interprétation nous en apprend des belles concernant la gestion hydraulique de la région. Bien que la terre soit assez abondante, sa profondeur n’est pas des plus grande et, sous le sol arable se trouve une hypocrite couche d’argile qui empêche l’eau des pluies de s’enfoncer profondément dans le sol. Elle chemine donc rapidement sous la terre en suivant le bassin versant et alimente la rivière de tous bords et tous côtés. Dans le temps de le dire, c’est le Flash Flood !


La San Marcos. Elle vient de redescendre après un flash flood.

Tout de même pratique quand il s'agit de prendre le mal par la racine !

Clin d'oeil à l'ami Jissé. Ici aussi, les chevreuils lèvent la tête pour brouter !


Descente vers la rivière, très facile à nettoyer après la boue !

Monsieur Ernie, un des Volunteer du Park nous raconte qu’une course de canot, kayak et autres embarcations a lieu tous les ans sur cette rivière. La Texas water Safari débute à San Marcos à l’origine de la rivière du même nom. Les participants naviguent jusqu’à la ville de Gonzalez où la San Marcos se jette dans la Guadalupe River. C’est ensuite une longue descente jusqu’au Green Lake puis jusqu’au Golfe du Mexique, une course de 260 miles à l’unique force de la propulsion humaine. Cette course existe depuis 1963. Selon Ernie, la course doit se terminer dans un délai de 92 heures maximum.

Selon les années mais surtout en raison du débit des deux rivières, la course se révèle plus ou moins ardue. Cette année devrait permettre d’établir un nouveau record selon notre expert. La course est prévue pour le 11 juin 2018.





Donc, en bref, un beau petit parc où il vous faudra de 3 à 4 heures pour faire tous les sentiers. Vous pouvez aussi y pratiquer le canot, le pédalo et la descente en tube selon la saison.

Le secteur des tentes, sans services, moins fréquenté. À considérer car beau et tranquille.



Et ensuite on vient se plaindre des cyclistes qui en prennent trop large.

Accordez-nous encore quelques degrés de plus. Fahrenheit ou Celsius, on est pas regardant.


2 commentaires:

  1. Toujours aussi généreux dans vos commentaires, informations et photos, c'est super !!! Les State Park...maintenant rendus peut-être trop populaire et certainement les weekend ! Nous sommes en Caroline du Sud...plutôt frisquet...c'est comme une transition avant notre retour au Qc...

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    1. Ça nous fait plaisir de partager car ça nous fait de beaux souvenirs pour plus tard.
      Effectivement, même les Texans commencent à trouver qu'il y a trop de monde qui campe !!!
      Pour nous, pas question de retour encore même si le temps s'est également rafraîchi.

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