Lundi, 22 avril 2013 : La Cane River National HeritageTrail.





Nous découvrons le squelette dans le placard du Country Livin’; il est juste de l’autre côté de la route 174 et se présente sous la forme d’une scierie ! Bon, bien à l’abri dans Forest, avec une petite musique de fond, on arrive à oublier le bruit mais on aimait mieux vous mettre au courant. En ce qui nous concerne, cela ne nous empêchera pas d’y retourner.

Bon, finalement, il semble bien qu’il nous reste une dernière ballade en voiture à effectuer. Étant donné que la Cane River est maintenant devenu un lac, vous en conclurez comme moi qu’il doit être possible d’en faire le tour !

Madame Denise nous incite toutefois à passer voir le barrage à l’extrémité nord du lac, une énorme colonie de pélicans s’y trouve en permanence.

Pélicans ? Vous avez dit Pélicans ? Il ne m’en faut pas plus pour nous mettre en route ! Bon, je ne sais pas le nom du chemin ni même s’il y en a un mais, du camping, vous allez au bout de la 174, à gauche sur la LA1 sur quelques mètres et vous tournez sur le chemin à droite, c’est bien indiqué ! Ce sont des pélicans blancs et ils se tiennent en groupe, formant une espèce de radeau au pied du courant créé par le barrage. Lorsque ce courant les entraîne trop loin, ils repartent en groupe prendre leur position. 




C’est bien beau les pélicans mais l’attraction d’aujourd’hui se nomme Magnolia Plantation et elle se trouve tout de même à 30 miles au Sud. Pas de visite de grande maison car elle est encore la propriété privée d’un kékkun! Sans doute par optimisme, le Cane River Heritage a pris possession des terrains et bâtiments autour espérant sans doute un héritage prochain !

Rien de vraiment nouveau au point de vue de l’histoire mais c’est la première fois que nous avons l’occasion de voir une presse à coton en parfait état, impressionnant. Ici, les cases des esclaves étaient construites en briques. Ils en restent donc quelques unes qui furent habitées jusque dans les années 1970. Tant qu’à vous décrire le genre de vie que ces gens menaient, c’est une autre histoire qui n’est pas des plus rigolottes ! Y’a des photos dans les cases qui en disent long.



Ça c'est une grange, la presse est dedans (Saint-Exupéry)

Nous reprenons la route et, à l’aide du plan fournit par le Cane River National Heritage, nous remontons lentement la route en arrêtant devant les points d’intérêts (il y en a 32 au total). Notre seul véritable arrêt sera pour l’Église Catholique St.Augustine et une promenade dans le cimetière au milieu de tous ces noms francophones. Sylvie déniche même la plaque d’Augustin Metoyer né en 1700 quelque chose et me dit que c’est incroyable. Je lui réponds que ce qui serait incroyable serait qu’il soit toujours vivant mais ce n’est pas le cas !





Nous repassons devant Oakland Plantation pour nous apercevoir qu’il y a toute une section que nous n’avons pas visitée; on se reprendra !

Trouvaille de Sylvie: Hirondelles à front blanc !
 
Notre seul crochet sera pour nous rendre encore sur les bords de la Red River par une route toute poussièreuse. Ici aussi, les camps sont présents mais ils ne sont pas du tout dans la même fourchette de prix que sur les bords de la route 82 le long du Golfe du Mexique.


La Red River, beaucoup plus large que la Cane River.

Selon nous, c'est pas juste un camp !
 
Fermé pour rénovations !

Quand je pense Louisiane, 112°F, c'est ça que je vois !

Du Maïs OMG planté au GPS.


Finalement, nous retournerons au Country Livin’ de bonne heure et aurons la chance d’apercevoir encore quelques beaux zoizeaux. Assez incroyable tous ceux que l’on a pu voir juste sur ce terrain : Monsieur et Madame Cardinal, bien sûr, la famille Pluvier à collier au grand complet, des moqueurs, une paruline à identifier correctement, des tourterelles, un Geai Bleu, des hirondelles noires (des grosses), peut-être un Vacher à tête brune et, la cerise sur le sundae, Monsieur et Madame Merle Bleu de l’Est en chair et en plumes ! 




On a finalement jamais vu l'alligator de 5 pieds et demi !

 Et pendant ce temps.....au barrage !!!



4 commentaires:

  1. J'ai adoré ta BD de pélicans. Et le cormoran... patient. Pour moi, il n'a rien eu!

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    1. Je m'amuse aussi beaucoup à les faire. Le Cormoran fait dire qu'il est un héron !

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  2. La conversation des pélicans nous a bien fait rire. Il faudra bien que j'essaie ce truc dans mon prochain blogue. Hier nous étions au Zoo de San Diego. Il y a là matière à me pratiquer.

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    1. J'adore faire parler les animaux ! Vous pouvez vous pratiquer avec les oiseaux: www.birdsdessines.fr/editeur/

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