Du 7 au 10 août 2016 : On pédale le Lac St-Jean ! Partie 2 de ?


 

Au matin du 8, le vent nous annonce qu’il ne nous fera pas de cadeau. On rejoint nos amis au Coco-Rico pour un bon déjeuner puis direction la plage où s’effectue le départ du tandem sportif !



Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, il n’y a que Ghislain et moi qui pédalons ! Les épouses sont en charge du déplacement des camps de base, du ravitaillement et de l’exploration touristique des alentours.

Un concours de bedaines !


Voyons, comment ça fonctionne déjà ???


Bon, on finit par partir !


Mais où s'en vont-ils ces deux ........ ???




Pierrôt : Comme je le craignais, nous l’avons drette en pleine face dès le départ. Comme dans la chanson, on se dit qu’on l’aura dans le dos en revenant !

 



Il y a une raison pour laquelle nous partons de cet endroit. En 2010, un bris mécanique nous avait empêché de pédaler la portion entre St-Prime et Chambord. C’est donc par cette portion que nous débutons et, cette fois, nous roulons dans le sens horaire du Lac.

Premier break !




Au moins, les nuages ont fichus le camp et le temps est frais. Si ce n’était du vent, ce serait une journée idéale pour rouler. Nous réussissons toutefois à conserver une moyenne de 16 km/h avec une vitesse de croisière de 21-22 km/h sur terrain plat.

Un autre break !





Sylvie : Sylvie et Francine empruntent un petit sentier pas très long sur le bord du Lac.  Les vues sont belles!  Ensuite, on prend les véhicules et on se rend visiter la superbe église de Métabetchouan.  Ils ont de l’argent ici pour l’entretien!  Tout est nickel!

Ho Ho Ho, ils l'auront pas facile !!! T'as vu le vent ???
 

 
Allons leur faire brûler un lampion !


 

Au Lac, ils savent s'orgue à nizer !!


Pierrôt :  Nous atteignons enfin Roberval où le vent semble se calmer un peu, perdus au travers des bâtiments. Nous sommes toutefois en retard de quelques jours pour participer à la célèbre Traversée du Lac St-Jean. Roberval ? C’est le départ ou l’arrivée ???

La rivière de Val Jalbert !
 


Notre seul arrêt s’effectue au Musée Amérindien de Mashteuiatsh où nous attend le ravitaillement. Enfin, où devait nous attendre le ravitaillement car, avec plus d’une heure de retard sur notre horaire, les poupouses ont décidé d’aller visiter le Musée sans nous. Heureusement, les clés nous donnent accès aux véhicules et à la bouffe !



Sylvie :  La visite du Musée Amérindien de Mashteuiatsh est absolument fabuleuse!  Elle se divise en deux.  Il y a un musée intérieur où un petit film nous est présenté et ensuite nous avons  droit à une visite guidée avec une jeune amérindienne très sympathique.  Elle n’a pas la langue de bois et ne se gêne pas pour nous expliquer ce qu’il en est de leur peuple.


Une petite marche dans un jardin extérieur nous a permis de se bourrer dans les framboises!
 

La deuxième partie de la visite se poursuit sur un site extérieur situé le long du Lac St-Jean.  On passe d’une station à une autre où on nous parle de chasse, de pêche, des instruments et outils qu’on fabrique à partir d’os, de ligaments de bête, de bouffe, de vêtements, de perlage, bref, comme toute visite interactive, c’est vraiment intéressant.

C'est l'heure de la banique !
 


On peut facilement compter une demi-journée pour tout faire et tout voir!


Pierrôt :  Nous reprenons la véloroute des Bleuets avec le plein du réservoir d’énergie effectué. C’est ensuite notre arrêt d’il y a six ans que nous recherchons à St-Prime. Après nous être brièvement égarés sur les chemins de chalets, nous finissons par retrouver la Plage et la Marina de St-Prime. Par contre, la cantine n’est pas plus fournie qu’avant, oubliez le café chaud ! Le reste, on en a déjà dans nos sacoches !

 



C’est probablement là qu’on a commencé à éprouver un certain inconfort au niveau du spa ! Vous connaissez ? L’échaudage de l’entre cuisse causée par le frottement avec la selle du vélo ? Le prix à payer pour ne pas s’être entrainé dans les jours précédents ? C’est ça, le rash du spa !


Quoi ? Le spa ? Connaissez pas cette région de votre corps ? Ah bon ! Facile à trouver, c’est entre vos cuisses mais spa la poche pi spa le trou de c……, vous avez trouvé ?



Ben on en est là, à se trémousser sur la selle, à pédaler debout, aucun remède possible, faut continuer et s’endurcir. Au moins, ça nous fait oublier le vent ! Autre avantage, les fréquents arrêts nous obligent à profiter des framboisiers qui longent la véloroute.

 


 


Finalement, nous atteignons St-Félicien qu’il nous faut entièrement traverser pour nous rendre au camping de St-Félicien, juste à côté du Zoo. Les derniers kilomètres se font dans un boisé qui longe la rivière Ashuapmushuan (à vos souhaits) jusqu’aux rapides Chez Arcand, juste au pied de la Chute à Michel.

 






Bon timing cette fois, on entre au camping alors que nos deux accompagnatrices s’enregistrent. Un grand terrain sans services, full autonome. 

 

 

C’est à ce moment que Forest a décidé de nous rappeler à l’ordre côté batteries. Mortes, kaput, veulent plus rien savoir ! Heureusement que Pierrôt a conservé le by-pass bricolé à Terre-Neuve pour un pareil cas, un fusible dans le by-pass et on se sert de la batterie du camion pour sortir le slide-out.


Un rapide examen révèle que l’une des deux batteries est à sec mais alors là, complètement à sec ! Il faudra près d’un gallon d’eau pour recouvrir les cellules, ça ne guérira rien mais ça fait passer le temps et ça préserve l’autre batterie en attendant. Visite prévue au garage dès le retour à la maison. En attendant, les voisins un peu plus loin a droit à une symphonie en génératrice majeure !

 


On soupe à l’extérieur sur la table à pique-nique, tellement agréable et on termine la soirée dans Forest pour fuir l’humidité qui s’invite. On élabore aussi le plan de match pour demain, pas question d’un autre 70 km le vent de face, on a passé l'âge !

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Si vous nous laissez un commentaire, revenez voir dans 1 ou 2 jours, on vous aura probablement répondu. Mieux encore, cochez la case en bas à droite pour être avisé d'une réponse.