Au matin du 8, le vent nous annonce qu’il ne nous
fera pas de cadeau. On rejoint nos amis au Coco-Rico pour un bon déjeuner puis
direction la plage où s’effectue le départ du tandem sportif !
Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, il n’y a
que Ghislain et moi qui pédalons ! Les épouses sont en charge du déplacement
des camps de base, du ravitaillement et de l’exploration touristique des
alentours.
Un concours de bedaines ! |
Voyons, comment ça fonctionne déjà ??? |
Bon, on finit par partir ! |
Mais où s'en vont-ils ces deux ........ ??? |
Pierrôt :
Comme je le craignais, nous l’avons drette en pleine face dès le départ. Comme
dans la chanson, on se dit qu’on l’aura dans le dos en revenant !
Il y a une raison pour laquelle nous partons de cet
endroit. En 2010, un bris mécanique nous avait empêché de pédaler la portion
entre St-Prime et Chambord. C’est donc par cette portion que nous débutons et,
cette fois, nous roulons dans le sens horaire du Lac.
Premier break ! |
Au moins, les nuages ont fichus le camp et le temps
est frais. Si ce n’était du vent, ce serait une journée idéale pour rouler.
Nous réussissons toutefois à conserver une moyenne de 16 km/h avec une vitesse
de croisière de 21-22 km/h sur terrain plat.
Un autre break ! |
Sylvie :
Sylvie et Francine empruntent un petit sentier pas très long sur le bord du
Lac. Les vues sont belles! Ensuite, on prend les véhicules et on se rend
visiter la superbe église de Métabetchouan.
Ils ont de l’argent ici pour l’entretien! Tout est nickel!
Ho Ho Ho, ils l'auront pas facile !!! T'as vu le vent ??? |
Allons leur faire brûler un lampion ! |
Au Lac, ils savent s'orgue à nizer !! |
Pierrôt : Nous atteignons enfin Roberval où le vent
semble se calmer un peu, perdus au travers des bâtiments. Nous sommes toutefois
en retard de quelques jours pour participer à la célèbre Traversée du Lac
St-Jean. Roberval ? C’est le départ ou l’arrivée ???
La rivière de Val Jalbert ! |
Notre seul arrêt s’effectue au Musée Amérindien de
Mashteuiatsh où nous attend le ravitaillement. Enfin, où devait nous attendre
le ravitaillement car, avec plus d’une heure de retard sur notre horaire, les
poupouses ont décidé d’aller visiter le Musée sans nous. Heureusement, les clés
nous donnent accès aux véhicules et à la bouffe !
Sylvie : La visite du Musée Amérindien de Mashteuiatsh
est absolument fabuleuse! Elle se divise
en deux. Il y a un musée intérieur où un
petit film nous est présenté et ensuite nous avons droit à une visite guidée avec une jeune
amérindienne très sympathique. Elle n’a
pas la langue de bois et ne se gêne pas pour nous expliquer ce qu’il en est de
leur peuple.
Une petite marche dans un jardin extérieur nous a permis de
se bourrer dans les framboises!
La deuxième partie de la visite se poursuit sur un site
extérieur situé le long du Lac St-Jean.
On passe d’une station à une autre où on nous parle de chasse, de pêche,
des instruments et outils qu’on fabrique à partir d’os, de ligaments de bête,
de bouffe, de vêtements, de perlage, bref, comme toute visite interactive,
c’est vraiment intéressant.
C'est l'heure de la banique ! |
On peut facilement compter une demi-journée pour tout faire
et tout voir!
Pierrôt : Nous reprenons la véloroute des Bleuets avec
le plein du réservoir d’énergie effectué. C’est ensuite notre arrêt d’il y a
six ans que nous recherchons à St-Prime. Après nous être brièvement égarés sur
les chemins de chalets, nous finissons par retrouver la Plage et la Marina de
St-Prime. Par contre, la cantine n’est pas plus fournie qu’avant, oubliez le
café chaud ! Le reste, on en a déjà dans nos sacoches !
C’est probablement là qu’on a commencé à éprouver un certain
inconfort au niveau du spa ! Vous connaissez ? L’échaudage de l’entre cuisse
causée par le frottement avec la selle du vélo ? Le prix à payer pour ne pas
s’être entrainé dans les jours précédents ? C’est ça, le rash du spa !
Quoi ? Le spa ? Connaissez pas cette région de votre corps ?
Ah bon ! Facile à trouver, c’est entre vos cuisses mais spa la poche pi spa le
trou de c……, vous avez trouvé ?
Ben on en est là, à se trémousser sur la selle, à pédaler
debout, aucun remède possible, faut continuer et s’endurcir. Au moins, ça nous
fait oublier le vent ! Autre avantage, les fréquents arrêts nous obligent à
profiter des framboisiers qui longent la véloroute.
Finalement, nous atteignons St-Félicien qu’il nous faut
entièrement traverser pour nous rendre au camping de St-Félicien, juste à côté
du Zoo. Les derniers kilomètres se font dans un boisé qui longe la rivière Ashuapmushuan (à vos souhaits) jusqu’aux rapides Chez
Arcand, juste au pied de la Chute à Michel.
Bon timing cette fois, on entre au camping alors que nos
deux accompagnatrices s’enregistrent. Un grand terrain sans services, full
autonome.
C’est à ce moment que Forest a décidé de nous rappeler à
l’ordre côté batteries. Mortes, kaput, veulent plus rien savoir ! Heureusement
que Pierrôt a conservé le by-pass bricolé à Terre-Neuve pour un pareil cas, un
fusible dans le by-pass et on se sert de la batterie du camion pour sortir le
slide-out.
Un rapide examen révèle que l’une des deux batteries est à
sec mais alors là, complètement à sec ! Il faudra près d’un gallon d’eau pour recouvrir
les cellules, ça ne guérira rien mais ça fait passer le temps et ça préserve
l’autre batterie en attendant. Visite prévue au garage dès le retour à la
maison. En attendant, les voisins un peu plus loin a droit à une symphonie en
génératrice majeure !
On soupe à l’extérieur sur la table à pique-nique, tellement
agréable et on termine la soirée dans Forest pour fuir l’humidité qui s’invite.
On élabore aussi le plan de match pour demain, pas question d’un autre 70 km le
vent de face, on a passé l'âge !
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