Maintenant que l’hébergement de OT146 est réglé, il serait
dommage de ne pas en profiter.
La première étape consiste à vérifier l’horaire des marées.
Bien qu’elles ne soient pas d’une amplitude très élevée, il est toujours plus
agréable d’avoir le courant avec soi plutôt que contre soi. C’est exactement le
même principe qu’avec le vent en bicyclette. Toutefois, contrairement aux
fruits du Dieu Éole, on peut prévoir les marées et la faire travailler pour
nous.
Bon, aujourd’hui, la marée descend encore pour une heure.
Nous partirons donc vers le Golfe du Mexique et reviendrons avec la marée montante
CQFD ! Cette fois, ce sera à la pagaie uniquement, le moteur reste bien à l'abri. De toutes façons, je crois que la batterie n'est pas chargée !!!
Ce dont nous n’avions pas conscience est que, qui dit marée
basse dit moins d’eau dessous l’canot !!! Il a donc fallu nous rendre jusqu’au chenal principal de Shakett Creek
tout en pataugeant dans les quelques pouces d’eau disponibles. Attention, la
boue est voleuse de gougounnes !
C’est la première fois depuis longtemps que nous n’utilisons
pas le moteur électrique. Ho, il fait partie du voyage mais, en dehors des
longues randonnées, il demeurera sagement sous Forest.
La vie des gens riches et célèbres vue de leur arrière-cour
! Ha ha ha , on est quand même loin des immenses villas de Miami mais ça fait
quand même rêver. Pour ma part, je me contenterais facilement d’un simple
ponton.
Belle ballade, nous passons sous la Tamiami Road pour nous
retrouver dans l’autre partie de Dona Bay. Ce qu’il a de bien avec ces baies est que la vitesse
des embarcations y est non seulement réglementée
mais religieusement respectée. MINIMUM WAKE sont les mots magiques pour une
belle cohabitation nautique.
Vous le saviez déjà; Sylvie adorrrreeeee les palmiers ! |
Petit arrêt sur l’île au serpent (au singulier). Tout petit
ilôt de sable fin formé par l’embouchure de la passe de Venice.
La passe de Venice qui mène au Gulf du Mexique. |
??? |
L’essor urbain Floridien est tellement intense que nous
mettons les pieds sur une île déserte mais la quittons envahie par deux gros
bateaux, deux kayaks, une flopée d’enfants et un pittbull sans laisse. Faut
spécifier que nous sommes un samedi.
Je crois aussi avoir deviné d’où l’île tire son nom à voir
tous les envahisseurs masculin se diriger rapidement derrière le premier arbre
disponible et fouiller dans leur pantalon ! Ha, c’est de ce petit serpent là
qu’il s’agit !!!
Cela fait maintenant plus d’une heure et la marée a inversé
son cours. Nous longeons l’île à l’oiseau (moi, je l’aurais mis au pluriel mais
je ne suis pas là pour rebaptiser l’endroit) et poursuivons l’exploration de la
Dona Bay du côté Est.
Bon, il faut toutefois traverser le chenal maritime qui, ma foi, est passablement achalandé en ce beau samedi !
À droite, l'île à l'oiseau ! |
Je vous avise aussitôt que la voie est libre ! |
Bon, encore deux nonos qui vont tenter la Grande Traversée !! |
Au final, il faudra terminer le trajet, encore, dans la boue
mais ce n’est pas cher payé pour cette Aventure.
EUREKA ! J'ai trouvé !!! Waiter, deux tites-frettes SVP !!!! |
Ton épaule semble mieux aller, avec toutes les sorties sans l'aide du moteur électrique.
RépondreEffacerProbablement ou c'est le bonhomme qui s'endurcit.
EffacerBeau tour de canot que vous nous avez fait faire et ce avec beaucoup d'humour. Je retourne maintenant à mes chaudrons. Il y a une bonne soupe d'hiver qui mijote dans la cuisine.
RépondreEffacerAttends de voir ce que Sylvie fait avec la soupe dans le Sud !!!
EffacerJ'ai bien hâte de voir ça. N'oublie pas de prendre une photo et de partager la recette.
RépondreEffacerEn fait, c'est une recette assez spéciale que je ne recommande pas !
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