10-11 mars 2016 : Three Rivers State Park.

Oh là là, pas évident de tirer TG3 avec un canot sur le toit. L’air semble s’engouffrer sous OT146 et on dirait presqu’il respire. Cela influence sur la conduite de Forest qui n’est pas facile d’avance aujourd’hui en raison des coups de vents fort nombreux sur la route. Sylvie s’est essayé au volant, elle a abandonné au bout de 30 minutes, vidée !

Dites ! C'est normal tout ce tanguage ?????

On cherche présentement à savoir s’il existe des barres de toit chez Toyota que l’on pourrait installer sur TG3. On voit bien deux garnitures de plastiques qui courent de l’avant vers l’arrière (ou vice versa) et la seule utilité qu’on puisse y voir est l’installation de telles barres. Pourtant, sur le Net, pas encore trouvé. Nous avons zieuté les Carid mais, à plus de $600 US l’équipement complet, on a passé notre tour. Si vous trouvez, vous nous le dites.

Petit clin d'oeil à Louise et René !

Départ du Moss Park vers 10h00, La Gogosse Pierrôt-Sylvie nous prévoyait une arrivée vers les 15h30. C’était sans compter le vent, le magasinage, oups, les magasinages et, au final, il a bien fallu appeler au State Park pour avoir le code d’entrée car il était évident que nous passerions l’heure limite de 17h30.

Nous avons déjà campé ici, une seule nuit selon les archives du blog. Je n’en avais conservé aucun souvenir mais la mémoire m’est revenue peu à peu en relisant mes écrits. Cette fois, nous y sommes pour deux nuits et, quoi de mieux qu’un canot pour un Park qui se nomme Three Rivers.

 

La vue derrière notre site # 6

♯ ♫  ♪ ♫  Libérééééeeeee, Délivrééééééeeeeee ♯ ♫  ♪ ♫  (Frozen)

  

Rien n’égale le goût du café pris à l'extérieur. Bon, peut-être deux cafés !

Le vent ne s’est pas calmé avec la nuit mais nous décidons d’aller l’affronter quand même mais avec le moteur. Plus facile à débarquer qu’à embarquer sur le toit, OT146 se retrouve dans l’eau assez rapidement. Comme c’est sa première sortie, il faut récupérer une partie de l’équipement dans TG3, l’autre dans le bunker et, au final, dans Forest lui-même. Va falloir se trouver une routine quelconque !!!

Mais quelle bonne idée ! Surtout du point de vue des poissons !

Nous traversons une première rivière et tombons dans la quiétude d’un petit chenal. Cette tranquillité est de courte durée car, aussitôt que l’on retombe en vastes eaux, il faut composer avec les vagues. Sylvie n’est pas vraiment à l’aise avec cette chevauchée Hi! Ha! Mais elle en a vu d’autres. En vérité, il serait plus exact d’écrire que Pierrôt lui en a fait voir d’autres!

Vue du camping de l'eau, d'un endroit moins agité par les vagues !

N’ayez crainte OT146 est construit pour la haute mer ! Il faudrait vraiment le vouloir pour chavirer. Le seul véritable danger est qu’une grosse vague arrive par le travers et s’invite à bord. C’est pour cela que l’écope est obligatoire…..ainsi que les vestes, le sifflet, la corde, la fusée éclairante etc etc etc!!!

Pêcheurs à l'oeuvre ou plutôt à la ligne !

Notre première ballade dura environ deux heures. Nous n’osons pas trop nous éloigner car nous n’avons pas de cartes et que le IPad (GPS) n’a pas le pied marin. De plus, Sylvie commence à ressentir le mal des transports avec tout ce brassage aquatique.

Nous avions bien vu les pancartes prévenant de la présence d’alligators mais nous rigolions un peu. Quoi, si au Nord ? Des alligators ? Me semble oui ! Et bien nous avions tort et deux fois plutôt qu’une. Alors que nous voguions peinards, nous en avons presque frappé un qui s’est fait un plaisir de nous faire part de sa présence dans un gigantesque fracas d’eau, on a fait le saut !

Le deuxième, on l’a vu d’avance, facile, il faisait environ 3 mètres Il s’est laissé couler à notre approche, ne laissant que quelques bulles d’air à notre souvenir.

Pour ceux qui se demandent où sont les photos, c’est tout simplement que ma lentille 10-30 mm, celle qui nous avait lâchement lâché cet automne et que j’avais fait réparer chez LL Lozeau et bien, elle a lâché à nouveau, la lâche ! L’électronique refuse d’ouvrir le diaphragme. Donc, vous n’aurez que des photos de près ou de loin mais avec une perspective un peu bizarre. Un peu tanné, je crois que nous allons nous en remettre à nos premiers amours et faire un saut chez WalMart pour adopter un nouveau Canon Powershot. Comme j’ai la mauvaise habitude de leur faire prendre un bain, je crois que le modèle choisi sera waterproof.

En attendant, on profite de l’autre lentille pour capturer les oiseaux qui viennent chercher pitance dans notre mangeoire ou plutôt au sol où se retrouvent la plupart des graines. Nous l’avons déjà dit, le cardinal est le moineau du Sud mais c’est la première fois que l’on voit 4 couples se chamailler pour quelques graines. Hé ! Y’en a pour tout le monde !

 

Pour clore la journée, juste après souper, reballade en canot à la pénombre. Nous n’avons vu ni chien, ni loup ni quoi que ce soit entre les deux. Un ciel étoilé magnifique avec des nuages éclairés par un premier croissant de lune, le chant des grenouilles, crapauds et ouaouarons barytons. On glisse sur l’onde qui est devenu miroir avec, pour seul éclairage, un croissant de lune.

Quelque chose flotte sur l’eau juste sous le pont. Comme deux petites balises lumineuses de part et d’autres d’un chenal mais ledit chenal est assez étroit. Pas de risque à prendre, si quelqu’un a prit la peine de poser ces balises, c’est sûrement qu’il faut y passer. On s’aligne donc entre les deux loupiottes et zou ! en voilà une qui disparait, happée par un fil invisible sous l’eau qui a été attrapé par l’hélice du moteur.

Il y a du monde sur le pont ! Les balises sont des flotteurs de pêche lumineux ! Du pont, Ils n’ont rien vu et se demandent encore sûrement quel énorme poisson a pu ainsi donner un tel coup sur leur ligne. Laissons-les à leurs interrogations et à leurs rêves de pêcheurs. Au retour, nous prenons bien soin de passer loin de ces petites lumières.

Il y a aussi plusieurs sentiers pédestres dans le Park et une bonne côte pour ceux qui cherchent à développer leurs mollets de cyclistes. Vous croiserez assurément quelques chevreuils sur votre route.

La graine de gauche conduit une Corvette ! (Blague éculée mais d'actualité)

L'arbre qui ne savait plus où donner de la tête.

L'arbre qui voulait devenir bambou !

L'arbre affligé d'un lumbago !

That's all Folks !