18-19-20 novembre 2015 : Anastasia State Park.

Nous sommes toujours en amour avec ce State Park situé directement sur l’Océan Atlantique. Que ce soit pour la facilité de se déplacer en auto, en vélo ou en VR, de tout trouver dans un rayon de 10 miles ou tout simplement de marcher sans but aucun, tellement que nous y revenons année après année et que Sylvie a émis le désir de voir ses cendres dispersées au grand vent sur la plage.

La vue de la chambre à coucher de Sylvie.

Nous avons tellement écrit sur St.Augustine qu’il devient ardu de ne pas se répéter mais, on va quand même essayer.

Pour la bwoisson, hic, il faut aller au ABC spirit shop. Situé à deux minutes au Sud du State Park sur la A1A juste avant l’intersection de la route 312 du côté Est ou de la mer si vous préférez. En plus d’une sélection vinicole pas piqué des vers, vous y trouverez un petit comptoir de fromages et charcuterie qui vous permettra d’accueillir convenablement vos invités à un 4 à 6 à 7 à 8…hic ! La bière y est moins chère qu’au Publix mais plus qu’au WalMart.

Nous pensions enfin explorer la lagune en kayak mais la concession n’est ouverte que les fins de semaine. Nous découvrons toutefois un sentier non indiqué sur les cartes qui longe justement cette lagune, go les jambes ! Rien d’extraordinaire mais un beau sentier avec oiseaux, papillons et tortues.

Le Phare de St.Augustine.

Nous avons suivi ses traces à rebrousse-carapace, elle revenait d'une longue randonnée !

Il y a aussi une toute petite exploration à effectuer juste en entrant au State Park, sur votre droite. C’est l’ancienne carrière de coquina, un mélange de petits coquillages, de sable et d’argile que l’on taillait en bloc et qu’on laissait sécher un an avant de l’utiliser. Le grand fort de St.Augustine est construit avec ces blocs.

La température est changeante, percées de soleil, petites averses, gros nuages noirs menaçants mais qui ne dégoulinent pas. Le mercure lui demeure idéal ! Il ne fait rien ! En ce sens que l’on n’a ni chaud, ni froid !

On en a aussi profité pour enfin réaliser la grande marche sur la plage vers le Nord. Il suffit de partir du magasin de la plage, de se rendre sur la plage, tourner à gauche et encore une fois, go les jambes. J’ignore combien il y a de miles ou kilomètres pour se rendre jusqu’à l’entrée du Port de St.Augustine mais, avec le vent, le sable mou causé par la marée montante et les vaguelettes qui viennent vous rafraîchir les chevilles de temps à autre, vous avez le temps de vous dégager les sinus convenablement !

Rendus vis-à-vis la Grande Croix de St.Augustine.

Ha! Après les méduses bleues, voilà des roses !!!

Toujours intrigants ces petits trous de crabe dans le sable !

Notre récolte !

Il y a très peu de marcheurs qui marchent ainsi jusqu’au bout. Nous y sommes donc fins seuls et, pourquoi pas, c’est le moment idéal pour une prestation inopinée de Pierrôt le nudiste qui part affronter les vagues car la température de l’eau est parfaite.

Castaway Sylvie mais sans Wilson !

Belle bibitte !

Une autre activité du Pierrôt sur les plages est le ramassage de déchets de plastique et Dieu seul sait

combien il peut y en avoir de tonnes. C’est donc toujours muni de vieux sacs d’épicerie que nous marchons sur les plages et en revenons avec le sac rempli full capacity ! Nouveauté cette année, des distributeurs de sacs à l’entrée de la plage pour les personnes inspirées par le Valeureux Pierrôt.

En pleine oeuvre de bénévolat !

Pour notre dernière soirée, un souper sous l’auvent chez nos amis Natalie et Michel. Pour l’apéro, ils ont également invité leurs voisins René et Véronica qui sont du nord-Ouest de l’Allemagne. Ils ont traversé leur motorisé Eurovan de Hambourg à Halifax et silonne notre continent depuis près d’un an.

Natalie la Veggie, toujours à créer de nouvelles recettes et à nous épater avec ses plats. Imaginez un ravioli au homard sur le quel vous saupoudrez un parmesan spécial fait de cashews broyés et de levure, ajoutez des petits morceaux d’échalottes avec une noisette de beurre que vous laissez fondre avant de tout enfourner d’un coup, je ne peux vous décrire le mélange de saveurs qui vous frappent. Bien arrosé, ce divin repas s’est terminé par un retour à la grande noirceur, en vélos, vers notre site.

Pour demeurer dans le domaine de la bouffe, Sylvie et moi ne pouvons nous empêcher de faire une visite au MiCasa Café de St.Augustine avant de reprendre la route vers une nouvelle destination. La bouffe y est excellente, du sandwich cubain carnivore aux salades végétariennes avec tout un choix de bières pressions mais, surtout, un chansonnier extraordinaire qui vous berce de ballades tout au long de votre humble repas.

Toujours beaux ces édifices de Monsieur Flagler.

Facile, facile de stationner un Forest !

LA rue de St-Augustine.

Ne vous inquiétez pas, il était tôt, ça s'est rempli par la suite !

On enlève la croute Québec-Floride !