27 au 30 mars 2019 : Road Runner Travel Resort. On file rejet !




Quel beau matin que celui de notre départ. Malgré le fait que nous ignorons encore où nous allons coucher ce soir, nous ne sommes pas trop inquiets étant donné la multitude de terrains de camping sur la Côte Est de la Floride. Les Snowbirds ont déjà débuté leur remontée vers le Frette et libèrent peu à peu leurs sites.

Belle surprise que la vision du Caracara, bien installé sur un poteau de clôture, que l’œil exercé de Sylvie a débusqué ! Puis, juste après, une deuxième Sturnelle vient nous souhaiter bon voyage.



Notre souhait est de réussir à entrer au Savannas Recreation Area pour les trois prochaines nuits. Nous avions tellement aimé l’endroit, sa tranquillité, son prix à moins de $30 et le fait que notre canot n’attend que de remettre sa coque à l’eau.

Les sites de camping sont du côté gauche.


Malheureusement, le Savannas ne prend aucune réservation par internet, pas même par email. Il faut absolument passer  par la ligne téléphonique ! J’ai appelé cette semaine et il n’y avait pas de place mais on m’a fortement incité à vérifier les annulations.

Au lieu de rappeler, nous sommes passés directement au Savannas.  La sympathique commis à l’accueil nous regarde d’un air navré lorsqu’on lui demande 3 nuits. 

On peut voir sur sa fiche manuelle (pas encore rendus à l’ordinateur ceux-là !) qu’il y a des trous par çi par là et nous avons constaté que de nombreux sites n’étaient pas occupés lors d’un passage en catimini dans le camping.

May be for two nights ? Even just one night would be OK with us, que je lui anglicise avec mon plus beau sourire. Elle me dit qu’elle va aller vérifier.

Vérifier quoi ? Elle a la liste sous les yeux ! 

Elle part vers l’arrière discuter avec une autre personne. Discussion courte dont je n’ai pu saisir l’essence mais ça brasse. Elle revient avec un air de pitou piteux et nous annonce : No, sorry !

Elle n’a vraiment pas l’air à l’aise la Madame Commis, elle patine malgré la chaleur et on voit carrément le malaise dans ses yeux. Au même moment, la personne se trouvant derrière sort de son bureau, oh là là la Madame Pête-Sec ! Pas un mot, elle est là uniquement pour s’assurer que sa Commis ne dira rien de plus.

Que s’est-il passé ? Germaine la gérante n’aime pas les Québécois ? Les Canadiens? Ceux qui ne réservent pas ? Ceux qui vont vérifier le camping sans arrêter d’abord à l’office ? La couleur verte de notre canot ? On ne le saura probablement jamais.

On reste dans le stationnement quelque temps pendant que le Pierrôt se met au téléphone pour faire le tour des Resorts et autres RV Park autour. Chanceux, le Road Runner (Beep-Beep) est heureux de nous accueillir.

Pendant tout ce temps, Madame Pête-Sec nous observe au travers de la fenêtre. Il  a quelque temps encore, je serais allé lui demander s’il y avait un problème mais je suis maintenant rendu plus Zen ! Avoir la force d’accepter ce qu’on ne peut changer !

2 commentaires:

  1. Quelle morale de cette histoire peut-on tirer? Mieux vaut appeler? Pour ma part: ce qu'on ne peut pas changer ou contrôler, on fait avec et on passe au suivant. Meilleure chance la prochaine fois, peut-être que Madame Pête-Sec ne sera plus là. Bravo pour le Pierrôt Zen.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Appeler ? Y'a jamais rien de libre sauf 12 mois à l'avance. Madame Pête-sec frappera probablement son Waterloo sometime !

      Effacer

Si vous nous laissez un commentaire, revenez voir dans 1 ou 2 jours, on vous aura probablement répondu. Mieux encore, cochez la case en bas à droite pour être avisé d'une réponse.