Nous découvrons le squelette dans le placard du
Country Livin’; il est juste de l’autre côté de la route 174 et se présente
sous la forme d’une scierie ! Bon, bien à l’abri dans Forest, avec une petite
musique de fond, on arrive à oublier le bruit mais on aimait mieux vous mettre
au courant. En ce qui nous concerne, cela ne nous empêchera pas d’y retourner.
Bon, finalement, il semble bien qu’il nous reste une
dernière ballade en voiture à effectuer. Étant donné que la Cane River est maintenant
devenu un lac, vous en conclurez comme moi qu’il doit être possible d’en faire
le tour !
Madame Denise nous incite toutefois à passer voir le
barrage à l’extrémité nord du lac, une énorme colonie de pélicans s’y trouve en
permanence.
Pélicans ? Vous avez dit Pélicans ? Il ne m’en faut
pas plus pour nous mettre en route ! Bon, je ne sais pas le nom du chemin ni
même s’il y en a un mais, du camping, vous allez au bout de la 174, à gauche
sur la LA1 sur quelques mètres et vous tournez sur le chemin à droite, c’est
bien indiqué ! Ce sont des pélicans blancs et ils se tiennent en groupe,
formant une espèce de radeau au pied du courant créé par le barrage. Lorsque ce
courant les entraîne trop loin, ils repartent en groupe prendre leur position.
C’est bien beau les pélicans mais l’attraction
d’aujourd’hui se nomme Magnolia Plantation et elle se trouve tout de même à 30
miles au Sud. Pas de visite de grande maison car elle est encore la propriété
privée d’un kékkun! Sans doute par optimisme, le Cane River Heritage a pris
possession des terrains et bâtiments autour espérant sans doute un héritage
prochain !
Rien de vraiment nouveau au point de vue de
l’histoire mais c’est la première fois que nous avons l’occasion de voir une
presse à coton en parfait état, impressionnant. Ici, les cases des esclaves
étaient construites en briques. Ils en restent donc quelques unes qui furent
habitées jusque dans les années 1970. Tant qu’à vous décrire le genre de vie
que ces gens menaient, c’est une autre histoire qui n’est pas des plus
rigolottes ! Y’a des photos dans les cases qui en disent long.
Ça c'est une grange, la presse est dedans (Saint-Exupéry) |
Nous repassons devant Oakland Plantation pour nous
apercevoir qu’il y a toute une section que nous n’avons pas visitée; on se
reprendra !
Trouvaille de Sylvie: Hirondelles à front blanc ! |
Notre seul crochet sera pour nous rendre encore sur
les bords de la Red River par une route toute poussièreuse. Ici aussi, les
camps sont présents mais ils ne sont pas du tout dans la même fourchette de
prix que sur les bords de la route 82 le long du Golfe du Mexique.
La Red River, beaucoup plus large que la Cane River. |
Selon nous, c'est pas juste un camp ! |
Quand je pense Louisiane, 112°F, c'est ça que je vois ! |
Du Maïs OMG planté au GPS. |
Finalement, nous retournerons au Country Livin’ de
bonne heure et aurons la chance d’apercevoir encore quelques beaux zoizeaux.
Assez incroyable tous ceux que l’on a pu voir juste sur ce terrain :
Monsieur et Madame Cardinal, bien sûr, la famille Pluvier à collier au grand
complet, des moqueurs, une paruline à identifier correctement, des
tourterelles, un Geai Bleu, des hirondelles noires (des grosses), peut-être un
Vacher à tête brune et, la cerise sur le sundae, Monsieur et Madame Merle Bleu
de l’Est en chair et en plumes !
On a finalement jamais vu l'alligator de 5 pieds et demi ! |
Et pendant ce temps.....au barrage !!!
J'ai adoré ta BD de pélicans. Et le cormoran... patient. Pour moi, il n'a rien eu!
RépondreEffacerJe m'amuse aussi beaucoup à les faire. Le Cormoran fait dire qu'il est un héron !
EffacerLa conversation des pélicans nous a bien fait rire. Il faudra bien que j'essaie ce truc dans mon prochain blogue. Hier nous étions au Zoo de San Diego. Il y a là matière à me pratiquer.
RépondreEffacerJ'adore faire parler les animaux ! Vous pouvez vous pratiquer avec les oiseaux: www.birdsdessines.fr/editeur/
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