C’est la dernière belle journée avant la pluie. Nous avons décidé d’aller
nous exiler sur la pointe de sable de Fort Pickens pour laisser passer le
mauvais temps. Belle surprise, un et un seul terrain est libre pour 4 jours en
ligne et, hop, vive Reserve America (en fait, vous serez rediriger vers
recreation.org mais c’est la même poutine).
Vous êtes à Destin sur la US98 en direction Ouest. Vous devez tourner à
gauche au dernier feu de circulation (Stahlman Avenue) avant le grand pont qui
mène à Fort Walton et les énormes tours à condos. Bon, voici le point le plus
important : NE RENTREZ PAS LÀ AVEC UN VR ET ENCORE MOINS AVEC UN VR TIRANT
UN YOU-YOU!!! On aurait aimé le savoir AVANT de tourner! Heureusement,
le Pierrôt est un conducteur hors-pair et, pendant que tous les yeux sont
tournés vers lui, il négocie habillement les virages pour retourner vers la
grande route puis, trouver un endroit approprié pour abandonner Forest et
revenir en TG2. Une fois ceci dit, sachez que le stationnement intérieur est
gratuit, profitez-en.
La couleur de l’eau aujourd’hui est incroyable. De toutes nos visites à
Destin, c’est la plus incroyable vision de bleu et d’émeraude aquatique qui s’offre
à nous. Ce n’est pas pour rien que l’on nomme cette région Emerald Coast (La
côte d’émeraude ou Côte Émeraude).
Nous étions déjà venus ici avec mes parents en 1998, quels changements ! D’une
petite ville dont la plus grande épicerie était un Winn-Dixie, Destin a explosé
en haut lieu touristique ! L’on reconnaît encore les vieilles parties du port
mais, terminée l’activité tranquille de milieu de semaines. C’est la ruée vers
les croisières aux dauphins, vers les excursions de plongée en apnée, vers les
voyages de pêche en haute mer, vers les ballades en moto-marines ou en kayaks
sans oublier les gros partys sur l’éternelle réplique du gros bateau de
pirates.
Pour les classiques ! |
Pour les plongeurs qui sont pas à l'arrière de la cuisine ! |
Pour les prix de présence ! |
Pour les sensations fortes ! |
De toutes sortes les bateaux !!!!! |
Bizarrement, alors que les voitures du Shériff sont visibles partout
sur les routes, il devrait y avoir au moins un ti-bateau de Police pour faire
le trafic (maritime) sur ces eaux, mais non, on pout-pout à qui mieux mieux et
tout le monde finit par passer dans le chenal ou la baie.
Il fait chaud, on a faim et le gros restaurant de l’endroit se nomme
Cantina de quelque chose, c’est le dernier au bout du quai, au pied de la
grosse tour à condos. Sans m’étendre; la bouffe est extra, la cerveza est
froide, les prix sont bons mais le service manque de poigne et d’efficacité. Il
a quasiment fallu kidnapper une serveuse pour passer notre commande !
La bedaine bien pleine, nous pouvons retrouver Forest et nous mettre en
direction de Fort Pickens qu’il faut atteindre avant 17h00, heure de fermeture
du bureau. Nous n’avions toutefois pas songé qu’il y avait une heure de pointe
sur la US98, seule route de l’endroit et, les minutes s’égrennent au compteur
de Germaine en même temps que la patience du Pierrôt.
Pour déjouer les heures de pointe ! |
Décidant de jouer le tout pour le tout, nous empruntons le premier pont
et traversons sur la route 30 sur la bande de sable longeant le Golfe. La
vitesse maximale y est moindre mais il y a aussi moins de circulation. Il faut
traverser une première partie du National Seashore Park et une surprise nous y
attend. De 35 MPH, la vitesse diminue à 20 MPH alors qu’il n’y a que du sable
de chaque côté, qu’ossé ça ? Pire, au loin, on aperçoit une équipe en train d’installer
le nec plus ultra de la prévention automobile, les polices dormantes ! Au
milieu de nulle part ! Et on descend encore la vitesse de 20 à 15 MPH !!! Un
peu plus et ils vont demander à Sylvie de marcher devant Forest avec une
lanterne rouge et une cloche !!!
Avaaaaaaannnnnnnnnncccceeeeee !!! |
Mais le comble est le comique, en avant, avec sa petite voiture rouge,
qui tient à observer chaque petit grain de sable du Park et qui respecte les
limites les limites de vitesse comme s’il ne lui restait qu’un dixième de point
de démérite sur son permis. Il est suivi par deux gros pick-ups qui semblent
sur le point de lui passer sur le dos ou, du moins, de s’inviter dans son
coffre arrière.
C’est finalement le Pierrôt qui perdra les pédales le premier alors que
la rougette hésite à entrer ou non dans une halte et que notre vitesse avoisine
celle du canard à la patte cassée, Forest déboîte sur la gauche, en plein sur
les doubles lignes jaunes, pied au plancher, main posée sur le klaxon prêt à
jouer du criard s’il le faut et, tasses-toi mononcle ! Ti-Jésus, pardonnez-moi
cet instant de faiblesse routière, ce péché de l’impatience et du pied pesant
mais, vous avouerez que c’était quand même moins pire que de l’écraser et de
jeter son corps aux requins!
C’est de cette façon que nous avons pu nous présenter à l’office à
16h55 exactement. La Ranger Beckie s’apprêtait justement à afficher, à l’extérieur,
la liste des Late Arrivals avec notre nom en première position. Terrain 11 de
la Lopp A, nous voici !
Le temps de s’installer et nous nous rendons sur la plage pour un autre
coucher de soleil, un peu spécial tout de même !
Chauffard !!! :-)
RépondreEffacerLa tonne de salade, Pierrôt, c'est pour te donner bonne conscience ? Il y a quoi en-dessous ?
D'après ce que tu nous racontes sur le service, j'imagine que vous avez fini les Doritos sans salsa ? :-)
Je suis démasqué ! Sous la salade, 3 tacos mous au boeuf haché.
EffacerOm dirait la côte d'Azur des bouts. Trop de monde pour moi. Bien sontente de l'avoir vu avec vos yeux, je n'aurai pas besoin e m'y rendre. Mais le state park, ah! là, comme je les aime!
RépondreEffacerOn est là pour ça ! Profites de notre expérience ! C'est gratisse en plus !
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