Commentaires: N’oubliez pas que nous répondons à tous les commentaires
laissés. Si vous nous posez une question, retournez voir dès le lendemain, dans
99% des cas, la réponse y sera.
Très rare sur notre blog, un lever de soleil ! |
Nous nous sommes couchés tôt en mettant le réveil
pour 06h30 ce matin. Nous avons un nouveau rendez-vous avec le Café des Amis à
Breaux Bridge, espérons que cette quatrième tentative sera la bonne.
Nous y arrivons vers 07h20 et il y a déjà une filée
de monde qui attendent sagement sur le trottoir. Devant nous, le sosie du grand
insignifiant fils de Rolland dans la série Rock et Rolland et nous savons
maintenant ce qui se cache sous sa tuque !
La vérité révélée !!! |
Il y a un frais d’entrée de $5,00, amenez du cash SVP
! Ces frais seront déduits de votre facture si vous prenez un déjeuner. Très
chanceux, nous nous retrouvons à une table de coin, juste un peu à l’écart de l’orchestre
et de la piste de danse improvisée, nous avons probablement la plus belle vue
de la salle.
Comme c’est une table à 4, pas question de perdre de
clients, l’on se retrouve avec Larry et Madame Caron (j’ai pas bien saisi son
prénom), ils vivent en Californie et, Larry assistant à un congrès à La
Nouvelle-Orléans, ont décidé d’extensionner un peu leur voyage car Mme Caron
est originaire de l’endroit. Elle vient justement de financer un film qui
sortira sous peu « Cajun Breakfast » et qui fut tourné ici au Café
des Amis. Larry, autre coïncidence, est nâtif de Montréal et a conservé assez
de français pour soutenir une conversation. Ils furent de très bonne compagnie.
Excusez, j'ai un peu de misère avec les contre-jours ! |
En ce qui concerne l’orchestre, les membres se sont
mis au travail vers 08h30 après avoir réglé leurs problèmes avec l’amplificateur.
Dès les premières notes, des danseurs se ruent sur le plancher de danse, on
voit bien que les jambes leur démangeaient. L’un deux réussira même à
convaincre Sylvie de l’accompagner, ils sont charmeurs ces Cajuns !
En quittant le Café, le hasard nous transporte au
kiosque touristique où le Pierrôt déniche un feuillet pour visiter Breaux
Bridge à pied, ça occupe environ 1 heure de notre avant-midi, juste à temps
pour retourner se changer au Catfish.
Bed&Breakfast aux couleurs créoles ! |
Je t'aime gros gros gros ! |
La maison Jaeger, la première avec l'eau courante ! Lors de l'inodation de 1927, toutes les maisons eurent l'eau courante !!! |
Ce sera une grosse journée ! Direction Lafayette pour
un petit peu de magasinage chez JC Penney (chemises) et Sears (tracteur à
gazon). Il faut ensuite revenir au volet culturel du voyage avec une visite à
la maison de Jean Mouton. C’est la troisième fois que nous tentons de la
visiter; fermée le dimanche puis fermée le lundi ! Hourrah, c’est ouvert le
samedi et nous avons juste le temps car les visites se terminent à 16h00.
Jean Mouton est un Acadien déporté en 1755 qui a
réalisé ce qu’on appele le « American Dream ». À force de travail et
de son esprit d’entreprise, il finira par fonder Vermillonville (aujourd’hui
Lafayette) et sa descendance, il aura 12 enfants, fera aussi bien; son fils Alexandre
deviendra le premier Gouverneur Démocrate de la Louisiane puis Sénateur. Croyez-nous,
ils n’avaient de Mouton que le nom !
Par contre, la visite se concentre surtout sur les
meubles, les portraits et le contenu de la maison plutôt que sur l’histoire de
ses occupants. De toute petite maison construite comme pied-à-terre lorsque Jean
Mouton quittait sa plantation pour venir à la messe, c’est son fils qui réalisa
le premier agrandissement. Par la suite, un autre propriétaire ajoutera une
autre aile et un deuxième étage pour rendre la maison comme elle est
actuellement.
Notre déjeuner commence à être loin ! Il est 16h00 et
Sylvie commence à grogner un peu au même rythme que son estomac. Nous tentons
de trouver quelque chose à Lafayette mais l’inspiration ne nous vient pas.
Allez hop, direction Breaux Bridge pour essayer le café Joie de Vivre,
recommandé par Johanne et Andrée…hum, trop tranquille aujourd’hui ! C’est
finalement le Pierrôt qui tranchera, se rappelant un tout petit resto de Saint
Martinville que nous avions bien aimé.
Le St John Restaurant n’annonce vraiment pas ce qu’il
a à offrir avec sa petite maison coincée entre deux grosses. Ce n’est qu’une
fois à l’intérieur que la magie opère; c’est tout simple mais l’acceuil et le
service sont extraordinaires. Notre serveuse s’appelle Charlotte et elle nous
conseille de belle façon pour nous faire découvrir ses plats. Au menu :
Seafood Gumbo et Crab Cakes, le tout servi avec patate gratinée, salade et….salade
de patates ! Tout est savoureux. Tellement que, question d’allonger le plaisir,
le Pierrôt commande un Bread Pudding avec sauce au Rhum et, deux cuillères !
Vraiment bon ! Avec un verre de vin et une bière, vous vous en tirez facilement
pour moins de $50,00, service compris et vous avez la joie d’avoir mangé local
!
C'était tellement bon qu'on en a oublié de prendre les photos !
Le propriétaire, Chip Durand, se fait un plaisir de
me remettre sa carte avec les coordonnées de l’endroit : The St John
Restaurant, 211 E Bridge St, St Martinville LA 70582, (337) 394-9994, ils
préparent aussi les plats pour emporter si vous êtes pressés, juste à appeler.
See You Long Fellow ! |
On circule un peu à pied question de digérer et de
revoir les petites places rappelant le souvenir d’Évangéline, le grand chêne et
la statue juste à côté de l’église. N’oubliez pas de visiter le Centre Culturel
Acadien au bord du Bayou Têche.
Il est vrai qu'on oublie souvent de retourner voir vos commentaires.
RépondreEffacerOn dirait bien que vous en êtes aux visites de villes!
Faudra revenir au canoe
et au vélo
pour perdre tous ces kilos!
Épisode captivant et savoureux Bravo!
RépondreEffacerT'es rendu une grosse bedaine sur 2 pattes :o)))
Effacer