Dimanche, 20 mars 2011, Toujours Lafayette

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On décampe lentement, question de démontrer aux propriétaires que nous ne fonctionnons pas sous pression. Le voisin d’en face a trouvé encore mieux; un gros Class A est stationné devant sa roulotte dès 10h30 alors que le check-out est pour midi. Le voisin sort donc son grand danois et laisse un beau gros cadeau sur la pelouse juste avant de quitter, discutable comme attitude.

Stationnement en mode Ti-Zou.
Notre première visite dominicale est pour le Acadian Cultural Center qui fait parti du Jean Lafitte National Historical Park. Petit musée racontant la vie des acadiens établis ici et présentation du film le mieux fait que nous ayons visionné à date y compris lors de notre séjour en Nouvelle-Écosse. 

Ici, ils n’ont pas cherché à être politicaly correct avec qui que ce soit comme au Parc national de Grand Pré. On utilise des termes aussi fort que génocide pour qualifier cet acte des Anglais de l’époque.



 Juste à coté se trouve le VermillonVille, une reproduction d’habitations Acadiennes et une reprise du mode de vie des années fin 1800. En plus, il y a une grande salle de danse avec un orchestre live et d’aussi bons danseurs qu’hier soir. 

Aller lire le tableau.
Un point intéressant est la visite de l'école qui nous apprend que la Constitution de la Louisiane défendait de parler le français en classe, la punition était de copier 100 fois la phrase: I will not speack french in the classroom.

Ce n'est qu'en 1968 que l'on se rend compte de la richesse de cette culture et que l'on crée le CODOFIL pour préserver la langue.

En 1981 apparaissent les premières classes d'immersion française. Malheureusement, je crains personnellement que ce soit trop peu trop tard.


Nous quittons pour terminer notre aventure Cajuns avec la visite du Downton Lafayette.

Downton : C’est dimanche, fin d’après-midi, dire que c’est mort serait un euphémisme (MH), rien d’ouvert, c’est juste si les trottoirs ne sont pas roulés. 











Au moins, il reste la grosse église. Ce serait tout de même un comble qu’elle soit fermée le dimanche !

Surtout que c'est la cathédrale St-Jean !














 
Une constatation que les pratiquants sont de plus en plus vieux et donc de plus en plus sourds est que chaque banc est maintenant équipé d'un haut-parleur individuel. Oui, oui, c'est ça la petite boîte noire.

Pour renouveler leurs ouailles, un site web est bien annoncé devant chaque église catholique de la région. Si ça vous intéresse:

www.catholicscomehome.org

 
Dans la cour de l’église se trouve un Live Oak grandiose, du genre qui était déjà poussé alors que Jacques Cartier ne savait pas encore qu’il allait venir planter une croix à Gaspé.

Aller lire sur le mur.
Il reste peut-être encore une petite chance pour le français, d'ailleurs, toutes les plaques de noms de rue sont également en français.

On commence à être pas mal saturé d’informations sur les Cajuns. On commence à penser qu’il faudrait passer à autre chose. Une nouvel arrêt chez Le Clown pour transmettre quelques messages.

Mais il faut bien manger et c’est l’une des raisons de notre présence en Louisiane. Je me répète ? Ça doit être la bière !

Nous trouvons  l’autre grosse attraction touristique de l’endroit qui s’appelle Randol’s. Ce dernier, tout comme Mulate’s ont des points communs : Grande bâtisse sur un seul palier et aucune fenêtre nulle part. En fait, on se croirait presque dans une grosse cabane à sucre du Mont St-Grégoire. On a juste pris deux entrées; bouchées d’alligators et boulettes de crabe dans une sauce béchamel. Les Cajuns du coin peuvent bien dire que Mulate’s et Randol’s sont des trappes à tourites, on y mange délicieusement bien et, avec de la Corona à $3,00 la bouteille, le portefeuille ne souffre pas trop.

Nous avions dans l’idée de nous cuisiner un bon Chili con carne pour souper mais, alors que nous mettons les pieds chez Albertson’s, nous tombons directement sur le ti-poulet rôti style Cajun en plus. L’option Chili est remise à demain.

Et où est-ce qu’on va coucher cette nuit. Il n’y a que les fou qui ne change pas d’idée et nous retournons à notre premier camping, le Catfish, sur la route 353. A bien y penser, c’est un endroit formidable lorsqu’il n’y a pas un gros groupe de présent. Ce soir, nous ne sommes qu’une dizaine dont seulement trois autour de la salle de rassemblement. Un gros $20, la fin de semaine est terminée.

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