Jeudi, 24 mars 2011, Lac Ponchartrain :

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Le wifi fonctionne par à coups de 30 secondes. Pas utile du tout pout faire quoi que ce soit. Il est rendu 09h30 et l’office n’est même pas encore ouvert !

Toc-toc-toc, mais qui frappe ? C’est un autre pic-bois. Cela fait plusieurs que nous croisons en Louisiane. Il faut dire que les gros arbres morts, style cafétéria à gros vers blancs, ne manquent pas dans la région. Bien élevés, les pic-bois ne tapochent jamais avant que les voyageurs se soient levés.

Aujourd’hui, on ne fait que se déplacer pour se rapprocher lentement de la Nouvelle-Orléans. Sylvie a découvert la piste cyclable de l’endroit qui passe en plein dans le Fontainebleau State Park sur les rives du Lac Ponchartrain. C’est un immense lac au nord de New Orleans. Autant on peut s’y baigner ici, autant cela n’est pas recommandé à mesure que l’on s’approche de la Grande Sale.

Le lac est traversé en plein centre par un très long pont qui va du nord vers le sud, ou inversement selon votre destination !


Nous tentons encore de transmettre le blog mais même le wifi du Clown nous rit en pleine face. Je commence à m’interroger si notre portable n’est pas souffrant.

Nous arrivons au State Park vers midi. Il reste quelques sites mais seulement pour un soir. Toutes les fins de semaine sont 100 % bookées jusqu’en novembre 2011. Nous occupons le site 134 lorsqu’une compatriote vient nous faire un brin de jasette. Son mari suit pas longtemps après et, surprise, il est bien copain avec Gilles Lavoie, un de mes anciens partners de Grande-Vallée. Ouais, le monde est petit ! Bonjour à Mado et Raynald Dionne !

Nous nous sommes rendus compte que la roulotte est extraordinairement populaire en Louisiane. D’un autre côté, beaucoup ne sont pas belles du tout et manquent singulièrement de fenestration. Mon opinion est que la population est fortement encouragée à se munir d’un abri roulant temporaire  lorsqu’arrive l’ordre d’évacuation. Hop! Dans la roulotte et on s’en va visiter la Tante Molly qui vit 3 comtés plus loin. On reviendra l’ouragan passé si on a encore une maison !

Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses. Après installation du campement, les vélos touchent enfin le sol. Malheur, le pneu avant de Sylvie est tout écrapou ! Un vilain trou juste à coté de la valve. Je pose une rustine (voir Google ou le Petit Robert) mais c’est vraiment trop limite et ça ne tient pas le coup. Je n’ai pas de tube de rechange pour cette grandeur de pneu mais je me dis que l’un des miens fera bien l’affaire pour une seule randonnée.

Nous prenons enfin la route et traversons le Parc pour rejoindre la piste. Juste comme nous en approchons…….

POW……





Nous voilà dans de beaux draps à plus de 2 kilometres du terrain. Je ramène l’éclopée (la bicyclette, pas Sylvie) en pédalant de concert alors que Ti-Pet revient à pied tout en me donnant sa bénédiction d’aller faire la piste tout seul.








La Tammany Trail est établie sur une ancienne voie ferrée. C’est plat mais relativement platte aussi. Rien à voir sinon une rangée de buissons de chaque côté de la piste. Ça fait quand même un bien immense de se dégourdir les mollets. 

Au total, un petit 30 km avec la surprise d’apercevoir une grosse tortue de 20 pouces n’attendant que son immortalisation sous forme de pixels.

Certains trouveront que je photographie pas mal de tortues. C'est que j'ai longtemps photographié de l'immobile alors, il faut un certain temps pour opérer la transition.

Pendant ce temps, Sylvie part faire l’exploration du Parc à bord de ses espadrilles. C’est ainsi qu’elle nous entraînera sur les berges du Lac pour contempler le coucher du soleil.








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