Du 22 au 27 novembre 2014 : Jonathan Dickenson State Park. Partie 3.



Le Jonathan Dickenson State Park est ainsi nommé en l’honneur de Jonathan Dickenson ! Ça semble trop facile mais c’est la pure vérité. Ce riche homme d’affaire naviguait des Caraibes vers Philadelphie pour s’y établir. Il en deviendra même le Maire. Malheureusement, une tempête poussa son bateau sur le rivage juste ici où lui et sa famille furent capturés par la tribu indienne des Jobi (d’où le nom Hobe Sound). 

La Hobe Mountain , le point le plus élevé avec 86 pieds au-dessus de la mer !

Joli semi-détaché à vendre. Vue superbe, bien éclairé et aéré !

Le Park offre deux boucles de camping. La première est située immédiatement à l’entrée, près de la US 1 (Federal Highway). Il est tout neuf, construit selon les nouvelles normes des Florida State Parks; madriers 4X4 en raisins de Ste-Thérèse tout le tour du terrain et rempli de petites roches blanches. Chaque terrain offre les 3 services ! Le Park ayant subi les assauts de 3 ouragans en 5 ans, les arbres sont rares et le camping a des allures de RV park de l’Arizona. Pour quiconque recherche le soleil et la chaleur, c’est l’idéal.


Certains supportent mieux la chaleur que d'autres.
 Le Park fut autrefois le site du Camp Murphy lors de la deuxième Guerre Mondiale. On y entrainait les soldats servant dans les opérations de couverture radar et communications. Il est écrit que le camp comptait plus de 1000 bâtiments et que les pauvres enrolés en provenance des États du Nord trouvaient l'été assez chaud merci !


On peut encore deviner les emplacements du camp Murphy.


La deuxième boucle est à plus de 4 miles à l’intérieur du Park, sur le bord de la rivière Loxahatchee. Pas mal plus malaisé d’y stationner votre gros Class A de 40 pieds, on y voit beaucoup de tentes et de tente-roulottes. Des rumeurs laissent entendre que la rénovation approche.

C’est aussi près de ce camping que se trouve le magasin du Park, la location de canot/kayak (Take a kayak!) et l’excursion en ponton sur la rivière qui nous mène jusqu’au campement de l’Homme Sauvage que fut Trapper Nelson. Un grand gaillard de 6 pieds 5 pouces, 240 livres, ancien militaire qui décida d’acheter ce grand terrain qu’est le State Park pour y trapper les animaux et vivre de la nature.

    Maman les p'tits bateaux......

Deux Ospreys, cherchez le deuxième (il n'est pas dans le nid)

Un ibis blanc et un ibis brun, je ne vous demanderai pas de les identifier !

Eh oui, encore des tortues !


Et oui, encore un Osprey !

Le Capitaine Tom a dit que c'est la première fois qu'il voit un pigeon sur cette rivière, j'ai failli lui répondre qu'il y en avait 24 autres sur le ponton !


Malgré son surnom, Traper Nelson était un homme cultivé qui avait compris que le tourisme pouvait le faire vivre une fois que la population des ti-z’animaux à fourrures se mit à décroître. Il créa une sorte de zoo, gossa des tables à pique-nique et des abris, creusa des toillettes et les touristes vinrent en grand nombre jusqu’à ce qu’un épais lui intente un procès pour s’être fait bobo sur la corde à Tarzounne ! Désabusé par le genre humain, il ferma le tout en 1966 et vécu seul jusqu’en 1968, année où l’on le retrouva mort d’une balle reçue en pleine poitrine, une arme à ses côtés. Le Coroner conclut au suicide mais les amis de Trapper Nelson n’y ont jamais crû.


Le porte-savon.





Pour le tour en ponton, préparez vous à débourser $20 par personne toutes taxes comprises. Il y a des départs à 09h00, 11h00, 13h00 et 15h00. Il faut aussi que la marée soit coopérative pour permettre de se rendre jusqu’à la cabane de Trapper John. Selon le Capitaine Tom, vous devriez privilégier les sorties de 11h00 ou 13h00 et éviter celle de 09h00 et 15h00.

Beaux bye-bye là !



3 commentaires:

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