On campe bien où l’on peut avec tous les parcs qui
affichent effrontément complet malgré de nombreux terrains de libres ! Bon, on
reviendra pas là-dessus, on a dit ce qu’on avait à dire !
Sur notre route, il restait un terrain libre pour 2
nuits à cet endroit et on a réservé sans savoir à quoi s’attendre. Il est situé
tout au sud de Tallahassee, juste avant de se retrouver dans le Golfe du
Mexique. La ville la plus près s’appelle Sopchoppy où nous n’avons pas mis les
pieds. On s’en veut un peu de ne pas avoir exploré davantage! La plus fortunée demeure Crawfordville avec son
WalMart et son McDonald.
La caractéristique du Park est d’abriter un petit
animal assez spécial, l’écureuil blanc ! Pas blanc comme dans albinos mais un vrai
blanc aux yeux bruns qui mange des pinottes comme les gris et les noirs.
Un terrain de 543 acres qui attirent principalement
les adeptes de randonnées aquatiques, de pêcheurs et d’observateurs d’oiseaux.
Côté camping, à peine 30 sites dispersés un peu comme ci comme ça, rentre de
face, de reculons ou de côté selon ton humeur et la localisation du poteau des
utilités !
On y arrive en fin de journée, juste le temps de se
camper et de commencer à chercher pourquoi la lumière au-dessus de la banquette
refuse d’allumer ! La noirceur mettra fin aux recherches.
Le lendemain matin, sous un ciel nuageux, nous
entreprenons l’exploration du Park pédibus et à jeun ! Une bonne balade d’une
heure à s’interroger comment un ours peut bien faire pour s’alimenter ici ! En
bref, à moins d’avoir un canot ou d’en louer un, l’activité principale demeure
la lecture sur le bord de la rivière ou la sieste prolongée.
Des plantations de pins pour l'exploitation de la térébenthine dans les années 1900. |
La baignade est permise tout le long de la rivière. |
On déniche un merle bleu ! |
Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ???? |
Recyclage ! |
Un endroit, toutefois, à recommander aux amateurs de
grande solitude et de paix intérieure !
Pleins d’endroits merveilleux sur le bord de la rivière pour pratiquer
la position du Lotus!
Parlant canot, on peut bien vous révéler un petit
secret; depuis notre retour en Floride, Sylvie et moi nous sommes mis d’accord
qu’il faudrait bien acheter un nouveau canot et l’on commence à regarder autour
pour trouver l’embarcation idéale. À date, notre choix se porte sur un 14 pieds
à bout arrière carré. Ce n’est pas que je devienne paresseux mais, depuis mon
opération, l’épaule droite est beaucoup moins en forme qu’avant et, un
ti-moteur zélectrique serait apprécié surtout les journées venteuses.
C’est justement pendant ces recherches que nous
sommes tombés sur la bibliothèque du Comté de Wakulah. Elle est fermée mais le
WiFi est ouvert et très performant. C’est ainsi que l’on se permet de
transmettre pas moins de 5 pages de blog coup sur coup. C’est finalement
l’inconfort du banc de métal qui mettra fin aux émissions.
Sylvie déniche toujours le minou quelque part ! |
Alors que nous circulons sur la route du Park, un
chevreuil traverse juste devant nous mais, pas n’importe quel chevreuil, un
chevreuil BLANC. Pendant un moment, il me vient de drôles d’images en tête de
Madame Bambie sautant la clôture avec un écureuil et, c’est à ce moment que
ladite Madame traverse à son tour juste derrière TG2. Sylvie fait de son mieux
pour photographier le petit mais il a bien appris sa leçon et sait se fondre
dans la végétation pourtant très clairsemée.
Vite, une fois rendu au terrain, le Pierrôt repart à
pied débusquer la bête. Il s’agit d’abord de répérer l’endroit de la rencontre
grâce aux photos de Sylvie puis de suivre les traces. C’est seulement après 15
minutes de marche dans les buissons, les Saw Palmettos et les ronces, puis
harcelé par les moustiques que le Pierrôt aperçoit enfin une petite tache
blanche mouvante au loin. La Maman a beau user de toutes sortes de stratagèmes
pour détourner mon attention, je clic, reclic et re-reclic à qui mieux mieux. La
brunante s’est installée et l’appareil photo fonctionne à la limite de ses
capacités.
La Maman qui veille au grain ! |
Le photographe en moi est un peu déçu car la petite a
appris à toujours garder un arbre entre elle et moi, toutefois, selon la
Ranger, je suis l’un des rares chanceux à l’avoir immortalisée.
Une fois revenu sur le sentier, j’ai la joie de
tomber sur un autre groupe de chevreuils, tous de couleur normale ceux-là et
beaucoup plus photogéniques. Je suis revenu au terrain 17 avec un grand
sourire.
Ah! Ces animaux qui nous font du bien.
RépondreEffacerOui mais du mal aussi à marcher en gougounes dans la flore piquantes. Mais cela en valait vraiment la peine et je me suis bien inspecté ensuite pour les tiques.
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