Mardi, 1er novembre 2011 : San Sebastian Inlet State Park.

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C’est un beau ciel tout bleu qui nous attend à notre réveil. Par contre le vent est toujours aussi présent. Le thermomètre affiche un beau 23 Celcius dès 09h00.

Pour atteindre le bonheur, il faut parfois souffrir ! C’est ce que je me répète alors que je pédale sur la A1A avec un fort vent de face. Impossible de dépasser le 16 km/h même bien penché sur le guidon. Qu’importe, cela me donne le temps d’admirer un peu les alentours. Je persévère ainsi jusqu’à ce que mon petit ordinateur indique avoir atteint les 10 kilomètres. C’est alors le demi-tour; on y va doucement, on remonte les vitesses et les paliers et, soudain, on ne sent plus rien autour, c’est que l’on a exactement atteint la vitesse du vent qui nous pousse. On continue encore de pousser un peu et l’on entend à nouveau le vent que l’on dépasse maintenant, il suffit maintenant de maintenir la cadence de 90 coups par minutes avec une vitesse de 35 km/h pendant tout le retour, c’est ça aussi le bonheur !

Une bonne douche plus tard et c’est l’heure du déjeuner vers 11h00 avec un mercure qui est monté à 27 Celcius, nous sommes tellement bien que la cuisine se fait à l’extérieur.

Pour déjeuner: Pain doré !!!
Bien rassasiés, nous partons explorer le côté nord du State Park où l’on annonce au moins 3 sentiers de vélos. Il faut d’abord enjambé le grand pont avec le vent de face en plus, Sylvie a grandement apprécié, il fallait même pédaler en redescendant ! Je l’ai encouragé en lui mentionnant qu’elle aurait le vent dans le dos en revenant mais que ça monterait quand même. 









Nous ne nous faisions pas trop d’idées avec les pistes ayant été désagréablement surpris plus d’une fois et aujourd’hui ne fera pas exception. Selon moi, le concepteur de la piste n’a jamais enfourché quoi que ce soit de sa vie.

Nous nous rabattons sur une autre de nos activités sudistes soit le marcher sur la plage inclinée.
Pas évident du tout; faudrait avoir une jambe plus courte que l’autre. L’autre désavantage est que la marée est haute et le sable ne porte pas bien du tout. Incroyable toute la cochonnerie en plastique qui est rejetée sur la plage, on aurait le goût d’avoir un grand sac à vidange et de faire un peu de ménage. On y pensera la prochaine fois. Peut-être allons-nous partir une mode !

Petite collation sous le kiosque de la plage en compagnie d’une charmante dame du coin avec qui le Pierrôt entame la conversation. Elle avait bien reconnu l’accent français tel que parlé par son défunt mari, un certain Monsieur Leblanc du Nouveau-Brunswick. Avec d’autres de ses amis, elle nous indique quelques endroits sympatiques à visiter autour. Nous apprenons que le coté de la mer est normalement venteux et que c’est un endroit recherché par les surfers, d’ailleurs, il y en a un qui s,essaie présentement et il n’a vraiment pas de succès. En raison de ces vents, le State Park a aménagé une plage à l’intérieur du Inlet, une plage sans vent, sans vagues, idéale pour les enfants.

Une autre visite au Musée nous permet de visionner un petit film d’une trentaine de minutes où les gens racontent comment cela se passait dans le bon vieux temps pas si bon que ça parfois.
La région était le royaume de la pêche commerciale et aussi le royaume de la culture des fruits. Tous les kiosques à fruits Indian River que vous croisez lorsque vous descendez à Hallendale, Hollywood ou plus au Sud le prouvent bien, vous savez ces kiosques que l’on trouvent à chaque sortie d’autoroute, et bien, l’Indian River est la rivière qui coule entre la terre et cette grande langue de terre plus au large. On y apprend aussi que deux ouragans en 2004 ont complètement anéanti ce qui restait de la flotte commerciale et rasé les usines à poissons du village.

Nous sommes de retour à Forest vers 16h00 pour la douche et la petite bière, une blanche Hoegaarden presqu’aussi bonne que celle de Chambly. Nous nous installons dehors mais les petites bibittes se sont données le mot pour nous étriver.

Nous connaissons maintenant le terme exact : No See Ums, ça se prononce Noziumm. Pour le blog, nous allons continuer à utiliser les No See’s. Habituellement, ces minuscules mouches noires se contrôlent assez facilement à l’aide de OFF, de spirales ou de ventilateurs. En effet, le moindre souffle d’air les clouent au sol MAIS PAS ICI !  Elles se sont habituées au vent et possèdent sûrement un profil aérodynamique et des ailes en Kevlar car rien ne les arrêtent. Je crois aussi qu’elles sont analphabètes car une canette de OFF ne semble leur faire ni chaud ni froid.

Notre prochaine arme, une bonbonne Fogger pour vaporiser tout autour. Notre ami Ghislain aime beaucoup lorsque j’utilise une telle arme, surtout à l’heure des repas ! 

Ouach, l'eau de mer a passé au travers, Yeurk !!!!


La chatte du terrain 48
Les cochonneries de la Mer.

1 commentaire:

  1. Les NO-sees, plaie obligatoire pour qui aime les state park: il y en a qui se frotte avec de l'assouplisseur, genre Bounce. Et pour les inévitables piqûres, du Benadryl en crème et mieux encore, mais avec prescription, du Benadryl en capsules. Dans le VR, fenêtres fermées, quitte à partir le ventilateur. La prochaine fois, autour du VR au moins, j'essaierai une lampe (genre petit néon bleu) anti-moustiques.

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