Mercredi, 2 novembre 2011 : Direstion West Palm Beach.




Nous quittons de bonne heure question d’éviter le line-up de la dump station. C’est une blague car il y a tellement peu de monde qu’il ne peut y avoir de line-up !


Route A1A vers le Sud et c’est déjà le temps d’une première visite au Musée de la Treasure Coast. En 1715, 12 ou 13 navires de la Flotte Espagnole, retournant à la maison, ont sombré ici avec tous les trésors pillés au Pérou, Mexique, Bolivie et autres pays en devenir. Du naufrage, 1500 personnes survécurent et 700 périrent. Pendant 2 ans, une gigantesques entreprise de sauvetage permit de récupérer 80 % des trésors.

Les épaves sont réparties très également le long de la côte à une profondeur de 15 à 30 pieds. Depuis des années, Mel Fisher en tête, les chasseurs d’épaves s’en donnent à cœur joie.








Deuxième visite, juste un peu plus au Sud, au Pelican Island Memorial Park. Très grand parc avec des sentiers pédestres dont l’un se termine avec une vue sur l’Île aux Pélicans. Cette île est le premier endroit que le gouvernement américain a déclaré Refuge de la Vie Sauvage (traduction très libre).

Nous y rencontrons un couple du Michigan, pays d’origine de Forest, et nous nous échangeons nos caméras dans le but de nous tirer mutuellement le portrait.




















Le sentier Centenial se compose d’un très long trottoir en raisins de Ste-Thérèse où sont gravés les noms de tous les National Wildlife Refuge et l’année de leur création.














 

Voici maintenant une très belle histoire comme je les aime, tellement que je me permets d’en faire la traduction.

 À la fin des années 1800, la mode est aux grands chapeaux ornés de plumes. Un citoyen inquiet de la région, nommé Paul Kroegel, un immigrant allemand, a affronté les chasseurs d'oiseaux à plumes qui sévissait sur l'Île-aux-Pélicans à l'aide de son fusil à deux canons de calibre 10.

Son dévouement à protéger l'Île-aux-Pélicans lui a valu d'être nommé comme l'un des cinq gardiens originaux de la Société Audubon pour la Floride.

En 1903, lorsque le Président Théodore Roosevelt fit de l'Île-aux-Pélicans le premier Refuge National de la Faune, le gouvernement fédéral embaucha Kroegel comme premier responsable de l'Île-aux-Pélicans et la Société Audubon continua de lui verser son salaire mensuel de $1,00 pendant les deux années suivantes.
 
C’est bien beau les visites mais il faut avancer un peu et il nous reste quand même Sebastian à visiter. Nous y arrivons sur l’heure du midi et stationnons Forest au River Park tel que suggéré par Mme Leblanc hier. Aussitôt à l’arrêt, un charmant couple à la retraite vient cogner à la porte pour s’informer de Forest. Surprise, un Monsieur Foisy de l’État de New-York qui demeure maintenant ici depuis 6-7 ans. Bien sûr, il ne parle pas français et a de la difficulté à bien prononcer son nom. Je me permets de lui donner le truc suivant : Prononcez FWA puis la lettre Z (en anglais), il n’en revient pas de pouvoir dire correctement son nom après 68 ans, non mais, de quoi je me suis mêlé !

Il n’y a vraiment rien d’extraordinaire à visiter à Sebastian, tout l’intéressant fut détruit en 2004. Il reste que la ballade en vélo le long de River Front est bien agréable et vraiment pas très longue. Anciennement, Sebastian était une plaque tournante de la pêche commerciale, maintenant, les restaurants ont remplacé les usines à poissons.  Il y a quelques endroits qui semblent très intéressant pour casser la croûte. 

























 
Notre choix se porte sur le Suzys Tiki où le propriétaire nous a personnellement encouragé à essayer le sandwich au poisson sauté, servi avec patates et salades, délicieux. Et, bien entendu, bien arrosé. Il faut chaud et il faut combattre la déshydratation.



Nous retournons à Forest juste à temps pour qu’un autre couple vienne aux informations. Ces derniers circulent présentement avec un gros Class A de 40 pieds avec un moteur arrière au diesel et ils aimeraient bien se rappetisser un peu.

Ce genre de visite nous arrivait souvent lorsque nous roulions en Westfalia. J’avais dit à Sylvie que nous allions sûrement connaître moins de rencontres de ce type avec Forest mais il semble que c’est tout le contraire.

Nous reprenons la route pour nous rendre directement à notre prochaine destination : Le John Prince County Park, chaudement recommandé par beaucoup de bloggeurs, de forums de campeurs et d’amis presonnels; ils avaient tous raison !

Le prix est raisonnable : $27 par jour pour 3 services, +$2,00 si vous voulez le bord du lac. Oui, on le veut et il y a pas mal de choix début novembre. Par contre, les canadiens et nordistes arrivent par troupeau à chaque jour et tous les terrains sont réservés pour tout l’hiver.

La sympathique Margie nous avait placé sur le 111 qui se révèle beaucoup trop près du 110. Il n’y a aucun problème et nous nous installons sur le 107, un bijou de terrain. On reparlera du camping dans les prochains jours.

Maintenant, rigolons un peu:

2 commentaires:

  1. Bonjour

    Toujours intéressant,surtout lorsque votre facon de voyager s'apparente à la nôtre(classe B.

    Pouvez-vous m'indiquer si vous avez trouvé le coupable de vos crevaisons? Je crois qu'il s'agit d'un arbre qui émet ces petites épines...mais lequel?

    Martin

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  2. Salut Martin,

    Pour ma crevaison, c'est la valve qui a cassé. Pour les deux de Sylvie, effectivement, ce sont les épines mais aucune idée d'où ça provient. Par contre, elles sont très répandues au Texas.

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