Dimanche, 10 août 2014 : On retourne sur l’île !

Ayoye, 04h30, heure du Québec mais le traversier, lui, fonctionne toujours à l’heure de Terre-Neuve donc, il est 06h00 et il faut être au terminal si on veut espérer avoir une place sur l’Apollo ! Allez hop, café, toast sur le propane (merci encore Ghislain), toilette rapide et en route.

Zut, on se présente à 07h10 pour nous rendre compte que plusieurs autres personnes se sont levées à l’heure des poules ! On se voit attribuer le numéro 14 avec beaucoup de chances d’embarquer et on va se mettre en ligne. Malheureusement, le numéro 13 aura plus de chance que nous et le couperet tombe devant nous.

Celui-là partira sans nous, plein jusqu'à la porte arrière.

On repasse donc au terminal où l’on nous remet le carton portant le numéro 1 pour la traversée de 13h00. En attendant, nous retournons au Labrador pour chipper un peu d’internet au Welcome Center et expédier le blog.

Pendant ce temps, Sylvie part pédibus explorer la Jersey Trail d’où elle reviendra une bonne heure plus tard. Ce n’est que vers 11h30 que nous reprenons notre place sur la ligne 8 du quai et cette fois devrait être la bonne. C’est quand même dommage car le beau temps revient !

Apollo, 10 août 2014, prise 2 !

Je vous dis que les préposés à la cale cherchent à gagner le plus de place possible. C’est incroyable combien les véhicules sont près l’un de l’autre. En cas de tempête, je suis certain qu’il va y avoir des collisions dans la demeure. Serrés au point qu’il n’y a que par la porte du conducteur que l’on peut sortir avant qu’un autre véhicule se range à nos côtés. Cette fois, nous gardons toutes les trappes et fenêtres fermées pour Cléo, on verra si le bruit la dérangera moins.

Avancez en arrière, reculez en avant !

Dans les coins inférieurs, c'est mon pare-choc arrière !!! Tu passes même pas en te rentrant la bedaine !

Le Pierrôt profite du confort de l’ancien bar du navire pour faire la correction des photos et mettre l’écriture du blog à jour. C’est juste platte que l’internet ne fonctionne pas à bord de ce rafiot comme il existe sur les navires de North Sydney (lorsque ça fonctionne).

Je dois quand même dire que, pour un rafiot, le moteur a un fichu de beau son, très régulier et, ça avance assez vite si j’en juge par le sillage du bateau. On est bien sur le pont, à peine frisquet, ce qui est bien car le Pierrôt doit s’y rendre régulièrement pour compenser le fort roulis causé par les vents.

C’est réglé; le roulis c’est de gauche à droite et de droite à gauche puis le tangage, c’est le bateau qui fait oui-oui-oui dans les vagues !

Le truc de tout gardé fermé semble avoir fonctionné. Nous ne retrouvons pas Cléo terrée sous les pédales ou bien caché sur le dessus du slide-out mais bien couché sur la banquette, l’air de dire : "Tiens, vous v’là ? "

Le débarquement ne vaut pas celui de Normandie et il faut vraiment être prudent pour n’accrocher personne. Ouf, on est passé ! Direction l’Ultramar et son diesel à $1,40 le litre. Nous avons parcouru très exactement 400 km sur la Côte-Nord.

Le beau temps s'en vient.

Notre visite de la Northern Peninsula étant terminée, nous remettons le cap vers le Parc du Gros-Morne. Le soleil est de retour et l’air climatisé également! Sylvie se voit aussi confier le volant pendant que Pierrôt va tester le confort de la banquette arrière.

C’est à Shallow Bay, au camping du Parc que nous passerons la nuit; une suggestion de France et Andrée. Le terrain 62 suggéré étant pris, nous prenons le terrain 50 qui est vraiment très bien!

Première visite à la plage juste à temps pour le coucher du soleil et tout un à part cela. Avec la bande de nuages qui se profile au large, cela donne tout un spectacle.

Une future mariée en pleine séance de photos !

Un autre beau spectacle auquel nous avons eu droit fut lorsque la future mariée décida, sans raison apparente, de relever sa robe et de nous exposer son arrière-train non ou fort peu couvert. Nous eûmes aussi droit à un rappel lorsqu’elle laissa tomber sa robe pour ses leggings. La vision d'une fesse de future mariée, je crois que ça porte chance !!!

Mauvaise nouvelle, Pierrôt a oublié de mettre en place le fusible du by-pass en quittant le traversier. Les batteries sont au plus bas et il nous faudra écœurer un peu les voisins avec notre génératrice. Heureusement que le 50 est un peu isolé !