Mardi, 29 juillet 2014 : Blow Me Down.





Avec un nom semblable,on s’attendait à ce qu’il vente sans bon sens ou alors, c’est qu’on allait nous refaire l’histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup qui blowait les maisons à terre (Dan Bigras). Et bien non, ni un, ni l’autre, par contre, le paysage nous a jeté à terre !
  
On croyait que la roulotte sur le terrain 18 avait laissé sa génératrice fonctionner toute la nuit. Il semble plutôt que le bruit provenait du bâtiment des douches situé non loin, bon à se rappeler, surtout lorsque l’on doit coucher toutes fenêtres ouvertes.


Côté température, nous n’avons eu aucune journée en bas de 80°F (25°C) depuis notre départ et les nuits sont à peine fraîches et l’on dort souvent par-dessus les couvertures. Aujourd’hui, Monsieur Météo (et oui, ici c’est un Monsieur) nous prévoit de la pluie. J’ignore où il va la trouver car le ciel est pas mal plus bleu que gris.

Le Flapper Hill.


Cela adonne bien car nous allons grimper le Flapper Hill et nous rendre jusqu’au bout de cette petite péninsule, nous pourrons laisser les impers dans Forest sous la garde de Cléo. On quitte le terrain 11 et allons nous stationner à la plage, là où débute le sentier.





Ça part vraiment à la dure. Tout d’abord, nous montons 450 marches qui nous mènent à un observatoire situé à 150 mètres au-dessus de la mer. Je croyais avoir trouvé un truc en montant les marches deux par deux. Ça ne fait que 225 marches mais c’est aussi épuisant !



450 Marches et ce n'est que le début !

C'est la vue depuis le belvédère de la marche de 1 km.

On marche ensuite sur la crête du Flapper Hill qui culmine à 165 mètres. On pensait bien marcher sur un sommet dénudé mais non, on traverse une forêt d’épinettes rachitiques permettant toutefois d’apercevoir la mer des deux côtés.

La crête se met à descendre doucement dans une coulée mais ce n’est pas vrai qu’on va se la couler douce pour autant !  Il faut maintenant remonter pour attaquer le dernier sommet de la pointe. Celui-ci culmine à 230 mètres et, même rendu au sommet, il faut redescendre vers la gauche pour avoir le plus beau point de vue sur le village de Lark Harbor.

Encore une fois, il semble que la valve ne posera plus de problème, hourra MAIS, les chaussures elles? Les chaussures de Latulippe? Cessez de glapir lecteurs impatients, la réponse tient en deux mots : Wow et……..wow ! Timberland $149 avec un rabais de 30 % = $119 !

Jeu: Associez les chaussures aux bonnes personnes.
Ha, les sales bêtes, elles nous suivent partout !!!

La preuve est faite, le bois résiste plus longtemps avec la teinture Rez !

Une vraie petite chèvre des montagnes !

Le Flapper Hill, le camping est en bas à droite.

Un seul bleuet et je l'ai offert à Sylvie !

Pierrôt se fait sécher le t-shirt et les bas !

Antonio à Lark Harbor.

Au fond, è droite, Gros-Morne nous attend.

Souvenir de sentier.


De retour à Forest, un étrange bruit, porteur de mauvaises nouvelles, attire mon attention. C’est l’alarme de l’inverter. Étrange, nous n’avons pourtant commis aucune exagération mais les deux batteries sont maintenant à plat. L’un des mauvais côté d’un Forest est que la génératrice servant à recharger les batteries doit les utiliser pour démarrer, un non-sens à mon avis.

Heureusement que le Pierrôt connait maintenant un truc; une simple vis à dévisser et on by-pass le relai pour aller chercher le courant de la batterie du Sprinter (camion). Allez Sylvie, pèèèèzzze su’l piton ! Et la génératrice vrombit !

Bon, une petite vérification au multimètre m’apprend que la génératrice et le converter fonctionnent bien et que les batteries sont en train de se recharger. Le problème provient du fait que l’alternateur du camion ne les recharge plus en roulant mais, ça aussi, je connais ! Le fil orange servant à déclencher le processus de recharge est probablement encore coincé dans le coin du slide-out, une visite sous Forest s’impose.

Pendant que j’inspecte, Sylvie en profite pour aller passer sous la douche ! Nous irons ensuite nous balader dans les quelques rares rues de Lark Harbor avec la génératrice qui ronronne à l’arrière. Les gens doivent trouver qu’il a un drôle de son ce diesel!!!




Nous couchons encore au Parc Provincial dont le WIFI permet enfin au portable de se brancher sur internet et de transmettre une journée de blog.

Pour cette deuxième nuit, nous couchons sur le terrain 19, un peu plus loin du ronron étrange des sanitaires. Deux autres épisodes des Soprano’s plus tard et c’est l’heure du dodo alors qu’il fait encore un peu clair à l’extérieur et il est déjà 22h00.

1 commentaire:

  1. Avons monté à 2900 pieds... EnVR, à Dawson City!
    On laisse les marches aux innombrables Allemands...
    Et à vous. Bonne chance pour les minis icebergs.

    RépondreEffacer

Si vous nous laissez un commentaire, revenez voir dans 1 ou 2 jours, on vous aura probablement répondu. Mieux encore, cochez la case en bas à droite pour être avisé d'une réponse.