Avec un nom semblable,on s’attendait à ce qu’il vente sans bon
sens ou alors, c’est qu’on allait nous refaire l’histoire des trois petits
cochons et du grand méchant loup qui blowait les maisons à terre (Dan Bigras).
Et bien non, ni un, ni l’autre, par contre, le paysage nous a jeté à terre !
On croyait que la roulotte sur le terrain 18 avait laissé sa
génératrice fonctionner toute la nuit. Il semble plutôt que le bruit provenait
du bâtiment des douches situé non loin, bon à se rappeler, surtout lorsque l’on
doit coucher toutes fenêtres ouvertes.
Côté température, nous n’avons eu aucune journée en bas de 80°F
(25°C) depuis notre départ et les nuits sont à peine fraîches et l’on dort
souvent par-dessus les couvertures. Aujourd’hui, Monsieur Météo (et oui, ici
c’est un Monsieur) nous prévoit de la pluie. J’ignore où il va la trouver car
le ciel est pas mal plus bleu que gris.
Le Flapper Hill. |
Cela adonne bien car nous allons grimper le Flapper Hill et nous
rendre jusqu’au bout de cette petite péninsule, nous pourrons laisser les
impers dans Forest sous la garde de Cléo. On quitte le terrain 11 et allons
nous stationner à la plage, là où débute le sentier.
Ça part vraiment à la dure. Tout d’abord, nous montons 450 marches
qui nous mènent à un observatoire situé à 150 mètres au-dessus de la mer. Je
croyais avoir trouvé un truc en montant les marches deux par deux. Ça ne fait
que 225 marches mais c’est aussi épuisant !
450 Marches et ce n'est que le début ! |
C'est la vue depuis le belvédère de la marche de 1 km. |
On marche ensuite sur la crête du Flapper Hill qui culmine à 165
mètres. On pensait bien marcher sur un sommet dénudé mais non, on traverse une
forêt d’épinettes rachitiques permettant toutefois d’apercevoir la mer des deux
côtés.
La crête se met à descendre doucement dans une coulée mais ce
n’est pas vrai qu’on va se la couler douce pour autant ! Il faut maintenant remonter pour attaquer le
dernier sommet de la pointe. Celui-ci culmine à 230 mètres et, même rendu au
sommet, il faut redescendre vers la gauche pour avoir le plus beau point de vue
sur le village de Lark Harbor.
Encore une fois, il semble que la valve ne posera plus de
problème, hourra MAIS, les chaussures elles? Les chaussures de Latulippe?
Cessez de glapir lecteurs impatients, la réponse tient en deux mots : Wow
et……..wow ! Timberland $149 avec un rabais de 30 % = $119 !
Jeu: Associez les chaussures aux bonnes personnes. |
Ha, les sales bêtes, elles nous suivent partout !!! |
La preuve est faite, le bois résiste plus longtemps avec la teinture Rez ! |
Une vraie petite chèvre des montagnes ! |
Le Flapper Hill, le camping est en bas à droite. |
Un seul bleuet et je l'ai offert à Sylvie ! |
Pierrôt se fait sécher le t-shirt et les bas ! |
Antonio à Lark Harbor. |
Au fond, è droite, Gros-Morne nous attend. |
Souvenir de sentier. |
De retour à Forest, un étrange bruit, porteur de mauvaises
nouvelles, attire mon attention. C’est l’alarme de l’inverter. Étrange, nous
n’avons pourtant commis aucune exagération mais les deux batteries sont
maintenant à plat. L’un des mauvais côté d’un Forest est que la génératrice
servant à recharger les batteries doit les utiliser pour démarrer, un non-sens
à mon avis.
Heureusement que le Pierrôt connait maintenant un truc; une simple
vis à dévisser et on by-pass le relai pour aller chercher le courant de la
batterie du Sprinter (camion). Allez Sylvie, pèèèèzzze su’l piton ! Et la
génératrice vrombit !
Bon, une petite vérification au multimètre m’apprend que la
génératrice et le converter fonctionnent bien et que les batteries sont en
train de se recharger. Le problème provient du fait que l’alternateur du camion
ne les recharge plus en roulant mais, ça aussi, je connais ! Le fil orange
servant à déclencher le processus de recharge est probablement encore coincé
dans le coin du slide-out, une visite sous Forest s’impose.
Pendant que j’inspecte, Sylvie en profite pour aller passer sous
la douche ! Nous irons ensuite nous balader dans les quelques rares rues de
Lark Harbor avec la génératrice qui ronronne à l’arrière. Les gens doivent
trouver qu’il a un drôle de son ce diesel!!!
Nous couchons encore au Parc Provincial dont le WIFI permet enfin
au portable de se brancher sur internet et de transmettre une journée de blog.
Pour cette deuxième nuit, nous couchons sur le terrain 19, un peu
plus loin du ronron étrange des sanitaires. Deux autres épisodes des Soprano’s
plus tard et c’est l’heure du dodo alors qu’il fait encore un peu clair à
l’extérieur et il est déjà 22h00.
Avons monté à 2900 pieds... EnVR, à Dawson City!
RépondreEffacerOn laisse les marches aux innombrables Allemands...
Et à vous. Bonne chance pour les minis icebergs.