Ouais, et le vent venta…toute la nuit. Ça ne fait pas
de sommeil profond mais c’est une expérience extraordinaire, on trouvera bien
le moyen de récupérer un peu plus tard.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir passé la nuit
ici. André et France y sont aussi, de même que Chris Norman qui
a aménagé lui-même sa fourgonnette pour s'en servir comme petit VR et,
finalement, un jeune couple tout mignon, en voyage de noces, qui couche
directement dans leur petite voiture en faisant passer les valises sur les
sièges avant.
Le Pierrôt ayant toujours adoré marcher sur les
grosses roches de bord de mer part en exploration et se fait surprendre par la
Famille Caribou, bien couchée dans l’herbe à l’abri du vent. Oups, désolé de
vous avoir dérangé la bande à 75 cents !
Pas moyen de dormir tard avec tous ces touristes !!! |
Sylvie n’est pas en reste car elle part de son côté
pour aller promener un peu Antonio et immortaliser son passage à Riche Point.
Au retour, nous allons rejoindre les 5 autres
courageux de la nuit pour pêter un peu de broue. Grosse surprise, André conduit
des autobus scolaire avec Chantal, surnommé Tite-Fleur, que nous avons eu la
joie de connaître avec les Mononc’s en Folie. Il lui transmettra nos salutations
et nos bizous à son retour.
On trouve à Port-au-Choix un site de Parc Canada où
nous apprenons que la Pointe Riche est
Costume d'époque de phoque ! |
Pour en revenir à la Pointe Riche, des fouilles
archéologiques s’y déroulent régulièrement et on y a découvert une grande
quantité de bases d’habitations sous la mousse qui recouvre la pointe.
Nous finissons par retrouver le chemin nous
permettant de quitter Port au Choix grâce à Germaine mais ces errements nous
ont permis de découvrir le gros port de pêche et de prendre quelques belles
photos.
Ah Ben ! |
Retour sur la route 430 vers le Nord et léger
changement d’itinéraire. Au lieu de nous rendre directement à St-Anthony, nous
passerons d’abord par Conche, un petit village situé au bout d’une route en
cul-de-sac. De la 430, prendre la 432, puis la 433 et finalement la 434.
Les hics sont que la 434 est une route en gravier et
que Forest en un VR donc, pas étanche du tout. La poussière rentre de partout
et un gros nuage se met à flotter dans l’habitacle au grand désarroi de Sylvie.
Un autre problème est que la route fait 24 km et qu’il est impossible de rouler
à plus de 50 km/h because la planche à laver.
Au bout de 2,8 kilomètres, Sylvie a épuisé tout le
chialage qui lui est normalement impartie pour une année ! Conche statant cela, freinage et
demi-tour sur le chapeau des roues ! Sylvie se demande bien quelle mouche a
piqué le Pierrôt qui ne se gêne pas pour lui dire ! Malgré les supplications de
Sylvie, le Pierrôt demeure imperturbable, retrouve les routes asphaltées de
Terre-Neuve et la paix dans ses oreilles.
Petit arrêt dîner sur la 432, juste à l’intersection
de la 433.Une petite halte routière ayant connu de meilleurs jours mais d’une
délicieuse tranquillité après ce passage houleux de Conche que l’on ne verra
probablement jamais, Conche le disent.
Nouvelle destination, le Parc Provincial de Pistolet,
judicieusement placé à bonne distance de
St-Anthony et l’Anse-aux-Meadows. Nous
choisissons le terrain 19, bien dégagé des fois qu’un orignal éprouverait le
désir de se faire photographier. C’est là que nous subissons notre première
attaque de moustiques, et des gros à part cela !
Bon, trêve de zoologie, il faut maintenant sortir les
guenilles et le seau. Finalement, Sylvie avait bien raison de chialer ! C’est
incroyable toute la poussière qu’il faut ramasser et surtout de voir tous les
petits coins où elle s’est faufilée ! Je m’occupe de l’habitacle avant pendant
que Sylvie s’occupe de la partie arrière. On en a pour un gros 2 heures avant
d’avoir un semblant de propreté ! Tout y passe, y compris le grand secouage de
sleeping bag à l’extérieur. Une excursion à oublier si votre véhicule n’est pas
étanche. Cela aurait été l’idéal d’avoir un Grisou sous la main. Avoir
persévéré, c’est à la pelle qu’il aurait fallu nettoyer Forest et ce, à la
condition d’avoir survécu à l’asphyxie.
Pistolet 19, sans Sol et Gobelet. |
Le Grand Ménage a permis de retrouver ce collant. |
Croyez nous, le grand dépoussièrage s’est terminé
avec celui de nos gorges en enfilant chacun une Coors Light bien méritée ! Pour
souper, nous terminons les filets de morue et pétoncles, cette fois accompagnés
d’asperges et de riz. Je crois que l’on va récidiver souvent, surtout au prix
de $24 qui nous a permis 2 X 2 soupers.
Beau coucher de soleil, un peu de pluie et aucun
souffle de vent.
Superbes photos et très belle température! Tu me fais bien rigoler avec tes commentaires, cher Pierrôt!
RépondreEffacerJe me demande si Cléo apprécie son voyage autant que vous...
Vaut toujours mieux rigoler dans une gondole que gondoler dans une rigole !
EffacerCléo adore; beaucoup de dodos, beaucoup de sortie à l'extérieur. Toutefois, elle n'aime pas le bateau !
Pas pire la petite chicane de couple en un paragraphe. Il n'y a pas qu'à nous que ça arrive!
RépondreEffacerDans mon ancien travail, j'ai dû résumer la Crise d'Octobre et l'assassinat du Ministre Laporte. J'ai réussi cela en 3 petits paragraphes !
EffacerJe viens de lire vos trois entrées en rafales... merci pour ses bons moments !
RépondreEffacerD'autres sont à suivre ! Merci !
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