Mardi, 29 janvier 2019
Et c’est déjà le retour! En matinée, nous avons le temps d’aller déjeuner au resto et faire un dernier tour au Mercado. Sur la fin de l’avant-midi, nous nous rendons prendre un taxi à notre station de taxis autorisés. L’aéroport est à environ 20 minutes.
Profite bien du soleil et de la chaleur Hélène, ce n'est pas demain la veille que tu revivras ces sensations!!! |
On passait sur le trottoir entre les tables, c'est ce matin qu'on vient l'expérimenter! |
Déjeuner d'Hélène |
Le mien, des frijoles, encore et toujours!!! |
Une dernière caresse au minou de l'appartement du bas! Nous avons la même couleur de poil-cheveux!!! |
Ça ne va pas bien pour Hélène. C’est elle qui discute avec les personnes de
l’aéroport, elle pense avoir perdu sa carte SIMS du Canada, on lui interdit
d’apporter dans son bagage à main une espèce de pâte aromatique culinaire, pas
facile, pas facile! Finalement, nous
sommes les premières en liste pour savoir si oui ou non on pourra prendre
l’avion, tout se règle et nous pourrons rentrer à la maison. La carte SIMS est retrouvée tout au fond du
sac à bandouillère et la pâte est remise
à une personne travaillant à l’aéroport, on peut enfin relaxer!
L’avion est à pleine capacité. Franchement surprenant de voir tant de monde
partir d’une température exquise pour retrouver le froid hivernal de janvier!
Cette fois-ci, il y a des films en français et notre voisine
de siège est super intéressante à jaser.
Elle a dans les 80 et a beaucoup, beaucoup voyagé. Elle était vraiment à l’avant-garde pour sa
génération. À 18 ans, elle est partie
étudier à New-York, elle y a appris l’anglais.
Ensuite, elle a fait partie d’un échange avec la France. Avec son mari, ils ont fait le tour du
monde. Veuve, elle a continué de voyager
mais maintenant, elle fait principalement des voyages organisés sauf là,
revenir du Mexique seule, ne lui cause aucun problème. Inspirante cette dame!
Nous sommes finalement arrivées en avance. Pierrôt nous ramasse et nous nous rendons où
Hélène avait abandonné sa voiture. C’est
situé derrière un hôtel et le déneigement est franchement déficient! On déneige, Pierrôt essaie de tirer l’auto
qui est vraiment encastrée dans la glace!
C’est pénible et difficile! Je
vois passer 2 gars préposés au stationnement, je les hèle, avec Pierrôt et un
autre gars qui vient de se sortir son auto du banc de neige, à quatre, ils
soulèvent quasiment l’auto pour la sortir de son lit glacé. Bisous, bisous, on se sépare.
Quand nous avons atterri, il neigeait un peu mais plus ça va
et plus ça s’intensifie, ce n’est pas nécessairement beau sur les routes. Je pense à Hélène qui se rend dans son comté
de Gore dans les Laurentides, moi je suis contente que Pierrôt conduise. Je suis fatiguée. Nous arrivons à Brigham passé minuit, dodo
vers 2h00 du matin. J’apprendrai le
lendemain matin qu’Hélène n’a pu monter la dernière côte menant chez elle. Son mari, en essayant à son tour, enlise la
voiture. Celle-ci est donc abandonnée là
et la valise roulée jusqu’à la maison.
Quelle arrivée! J’ai pensé à elle
et ses 3 mousses le matin venu. Le
quotidien l’a rattrapée rapidement, c’est certain!
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