Deux semaines à Mexico - Xochimilco

Dimanche, le 20 janvier 2019

Dans tous les guides touristiques et les blogues  que j’ai lus, il est écrit qu’il faut aller expérimenter une balade en Lancha sur les canaux d’eau de Xochimilco.  J’ai également lu que c’est la fin de semaine que ça se passe.  On se lève vers 7h00 et prenons un taxi autorisé toujours,  vers la station de métro Tesquana.  Il faut prendre un petit train.  Ça prend une carte qu’on n’a pas et qu’il n’y a pas possibilité d’acheter non plus.  Finalement, une dame qui travaille à la station nous fait payer et passe une carte.  Bon, on trouve ça très long de s’y rendre et on traverse des quartiers vraiment laids. 

Il y a vraiment beaucoup de parcs dans Coyoacan, Parque Xotepingo vu du haut de la passerelle en route vers Xochimilco, il a l'air magnifique

Rendues à Xochimilco, on prend un taxi pour se rendre au débarcadère de Cuemanco, franchement, Xochimilco, c’est grand, beaucoup plus grand qu’on aurait imaginé!  Bon, plusieurs tours s’offrent à nous, on décide de prendre celui de 2 heures pour 500 pesos.  Nous n’avons rien bargainé, moi, je ne parle pas espagnol et ma sœur, ce n’est pas son truc!  On part…c’est long…c’est plate…pas d’action…Isabelle, ça l’endort, ça n’a pas de bon sens.  Pour se rendre dans les canaux du parc écologique, il faut compter de 5 à 6 heures, à ce rythme-là, beurk, pas question!  En revenant, on se rend compte que là, les familles mexicaines commencent à arriver, avec bouffe, boisson, musique, que là, ça risquait d’être intéressant!  Bon, nous étions trop tôt!

On a l'embarras du choix!

Petit matin frisquet!

Et c'est parti!

Très long et très plate!

Au retour, il semble y avoir plus de monde!

On reprend un taxi pour la station de train où nous étions arrivées le matin et de là, on décide d’aller voir de quoi a l’air le débarcadère de Nuevo Nativitas.  Ce n’est pas loin à pied et là, il y a un gars à vélo qui nous indique le chemin.  C’est en fait quelqu’un qui spotte les clients et les amène aux 2 quais.  Les 2 entrées font comme des entonnoirs et là, beaucoup de mexicains qui nous attendent pour proposer des tours.  Honnêtement, nous nous sentons très, très inconfortables.  Un autre tour de lancha à la vitesse d’une tortue ménopausée ne nous intéresse plus alors on décide de laisser faire.

De retour en ville, c'est plutôt laid!

 On a faim mais rien ne nous inspire à cet endroit de la ville.  On reprend le train arien,  l’estomac dans les talons, très déçues de cette expérience.  On embarque dans un taxi de la station Tesquana et là, on tombe sur un chauffeur très désagréable.  Isabelle lui dit où on veut aller et il comprend très bien.  À un moment donné, la sauce se gâte quand il commence à lui dire que là, d’après lui c’est plus loin, il ne sait pas trop…aille, nous, on se reconnaît dans le quartier, nous nous rendons compte que nous sommes près de notre parc Viveros, nous sommes loin d’être rendues chez nous mais ma sœur le somme de stopper drette là et c’est là qu’on débarque!  Nous ne sommes pas près de chez nous mais dans le parc, on respire!   Cependant, on a encore faim!  C’est sur les genoux que nous arrivons à l’appartement.  On mange ce qui nous tombe sous la main, oranges, pâtisserie, pain, fromage!

Là, ce n’est pas dit qu’on va se laisser gâcher la journée!  On ressort d’abord pour aller se promener au Mercado et ensuite au Bazar d’articles mexicains, c’est vraiment un bel endroit pour magasiner des petits souvenirs.

C'est vraiment un Souk!  On trouve de tout!

On avait remarqué un restaurant italien Abbiamo, très reculé dans une impasse avec une belle terrasse, une belle atmosphère.  On s’y rend pour souper tôt, nous avions encore faim!  Lasagne végétarienne pour Isabelle et pizza aux champignons pour moi.  Vraiment bons choix!  Je crois que je pourrais manger de la bouffe italienne pendant 2 semaines mais de la bouffe mexicaine, j’atteins vite mon quota!

Bel ambiance, super tranquille!

Faut quand même pas se plaindre avec un beau ciel bleu comme ça et de belles fleurs!!!

 Nous retournons à l’appartement se reposer et on ressort le soir venu juste pour s’imprégner de cette vie festive de quartier qu’on adore.  Isabelle achète même un châle d’un jeune garçon des plus sympathiques.  Il lui dit qu’elle est sa première cliente, son premier châle vendu, qu’il vient de Puebla.  Comme Isabelle s’y dirige la semaine suivante, il lui montre des photos, jase de sa ville, charmant ce jeune homme!  Ça finit bien la journée!

En y repensant, si j’avais à refaire Xochimilco, je le referais autrement.  Premièrement, je partirais plus tard, beaucoup plus tard dans la journée et je me rendrais au débarcadère de Cuemanco, là, soit je fais la randonnée en lancha de deux heures et m’imprègne de l’atmosphère des autres lanchas festives mexicaines, si c’est possible, se joindre à un groupe mexicain ou je loue une chaloupe à moteur pour aller me promener dans les canaux de la réserve écologique.  Au retour, il y a beaucoup de comptoirs pour se sustenter!