Bill est venu s’enquérir de notre départ et nous
souhaiter bonne route (Everybody loves Bill) !
Nous ramassons lentement nos deux semaines d’éparpillage
et chaque chose finit par retrouver sa place.
Forest et TG3 resplendissent, le grand lavage par
travées s’est achevé hier soir. J’utilise la technique que la guenille humide
trempée dans un seau d’eau avec savon et cire. Tu nettoies et tu attends que ça
sèche, tu essuies ensuite avec un linge à polir, très efficace.
Notre nouvelle destination se trouve à moins de 60
miles de Mission et, tel que suggéré par le copain Fabien le cycliste, nous
nous y rendons par la route 83 qui traverse plusieurs villages dont certains
sont de véritables odes au Far-West.
Falcon Lake State-Park : $18,00 la nuit pour les 3
services et le wifi en plus ! Tous les sites sont des pull-thrus en demi-boucle
et nous avons choisi le 211, le seul avec un arbre qui fait de l’ombre.
Bon, d’accord, tous les arbres font de l’ombre mais
celui du site 211 projette la sienne sur l’espace de stationnement. Lorsque le
mercure tape le 32°C, mettons que ça revêt une certaine importance.
Il y a très peu de campeurs en ce lundi mais la
plupart des sites affichent encore les restants de festivités pascales et ce n’est
pas toujours joli ni propre. Nous avons aperçu le préposé au ménage et, à en
observer le rythme de travail, je dirais que le tout devrait être quasiment
nettoyé pour Pâques prochain !
On n'est jamais mieux servi que par soi-même ! |
Un vieux Newell Coach qui fabrique les VR les plus dispendieux sur le marché ! |
Ce n’est pas un grand Park et notre première
exploration se déroule en vélo, juste assez vite pour se créer une petite brise
rafraîchissante dans le toupet. Nous croyons que le premier usage de ce Park
est de fournir l’accès au réservoir Falcon, grand lac originant du Rio Grande.
Des aires de pique-nique et des rampes de mise à l’eau permettent de profiter
des joies aquatiques.
Petites maisonnettes offertes en location ! Air climatisé inclus ! |
Le barrage formant le réservoir Falcon. |
Les sites sans services sont désertés ! On ne s'en étonne point. |
Il y a toutefois des irréductibles ! |
Au Jardin des Papillons, on ferme la porte pour pas qu'ils se sauvent ! |
Trois rampes ! On n'aime pas les embouteillages ici ! |
Vous êtes maintenant prévenus ! |
Les grands orages de mars ont laissé le niveau du réservoir très haut ! |
Au loin, du côté du Mexique, les montagnes de la région de Monterey ! |
Après une visite au Jardin des Papillons assommés par
la chaleur (les papillons, pas nous, quoique) nous retraitons vers Forest nous
mettre à l’abri de Galarneau qui tape fort. Entourés par les cris d’oiseaux et
mêmes de coyotes, nous attendons que le soleil baisse un peu pour aller marcher
quelques sentiers et surprendre la faune locale.
Une petite brise est la bienvenue ! |
La preuve est faite; plus tu pédales vite, moins il fait chaud ! |
Il est déjà 19h00 et le mercure affiche encore un
beau 86°F. Le soleil ne se couchera pas avant 21h00. Un javelina, je crois que
c’est un pécari en français, débouche de nulle part et se met à se pavaner
devant notre site, complètement inconscient de notre présence. Il a suffit que
le Pierrôt mette la main sur son Nikon pour qu’il retourne vers son nulle part.
Probablement frappé par le trac du vedettariat blogual ! Nous partons donc
pédibus mais, malgré tous nos efforts, cette sortie s’avère des plus
décevantes. Pourtant, à deux reprises, les coyotes se sont fait entendre pas
très loin. Comme nous avions apporté le IPad, Pierrôt a tôt fait de trouver une
belle série de glapissements sur YouTube et de pousser le volume à fond, en vain,
aucune réponse. C’est ainsi que se termine la première lecture de Pierrôt aux
coyotiens, Amen.
Sur le retour, nous avons droit à un coucher de
soleil magnifique! C’est encore plus
beau quand il a complètement disparu et que seule une lueur orangée brille
au-dessus de la végétation.
Côté piqures, aucun changement. Sylvie et moi en sommes même rendus à se
réveiller mutuellement la nuit pour nous rappeler notre devoir de
grattage. Nous avons tout inspecté;
aucune punaises de sleeping bags ni de trou marécageux emplis de moustiques,
pas vu non plus de No See’s ce qui en soit est normal, si on les voyait, ce ne
seraient plus des No See’s.
Suite à une suggestion de rechange de notre ami
Jean-Luc, nous nous frottons maintenant au vinaigre de cidre de pommes. Efficace?
Pas encore convaincu et vous savez moi, sentir la salade toute la nuit,
ce n’est pas mon truc. Demain, direction
Roma et achat de calamine.
Vous avez le verbe plus que facile dans ce voyage, à notre grand plaisir. Le prix des campings semble être vraiment plus bas dans cette région. Qu'en est-il de l'essence? ( Pour nous faire pleurer un petit peu.)
RépondreEffaceroui, les tarifs expliquent la grande popularité du Texas malgré la distance. Pour l'essence et le diesel, tout est en dessous de $2,00 pour 3,8 litres. L'ordinaire habituellement autour de $1,76.
EffacerCoucou !!! Bien contents de savoir que nous ne sommes pas les seuls à avoir la gratouille et de ne pas savoir trop pourquoi...en passant, nous c'est le bas de jambes...
RépondreEffacerOn garde un bon souvenir de Falcon Lake pour son centre d'accueil où les gens, à l'époque furent super sympa. Nous avions même dû se lever tôt pour aller faire du birding ...prochaine étape...Seminole SP ??? Nous quittons demain le Huntington SP pour prendre la route du NORD...nous y allons presque à reculons surtout lorsqu'on vous entend écrire qu'il fait suoer chaud...au TEXAS...
De la gratouille, ce serait pas si pire, là c'est une torture pour Pierrôt ! Ha, le Nord, faudra bien y retourner nous aussi mais pas avant mai. nous venons de remonter 200 miles vers les Nord, il a fallu donner un ti-coup de chaufferette ce matin.
EffacerEst-ce que Pierrot a vraiment apporté un râteau dans Forest ?
RépondreEffacerOui, tout petit et repliable. Un cadeau de mon copain Laurent qui n'en a plus besoin, là où il se trouve, les nuages sont toujours immaculés !
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