Mercredi, 13 avril 2016 : Le Santa Elena Canyon, Big Bend National Park.

Les plus forts montent la falaise, les plus fou montent le ti-piton ensuite !

Du terrain, il faut compter moins de 30 minutes pour se rendre au Park. Pour aujourd’hui, nous nous contenterons d’explorer la partie Ouest.

 

Tout de suite en entrant, sur votre droite, se trouve la Old Maverick Road. Une route de gravier, de poussière et de roches menant directement au Canyon de Santa Elena. Nous avions déjà emprunté cette route avec Choupette 73 lors de notre voyage de 2002. À comparer, une Choupette a une suspension plus confortable qu’un TG3 sur ce genre de route !

 

Étant donné que TG3 est déjà tout sale, nous n’avons aucune hésitation à prendre cette route malgré l’avertissement qui recommande de rouler en 4X4 avec une haute suspension. Dans ma carrière, j’ai vu assez d’exploits réalisés par des ânes au volant de 4X4 pour pouvoir les accôter solide à bord d’une Corolla !

Imperturbable \

C'est dedans la craque là-bas qu'on s'en va !

Santa Elena Canyon : Première randonnée pédestre de la journée et l’on part explorer le Canyon au fond duquel coule le Rio Grande. C’est donc dire qu’une falaise du Canyon est américaine et l’autre mexicaine! C’est une randonnée d’environ une heure qui vous amènera à environ ½ mile à l’intérieur du Canyon. 

 

 

On est au fond, ça prendrait un canot...hé ho, on a ça en stock !

Par ici la sortie...qui fut également notre entrée !

À partir de là, nous roooooulons sur l’asphalte et arrêtons assez rapidement à Castolon, un ancien poste de l’armée du temps de la révolte mexicaine qui fut repris par un commercant assez visionnaire pour semer du cotton en plein désert ! Une parfaite réussite jusqu’à ce que le Bangladesh, l’Inde et le Pakistan commencent à lui faire compétition.

  

 

Ça les enfants, essayez de deviner c'est quoi. Les adultes, interdit de souffler la réponse !

Cerro Castellan ! Élévation 3293 pieds, à peine !

Nous avons effectué un court arrêt lunch-oiseaux au terrain de camping de Cottonwood. Big Bend est reconnu pour abriter plusieurs centaines d'espèces différentes. Pour nous, ce sera une première pour plusieurs !

Cottonwood, sans services !

Notre premier Moucherolle Vermillon !

Et sa dame, en tous cas, il la cruisait d'aplomb !

 

Comme deuxième randonnée pédestre de la journée, Sylvie a choisi le Sentier des Oreilles de la Mûle. Il faut transporter de l’eau à chacune de vos sortie, ne faites pas l’erreur de l’oublier !

  

Sylvie cherchant la mûle !

Le sentier croise le lit du Ruisseau des Oreilles de la Mûle en question. Présentement tellement à sec que même les lézards semblent assoiffés ! Par contre, ces fonds de ruisseau sont les seuls endroits où poussent une végétation abondante et en santé dont de nombreux arbres. Il doit sûrement rester de l’eau pas trop loin dessous !

Lézard Napolitain, trois couleurs !!!

C’est d’ailleurs plus cet endroit qui attire le Pierrôt plutôt que les Zoreilles qui semblent s’éloigner de nous à chaque pas. Tellement qu’un cri du cœur jaillit de ma poitrine : Bon , c’t’assez ! Chu Tanné ! Hop, demi-tour ! Y’a une limite à l’entêtement, même pour des Oreilles de Mûle !

T'es tanné mon Pierrôt ?

Incroyable que des arbres puissent pousser ici !

  

 

 

Nous atteignons le stationnement en même temps que le fond de nos bouteilles. J’avais donc bien calculé ! C’est comme le pilote d’avion qui doit penser à se garder ½ réservoir d’essence (plus 10%) s’il veut revenir atterir à l’aéroport !

Retour scénic avec deux arrêts. Le premier à Study Butte pour le Gatorade et le deuxième à un endroit assez spécial.

À quelques miles de Study Butte se trouve la ville fantôme de Terlingua. En fait, il y a plus d’artistes qui s’y sont établis qu’il n’y a de fantômes. Des ateliers de toutes sortes au milieu de ruines de maisons de toutes sortes. C’est aussi ici que semble se trouver le bar le plus populaire des environs !

 

 

 

 

Est-ce que ça parait que j'aime les vieux bazous ???

Y'a même des fantômes dans le cimetière !!

Y'en a un autre ici qui aime les vieilles autos !

  

Mamamia !

Dès le retour, flattage des oreilles (on s’en sort pas) de Cléo puis enfilage des maillots de bain pour aller profiter de la piscine.

Assez étrange, bien que le soleil fasse osciller l’aiguille du thermomètre au-dessus de 30°C chaque jour, l’eau de la piscine demeure résolument assez frette merci. C’est en me répétant que je suis un Ours Polaire que j’entre à l’eau sans hésitation !